Yves Goussebaire-Dupin
L’activité picturale d’Yves GOUSSEBAIRE-DUPIN se scinde en deux périodes, avec un entracte total de 22 ans (1973-1995) dû aux contraintes de ses responsabilités professionnelles et publiques.
La première période, 1962 – 1973, figurative moderne, s’inspire de paysages landais et gascons, se nourrit de la construction de natures mortes et évolue peu à peu vers l’abstraction.
Quelques expositions jalonnent cette période dont une, personnelle, à Bordeaux, saluée très favorablement par la critique.
S’il ne peint pas de 1973 à 1995, Yves GOUSSEBAIRE-DUPIN reste très proche de la vie artistique et picturale, visitant de nombreuses expositions importantes, en France et à l’étranger.
Il reprend le pinceau, mi-1995, avec un regard neuf, une palette colorée plus éclatante, une volonté de simplification. Après quatre présentations à Paris en 1999 et 2000, une exposition 2004 à la Chapelle des Carmes de Dax illustre un parcours aux multiples avancées. Les toiles les plus récentes expriment la maîtrise du geste et la force de la personnalité.
Quelques traits, l'explosion des couleurs cherchent à traduire, dans l'imaginaire, l'impatience du monde: plus vite, plus loin.
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Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
Yves Goussebaire-Dupin • 12 oeuvres
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Biographie
L’activité picturale d’Yves GOUSSEBAIRE-DUPIN se scinde en deux périodes, avec un entracte total de 22 ans (1973-1995) dû aux contraintes de ses responsabilités professionnelles et publiques.
La première période, 1962 – 1973, figurative moderne, s’inspire de paysages landais et gascons, se nourrit de la construction de natures mortes et évolue peu à peu vers l’abstraction.
Quelques expositions jalonnent cette période dont une, personnelle, à Bordeaux, saluée très favorablement par la critique.
S’il ne peint pas de 1973 à 1995, Yves GOUSSEBAIRE-DUPIN reste très proche de la vie artistique et picturale, visitant de nombreuses expositions importantes, en France et à l’étranger.
Il reprend le pinceau, mi-1995, avec un regard neuf, une palette colorée plus éclatante, une volonté de simplification. Après quatre présentations à Paris en 1999 et 2000, une exposition 2004 à la Chapelle des Carmes de Dax illustre un parcours aux multiples avancées. Les toiles les plus récentes expriment la maîtrise du geste et la force de la personnalité.
Quelques traits, l'explosion des couleurs cherchent à traduire, dans l'imaginaire, l'impatience du monde: plus vite, plus loin.
- Nationalité: FRANCE
- Date de naissance : 1930
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Français
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
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L’activité picturale d’Yves GOUSSEBAIRE-DUPIN se scinde en deux périodes, avec un entracte total de 22 ans (1973-1995) dû aux contraintes de ses responsabilités professionnelles et publiques.
La première période, 1962 – 1973, figurative moderne, s’inspire de paysages landais et gascons, se nourrit de la construction de natures mortes et évolue peu à peu vers l’abstraction.
Quelques expositions jalonnent cette période dont une, personnelle, à Bordeaux, saluée très favorablement par la critique.
S’il ne peint pas de 1973 à 1995, Yves GOUSSEBAIRE-DUPIN reste très proche de la vie artistique et picturale, visitant de nombreuses expositions importantes, en France et à l’étranger.
Il reprend le pinceau, mi-1995, avec un regard neuf, une palette colorée plus éclatante, une volonté de simplification. Après quatre présentations à Paris en 1999 et 2000, une exposition 2004 à la Chapelle des Carmes de Dax illustre un parcours aux multiples avancées. Les toiles les plus récentes expriment la maîtrise du geste et la force de la personnalité.
Quelques traits, l'explosion des couleurs cherchent à traduire, dans l'imaginaire, l'impatience du monde: plus vite, plus loin.
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E X P O S I T I O N S
- 1962 NIMES : SALON DE LA PEINTURE TAURINE
- 1963 TOULOUSE : SELECTION SIGNATURES
- 1964 BORDEAUX : SELECTION SIGNATURES
BORDEAUX : SALON DE L’ARCHE
MONT DE MARSAN : SALON RENCONTRES
- 1965 MONT DE MARSAN : SALON RENCONTRES
BORDEAUX : GALERIE DU FLEUVE
- 1966 PARIS : ARTISTES DU SUD-OUEST (Galerie du Club)
- 1967 BORDEAUX : SALON DE L’ARCHE
DAX : SALON DES ENSEIGNANTS LANDAIS
- 1999 PARIS : SALON VIOLET
PARIS : GALERIE DE PASSY
- 2000 PARIS : GALERIE EVERARTS
PARIS : GALERIE ART PRESENT
- 2004 DAX : CHAPELLE DES CARMES – MUSEE DE BORDA
- 2007 PARIS: GALERIE EVERARTS - ARTISTE PERMANENT
Article
Toute création humaine est l’expression d’une personnalité.
