Red Family (2023) Dessin par Yannick Duriez

Yannick Duriez, plus connu sous le pseudonyme Matwo est un peintre et illustrateur.

Passionné par la peinture et l'illustration depuis son plus jeune âge, il a entrepris des études dans le domaine du graphisme et de la peinture, dans les écoles belges réputées telles que l'institut St Luc ainsi que l'Académie des Beaux Arts de Tournai. Ce dernier travaille sur différents supports avec différentes techniques.

Ses themes abordés sont divers et variés. Pour lui , l ‘art est un champ de liberté aux multiples possibilitées . Tout comme les saisons qui changent et reviennent chaque année , il aime varier les plaisirs et revenir aggrémenter son art et ses collections grâce aux nouvelles énergies récoltées par la vie Il a commencé l’Art dans les années 2000 à travers le graffiti, c’est là qu’est né son surnom «Matwo», dérivé du mot matou, il a développé un imaginaire autour d’un personnage féérique et fantastique, une espèce de chat de gouttière, qu’il aime exploiter pour developper un univers aux couleurs douces et amères. Il considère son matou comme un miroir aux émotions qui lui a permis d’explorer différentes techniques qui lui serviront par la suite pour developper ses autres futures collections. Il continu son chemin à travers l’univers du papier découpé. Ici l’artiste met de côté ses acryliques et ses pinceaux pour les remplacer par la colle et le papier. Amoureux des vieux papiers, il trouve énormément de plaisir à travailler avec ce matériau chargé d’âme et d’histoire. Cela donne un sens plus abstrait et plus instinctif à son travail. Ensuite , le matou a commencé à trainer les musées , et s’interesse au travail de ses prédécesseurs. Il y découvre l’histoire de l’art, ses courants artistiques et surtout le réalisme. En effet, épri par ses besoins de liberté picturaux, ll décide d’explorer l’apprentissage du modèle vivant , et essaye de donner un côté plus réaliste à son travail. C’est ici que naissent des collections telles que «les fusains», «ghost», «eros», «vegetalys». Il étudie les compositions et le travail des Grands Maîtres tels que, Rubens, Le caravage, Delatour, Courbet ... En revisitant certains tableaux très connus, il donne un fil rouge à son travail, celui de « La Vanité ». Devrait on plutôt dire «un fil noir» car il opte pour la technique du fusain . De cette série découle la collection « humour nouart ». Toujours imprégné par le thème de la Vanité qui a but de rappeler que toute chose dans la vie est éphémère , il décide de s’en amuser et crée un univers autour de la mort. Il considère qu’elle devient moins tragique en l’illustrant avec un peu d’humour.