Madame Wester (série "Mettons-nous à table") (2003) Photographie par Sylvain Barberot

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Œuvre unique
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Monté sur Aluminium
  • Œuvre d'art originale (One Of A Kind) Photographie, Photographie argentique sur Papier
  • Dimensions Hauteur 31,5in, Largeur 141,7in
  • État de l'œuvre L'œuvre est en parfait état
  • Encadrement Cette œuvre n'est pas encadrée
  • Catégories Photographies à moins de 20 000 $US
Mon père est tombé dans l’oubli en 1993 et mort en 2012. Suite à un infarctus du myocarde et de huit mois de coma, il a perdu une grosse partie de ses aptitudes physiques et intellectuelles. Cela se caractérisait principalement par des handicaps physiques légers, une perte irrémédiable de la mémoire et une incapa- cité à s’assumer. Face à mon père, [...]
Mon père est tombé dans l’oubli en 1993 et mort en 2012. Suite à un infarctus du myocarde et de huit mois de coma, il a perdu une grosse partie de ses aptitudes physiques et intellectuelles. Cela se caractérisait principalement par des handicaps physiques légers, une perte irrémédiable de la mémoire et une incapa- cité à s’assumer. Face à mon père, condamné à finir ses jours au sein de l’hôpital de la Pitié-Salpétrière à Paris, j’ai entrepris à partir de 1999 et pendant 19 années un travail sur la reconnaissance de celui qui était désormais mon père.
Peu à peu, et convaincu qu’il manquait de l’information à ces images, j’ai commencé par intervenir sur la photograhie en gravant à l’aide de pointes de diamant les phrases ressassées par mon père lors de mes nombreuses visites.
Et ce faisant, ce travail photographique devenait un exercice de sculpteur. La sculpture consiste à enlever de la matière pour mieux décrire une forme. Ici l’information donnée par le retrait de la matière sensible implique un effacecement de l’image. L’équilibre est à trouver.
Cette série est le préambule d’une recherche sur la mémoire et un engagement dans un travail de sculpteur.

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Initié à la photographie par mon père, j’ai tenté de dessiner mon parcours en tentant à 2 reprises le concours d’entrée à l’école de photo d’Arles. Au sortir de mon Baccalauréat (Rouen) et exigeant deux années [...]

Initié à la photographie par mon père, j’ai tenté de dessiner mon parcours en tentant à 2 reprises le concours d’entrée à l’école de photo d’Arles. Au sortir de mon Baccalauréat (Rouen) et exigeant deux années d’études supérieures pour intégrer cette école de renom, j’ai intégré l’Université des Arts de Picardie Jules Verne à Amiens en1998 où j’ai appris à traiter l’image photographique comme le ferait tantôt un sculpteur, tantôt un vidéaste ou un installateur. Malgré une présentation d’une de mes série aux « Voies off » des Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles j’ai raté mon entrée et ai continué mon cursus universitaire jusqu’en Master 2 (2005). Durant ces années j’ai commencé sans le savoir un travail sur l’effacement de la mémoire conjointe à sa disparition identitaire. Sujet qui fut l’axe de mon diplôme de Master au seins de l’Université et que je continue de filer au travers de mes oeuvres. Cette piste est née suite à l’accident cardio-vasculaire de mon père en 1993. J’ai alors entrepris un travail photographique de reconnaissance de celui qui était mon père. Exercice que j’ai arrêté au moment de sa mort en 2012. Car ayant perdu une grosse partie de ses aptitudes physiques et intellectuelles (handicaps physiques et perte irrémédiable de la mémoire) il était condamné à finir ses jours au sein de l‘hôpital de la Pitié-Salpétrière à Paris.

Ces années en tant qu’étudiant m’ont permis à la fois de structurer une pensée et de la développer plastiquement. En 2005 je rejoins un collectif d’artistes (la briqueterie) qui m’octroie un très grand atelier me permettant de travailler sans limite de format et donc de réaliser des projets répondant à des commandes importantes : Nuit blanche d’Amiens à trois reprises, Nuit blanche de METZ, la FEW à Watteviller, à l’école de design à Amiens - ESAD,  à la Vitrine (lac&s) à Limoges ou au carrousel du Louvre à quatre reprises et au centre d’art contemporain de Maracay au Venezuela. J’ai depuis 2013 mon propre atelier dans lequel j’exerce sans discontinuer.

Après avoir été assistant d’artiste (Denis Pondruel et Sylvie Demeurville) et avoir justifié d’un travail qualitatif auprès de mes pères j’ai été nommé de 2016 à 2021 chargé de cours à l’Université des Arts d’Amiens en tant que vacataire dirigeant un atelier pratique et enseignant la sculpture et l’installation.

J’ai été représenté par la galerie “pop-up” à Amiens de 2015 jusqu’en 2018 et ai été montré dans d’autre galeries notamment la galerie “Anne Perré” (Rouen et Paris), la galerie “La place forte” (Paris) et récemment la galerie “Espace intermédiaire” (Bruxelles) et la galerie « Hédou-Lickel » à Yvetot.
Je suis actuellement représenté par la galerie “Espace intermédiaire” à Bruxelles.

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