L’acte de peindre procède à la fois de l’œil et du cerveau, inséparables et complémentaires. Ils interviennent en symbiose et en relais l’un de l’autre dans toutes les phases de la création. Le cerveau imagine, conçoit, construit, guide le bras et la main. L’œil renseigne le cerveau, valide ou remet en question ses propositions : alchimie des sens et de l’esprit qui suscite l’émotion, le plaisir, la révélation de soi même.
L’une des caractéristiques du vivant est l’évolution permanente. Sa perception des éléments, des êtres et des choses qui l’entourent n’est pas uniquement celle, intangible, de la réalité, s’imposant à lui comme une image « photographique ». Le peintre n’a pas vocation à copier. A l’image réelle, il cherche à ajouter la valeur de sa conception personnelle, à transformer la représentation en interprétation.
C’est probablement l’une des raisons pour lesquelles beaucoup de peintres figuratifs deviennent peu à peu abstraits.
Peindre est une aventure, une liberté, un plaisir.
Aventure devant la toile blanche, à une époque où depuis le siècle dernier la peinture dite moderne, puis contemporaine, s’est éloignée du « motif » pour s’affirmer dans le signe et dans la couleur.
Deux très grands peintres rendent ainsi compte de cette aventure, l’un d’origine chinoise devenu français, l’autre américain :
« Je ne sais jamais rien du tableau que je vais commencer. Je ne réalise jamais d’esquisse, de toile préparatoire. Il est beaucoup plus excitant d’ignorer l’issue de la confrontation avec la toile. Si je connaissais le résultat d’avance, j’éprouverais un ennui profond »
Zao Wou Ki
« Peindre sans préjugés, pour des êtres intelligents, sensibles, passionnés, est donc un processus imaginé comme une aventure. La fidélité à ce qui advient, même de la façon la plus fortuite, entre soi-même et la toile en est la clé de voûte (…)
Aucun artiste n’aboutit au style qu’il souhaitait posséder en commençant (…) ce n’est qu’en s’abandonnant complètement au médium-peinture que l’on peut se trouver soi-même et trouver son propre style »
Robert Motherwell
La peinture est un espace de liberté, voire de libération. C’est un des faits les plus marquants de l’évolution picturale contemporaine où le signe gestuel, la couleur utilisée comme architecture et argumentaire du tableau supplantent le dessin classique.
Mais cette liberté, comme dans d’autres domaines de la vie, a besoin d’être maîtrisée, requiert une discipline sans laquelle le risque de dérive, de perte de sens devient plus important. La peinture abstraite n’est pas « ce long fleuve tranquille » où la réalité impose ses choix, ses constructions, ses lumières. Généralement minimaliste, elle synthétise avec peu de moyens une approche intellectuelle, voire spirituelle qui intrigue et demande à celui ou celle qui regarde un effort d’ouverture et de réflexion.
Figurative ou abstraite, la peinture n’a qu’un but : être regardée. Le peintre n’est rien sans la confrontation avec le regard des autres. Une communication, un dialogue doivent s’établir entre l’œuvre et le visiteur, la peinture devient langage.
Devant un tableau, il est important de prendre du temps, de cumuler plusieurs regards successifs pour « entrer » dans la toile, en saisir la construction, le jeu des couleurs, l’atmosphère, chercher le «sentiment » du peintre et faire peu à peu son propre sentiment.
Pour un tableau figuratif, c’est le traitement du sujet qui intéresse, le sujet lui-même étant identifié au premier regard.
Pour un tableau abstrait, la relation entre le peintre et celui qui regarde est plus difficile, mais plus profonde et plus riche, à moins de considérer a priori l’œuvre abstraite comme un corps étranger avec lequel aucune communication n’est possible. Il existe un intérêt, voire un plaisir à « apprivoiser » une toile au sens caché, au premier abord jugé indigent ou ésotérique.
L’assemblage des couleurs et des traits, la géométrie des courbes et des droites créent les contours et la perception sensible d’un sujet imaginé, surgissant comme une révélation et une naissance.
Yves GOUSSEBAIRE-DUPIN
Décembre 2003