Structure 11 (2022) Peinture par Tristan Morlet

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« Structure 11 » est issu d’une recherche inspirée par l’architecture antique et l’agencement des blocs de construction massifs. Cet agencement nous impose leur force et leur poésie mythique. Le jeu, dans la série « Structure » est de trouver l’équilibre ou le déséquilibre dans l’agencement des blocs dans l’espace de la toile. Les blocs s’accumulent,[...]
« Structure 11 » est issu d’une recherche inspirée par l’architecture antique et l’agencement des blocs de construction massifs. Cet agencement nous impose leur force et leur poésie mythique. Le jeu, dans la série « Structure » est de trouver l’équilibre ou le déséquilibre dans l’agencement des blocs dans l’espace de la toile. Les blocs s’accumulent, s’emboitent, s’empilent. Certains s’effacent, d’autres restent afin d’offrir aux spectateurs une architecture plus ou moins ordonnée mais toujours poétique.
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Ma pratique picturale se tient dans un entre-deux, une sorte d’ambivalence entre la nécessité de rigueur et la rage de peindre. Une ambivalence qui révèle à la fois des questionnements picturaux et des[...]

Ma pratique picturale se tient dans un entre-deux, une sorte d’ambivalence entre la nécessité de rigueur et la rage de peindre.
Une ambivalence qui révèle à la fois des questionnements picturaux et des questionnements plus intimes.
L’effort formel est vécu comme un dépassement de soi, une envie de donner une dimension méditative: traduire le souffle, la respiration et l’expiration, le flux et le re-flux, en un mot l’énergie de vie.
Lorsque je peins, le moteur principal n’est pas de montrer mais de faire. Ma peinture est une errance, une promenade se refusant à toute préméditation, l’enjeu étant dans le présent de l’image en train de naître et de l’observation de ses métamorphoses dans le dialogue constant entre la forme et l’informe, la pensée et le mouvement.
La peinture se déroule en suivant le mouvement du corps, la toile devient un espace mental, une arène où se déploient des énergies.
Les couleurs et les formes se voilent, se superposent, se couvrent, se diluent ou s’effacent. Le mauvais geste ou le geste maladroit appellent à continuer, à transformer, à rectifier jusqu’à trouver le bon point d’équilibre.
Alors, les contrastes que l’on saisit me sont liés, non de manière anecdotique, mais en tant qu’émotions humaines, ambivalences de ma personnalité. Et c’est justement ces tiraillements contre les ambivalences qui font de ma recherche, une recherche de l’unité. L’unité du tableau est pour moi un enjeu essentiel.

Peindre a toujours été une nécessité et une évidence qui m’ont conduit à étudier à l’EESAB (Ecole Européenne Supérieure d’Art de Bretagne) à Rennes. Après l’obtention du  D.N.S.E.P (diplôme national supérieur d’expression plastique), mon activité artistique a débuté en Normandie où j’ai exercé pendant 14 ans avant de la poursuivre dans ma région d’origine, la Bretagne depuis 2013. L'atelier galerie TéTRIS présente mon travail au 11 Grande Rue 22800 QUINTIN depuis 2019.

 

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