ART CONTINU 25 (2023) Arts numériques par Vincent Fayet

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  • Œuvre d'art originale Arts numériques, Peinture numérique
  • Dimensions Les dimensions sont disponibles sur demande
  • État de l'œuvre L'oeuvre est en parfait état
Qu’est-ce donc que l’Art du Continu ? C’est un état qui concerne tout être vivant. Parlons de la relation entre l’Homme et son environnement, notre relation d’homme à homme et tout ce qu’il peut interpréter. Dans ce rapport, tout est naissance puisque tout devient nouvelle réalité, donc si nous pouvons définir l’instant de notre vision, nous approchons[...]
Qu’est-ce donc que l’Art du Continu ? C’est un état qui concerne tout être vivant. Parlons de la relation entre l’Homme et son environnement, notre relation d’homme à homme et tout ce qu’il peut interpréter. Dans ce rapport, tout est naissance puisque tout devient nouvelle réalité, donc si nous pouvons définir l’instant de notre vision, nous approchons l’idée devenant réelle de ce que peut représenter le Continu. Il s’agit de se rendre compte de la force spontanée de nos volontés comme naissance créative. Je prends en exemple ma propre fabrique dans cette logique : ces portraits que je nomme Continu ne peuvent être autres que vos propres créations. Je ne vous donne à voir que de la matière comme support vivant à vos émotions. Il ne s’agit pas que de superpositions déterminées mais de nos profondeurs traumatiques et de vécu, relation que je définis comme de l’entre-émotion. Notre quotidien vivant, le Continu, l'art du Continu. Toute une démarche, un manifeste ; il s’agit de comprendre le lien hypertextuel que cela engage.

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Qu’est-ce donc que l’Art du Continu ? C’est un état qui concerne tout être vivant. Parlons de la relation entre l’Homme et son environnement, notre relation d’homme à homme et tout ce qu’il peut interpréter.[...]

Qu’est-ce donc que l’Art du Continu ? C’est un état qui concerne tout être vivant. Parlons de la relation entre l’Homme et son environnement, notre relation d’homme à homme et tout ce qu’il peut interpréter. Dans ce rapport, tout est naissance puisque tout devient nouvelle réalité, donc si nous pouvons définir l’instant de notre vision, nous approchons l’idée devenant réelle de ce que peut représenter le Continu. Il s’agit de se rendre compte de la force spontanée de nos volontés comme naissance créative. Je prends en exemple ma propre fabrique dans cette logique : ces portraits que je nomme Continu ne peuvent être autres que vos propres créations. Je ne vous donne à voir que de la matière comme support vivant à vos émotions. Il ne s’agit pas que de superpositions déterminées mais de nos profondeurs traumatiques et de vécu, relation que je définis comme de l’antre-émotion. Notre quotidien vivant, le Continu, l'art du Continu. Toute une démarche, un manifeste ; il s’agit de comprendre le lien hypertextuel que cela engage. L'hypertexte est l'état que l'on a du sens de l'instant. Avoir la mémoire de : une matière que l'on récupère pour créer, mais on crée dans la spontanéité du présent, l’instant, l'art du Continu, un état du Continu, ce que l'on est nous-mêmes. Vous, spectateurs, dans votre quotidien, quand vous me regardez, ce que je crée, c'est déjà à vous, ça vous appartient. L'art du continu n’est que la production de matière, c'est votre possibilité de l'interpréter. Vous l'interprétez autant que moi, elle n’appartient à personne d'autre qu’à celui qui désire la prendre. Il n’y a pas de technique à valoriser mais seulement les supports de l’instant qui existent.

L’intérêt de l'art numérique, c'est la simplicité de rendre encore une fois, de restituer au public via les media. C'est une image dont la qualité est primordiale. Plus on rend l’image hypertextuelle, plus on lui donne de l’information, plus elle est nourrie. Je donne à voir pour permettre l’expression des références intégrées à mes œuvres mais qui ne m'appartiennent déjà plus car elles sont en superposition avec tout le reste : de l'hypertextuel, de l'hyper langage, l'hyper sensibilité. Techniquement, il y a un processus numérique : le numérique pour créer le lien, le passage entre les supports traditionnels à un passage dématérialisé. Le numérique permet ce passage dans la compréhension de l'accident. J’utilise un logiciel de dessin : ce n’est pas du croquis, mais de la peinture sérielle. Toute étape que permet le numérique est une nouvelle peinture. Techniquement, il y a une volonté gestuelle et graphique du rapport au corps à la technologie : l'accident par le doigt qui suit la pensée du corps par le trackpad. Il y a donc une sensibilité manifeste entre l'être humain et l'objet. Je dessine par accident comme une sorte de support papier, de toile. 

Le rapport est plus direct, moins restreint, moins contraint. C'est ce rapport direct accidentel qui fait la transition spontanée ...

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