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FIELDS (2024) 絵画 Stéphane Foucaud によって
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アートイメージバンク-
オリジナルのアートワーク (One Of A Kind)
絵画,
キャンバスの
アクリル
/
インク
- 寸法 高さ 44.3in, 幅 39.2in
- アートワークの状態 アートワークは完璧な状態です
- フレーミング このアートワークは額装されていません
- カテゴリ 絵画 $5,000未満 表現主義 部族
J’enviais presque mon chien, qui possédait la hauteur idéale pour cet exercice. Il aurait éventuellement pu utiliser sa langue pour retirer les punaises de courges, sous les feuilles des « squashs » (anglicisme pour « citrouilles »). Me voyant à quatre pattes, à prélever les nuisibles, il penchait la tête sur le côté, afin de signifier son étonnement. De cette patiente tâche, dépendait la pérennité de notre label « bio », sur la totalité de la production de nos champs, exempts de pesticides.
Mais, dans l’entreprise familiale, on ne m’autorisait à faire ce travail qu’à reculons. Mon père redoutait de me transmettre sa passion pour le travail de la terre. Il n’en faisait d’ailleurs pas l’éloge, évoquant uniquement les crédits contractés sur les engins agricoles, dont nous allions potentiellement hériter, les inondations, les sécheresses et j’en passe. Il se projetait, à ma place, en train de poursuivre de longues études, qui m’octroieraient une assise constante sur une chaise de bureau, claquant des doigts pour avoir un café. Comment lui annoncer, dans ces conditions, mon désir d’arrêter l’école ? Son grand gaillard de dix-sept ans n’aurait jamais la patience d’attendre encore dix ans pour réaliser quelque chose de concret.
C’est la télé qui regardait, tous les soirs, le paternel ronfler, habitué exténué des informations tronquées du vingt heures. Il essaya bien d’embaucher des jeunes de la région. Mais tous capitulaient devant l’amoncellement des tâches à accomplir. Ils préféraient des salaires moindres à la capitale, dont les lumières offraient davantage d’interactions sociales et de parcours imprévisibles grisants, contrairement au village, où tout le monde se connaissait et savait même à quel moment on allait se croiser.
Le soir où j’informai toute la famille de mes adieux au lycée, l’inquiétude se lut sur leurs visages, redoutant la réaction du patriarche. Ce-dernier se contenta de quitter la salle à manger, sans se retourner, en laissant tomber un « Je suis désolé !». Se sentant coupable de m’avoir légué un fardeau, il n’eut pas le courage de me sermonner. Pour me confronter avec l’arborescence des difficultés inhérentes au métier d’agriculteur, il m’octroya de suite des parcelles à gérer en autonomie, espérant ainsi secrètement me voir abandonner ce projet. Dès la première semaine, je ronflai de concert avec le paternel, nos visages éclairés par l’écran du téléviseur.
La deuxième semaine, je baptisai moi-même le piège à cochons sauvages, installé près du champ de patates que ces bêtes avaient déterrées. Tombant nez à nez avec un verrat tout droit sorti de Jurassic Park, je dus me précipiter dans la cage en ferraille, où je me réfugiai de justesse, avec l’impossibilité d’en ressortir. Le loquet de ma prison, défoncée par le monstre, fut plié en « V » et nécessita l’utilisation d’une pince pour être redressé. Une fois que le paternel m’en libéra, il me confia que la perte des 40% de la récolte était surtout l’œuvre des rats. Suite à cette mésaventure, Jonas, le petit dernier, me taquina en faisant des « Grouiik ! Grouiik ! Gronk ! » en mangeant sa soupe. Mais tout ce qu’il obtint, c’est une tape de maman derrière la tête, l’invitant à plonger tout son visage dans le velouté de légumes.
Par ailleurs, la vieille s’inquiétait de me voir seul ces derniers temps, avec le tracteur pour seule compagnie. Elle éprouvait cette appréhension surtout lors des cousinades, car ceux de mon âge s’affichaient avec leurs copines. Elle fit donc appel à la magie d’Hyppolite, le doyen de la tribu, pour rompre le sort du « cœur esseulé ». Je me méfiais de ce vieux guérisseur kanak farfelu, dont les soins nécessitaient souvent que l’on s’affuble d’accoutrements ridicules. J’acceptai, à contre cœur, de porter en bandoulière un tronçon de bambou gravé. Notre sorcier m’expliqua qu’à l’époque, le fourreau végétal, orné de dessins incisés, utilisé pour attirer les filles, protégeait également le porteur durant ses voyages. L’un des compartiments contenait des herbes envoutées, l’autre me servait de gourde. J’étais au moins sûr pour l’eau fraîche, mais beaucoup plus sceptique pour l’amour à venir. Toujours aussi taquin, Jonas goûta de nouveau, inopinément, à sa soupe brûlante, bénéficiant de l’élan maternelle. Il venait de chanter les paroles du tube de Philippe Lavil : « Il tape sur des bambous », en fixant mon accessoire.
Contre toute attente, la semaine suivante, un engin hypnotique aux cheveux dorés fit son apparition. Elle accompagnait son père primeur, venu négocier dans notre exploitation. Elle s’intéressa immédiatement à mon grigri : « Trop classe ton sac ! Tu trouves ça où ? ». J’accrochai de suite avec cette bretonne, venue se réconcilier avec son géniteur, qui était parti plusieurs années auparavant. Pleine d’idées et inscrite dans un cursus validant un diplôme de marketing, elle me proposa de créer un futur QR code, qui serait lié à un site et qui permettrait aux clients de sélectionner mes légumes à la carte avant de venir chercher leur panier. Hyppolite n’y avait pas été de main morte sur les herbes, pensai-je intérieurement.
Puis me vint à l’esprit que le côté azimuté du papy vaudou devait sûrement se répercuter sur les envoutés, quand Marjolaine m’exposa sa solution pour éradiquer les rongeurs. Il était question de procéder à une opération pratiquée par les Bretonnes, à la fin du XIXème siècle, et qui consistait à coudre le cul d’un rat vivant. Continuant de manger sans pouvoir déféquer, celui-ci devenait fou de rage et de douleur. Il se mettait alors à terrifier et à déchiqueter ses congénères en fuite. Une minute de silence et mon regard droit dans ses yeux me permirent de mesurer tout le sérieux de ma couseuse de rat. Je laissai alors spontanément échapper : « Non mais, tu me vois les choper pour leur ficeler le trou de balle !? ».
Or, l’infructueuse récolte de ces derniers jours finit par me persuader. Très remonté envers les bestioles, devant ce terrible gâchis, le passage tant redouté et rebutant de la couture chirurgicale prit finalement des airs de sadisme. Parce qu’ils étaient dotés d’une redoutable intelligence, attraper l’un d’entre eux constitua la partie la plus difficile. À table, Jonas chantonnait en sourdine des paroles de son cru, afin d’éviter un troisième plongeon dans son bol : « J’en ai rat…le cul ! De la haute couture… des huluberlus ! ». Tenant la main de ma lumineuse Celtique sous la nappe, je l’imaginais déjà se pencher sur l’appellation de notre nouvelle enseigne : l’entreprise « Rat-tissé ».
ステファン・フーコーは 1971 年にパリで生まれましたが、彼の生い立ちを目撃したのはニューカレドニアのヤム島の海岸でした。この土地はまだ謎を解く機が熟しており、フーコー ステファンの芸術的アイデンティティが開花する坩堝となりました。神話と混合主義を織り交ぜたタペストリーである彼の作品は、このユニークな背景から栄養を引き出しています。若い頃は部族環境にどっぷりと浸っていたステファンの旅は、彼の芸術表現にとって忘れられない源泉となりました。彼の初期の頃からのこの刷り込みは、ストラスブール大学で造形芸術の分野で学んでいる間にその起源を見つけた絵画的実践として最高潮に達しました。キャンバス上には、カナックの領土の風景を特徴づける遍在する彫刻から変容したかのように、傷跡と荒涼としたミニマリズムの形が現れます。彼の部族での生い立ちと芸術的探求とのこの共生関係は、彼の作品を通して鮮やかな物語を描きます。
彼の表現力の独特の特徴は、彼の芸術に携わる人々によってしばしば「ネオ部族」という造語で表現されますが、オセアニアの流れとその多様な文化の中に自然な傾向があることがわかります。地元の影響力の融合に根ざした彼は、自分のスタイルに浸透する「兆候」を導き出します。そのスタイルは、周囲の環境の根茎を食べる性質に似た、複合的かつ包括的なスタイルです。このタペストリーは、彼の筆運びの自然なジェスチャーがペン画の繊細さと調和し、技術と美学のダイナミックな融合を体現しています。
ステファン・フーコーの旅は、文化と経験の融合によって豊かになり、オセアニアの本質と共鳴する視覚的な交響曲として展開します。彼の生い立ちの部族の響きから芸術的表現の微妙なストロークまで、彼のキャンバスは伝統と創造性を結びつける複雑な糸の証となり、遠く離れた観客の共鳴を呼び起こします。
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国籍:
ニューカレドニア
- 生年月日 : 1971
- 芸術的ドメイン: アーティストバリュー認定アーティストの作品, プロのアーティストによる作品,
- グループ: 認定アーティスト プロのアーティスト 現代のニューカレドニアの芸術家