Sophie Hay
Née le 16 mai 1978.
Vit et travaille en banlieue parisienne.
Membre du Club Photo de Sarcelles "Belles Images" de 2002 à 2005. Elle couvre surtout les festivals de cinéma tels que Cannes et Deauville.
Elle aime beaucoup faire des portraits. Que ce soit des stars comme David Lynch ou Pedro Almodovar ou bien des vieilles mamies, elle prend autant de plaisir à saisir leur regard.
Pratique beaucoup l'autoportrait.
A exposé à Paris sur : David Lynch à l'Olympia, la ville de New-York, des portraits d'écrivains réalisés au Salon du livre de Paris en 2002, David Cronenberg à Cannes, etc...
Découvrez les œuvres d'art contemporain de Sophie Hay, parcourez les œuvres d'art récentes et achetez en ligne. Catégories: artistes contemporains français. Domaines artistiques: Photographie. Type de compte: Artiste , membre depuis 2005 (Pays d'origine France). Achetez les dernières œuvres de Sophie Hay sur ArtMajeur: Découvrez de superbes œuvres par l'artiste contemporain Sophie Hay. Parcourez ses œuvres d'art, achetez des œuvres originales ou des impressions haut de gamme.
Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
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Biographie
Née le 16 mai 1978.
Vit et travaille en banlieue parisienne.
Membre du Club Photo de Sarcelles "Belles Images" de 2002 à 2005. Elle couvre surtout les festivals de cinéma tels que Cannes et Deauville.
Elle aime beaucoup faire des portraits. Que ce soit des stars comme David Lynch ou Pedro Almodovar ou bien des vieilles mamies, elle prend autant de plaisir à saisir leur regard.
Pratique beaucoup l'autoportrait.
A exposé à Paris sur : David Lynch à l'Olympia, la ville de New-York, des portraits d'écrivains réalisés au Salon du livre de Paris en 2002, David Cronenberg à Cannes, etc...
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Nationalité:
FRANCE
- Date de naissance : 1978
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Français
Evénements artistiques en cours et à venir
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Activité sur ArtMajeur
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Ouest France - Vendée - 25 avril 2004
Sophie Hay mitraille les écrivains
Elle n'est pas écrivain mais photographe... d'écrivains. Sophie Hay, l'Herbretaise, expose ses clichés au café littéraire où tout le week-end se succèdent les auteurs participant aux débats du journaliste de radio Philippe Vallet. Il y a là une dizaine de portraits réalisés au salon du livre de Paris en 2002, dont certains des auteurs sont ou ont été au Printemps du livre de Montaigu. Noir et blanc ou couleurs… la demoiselle, qui ne mitraille pas que les écrivains mais aussi les stars de cinéma « à l’arrache » ou les maisons abandonnées, ne manque pas de répondant photographique. C’est surtout la première fois qu’elle montre son travail en terre natale. Sophie Hay est à Montaigu cet après-midi.

Ouest France - Vendée - 26 avril 2004
L’Herbretaise Sophie Hay a exposé ses portraits au Printemps du livre
Une photographe parmi les écrivains
La jeune photographe herbretaise Sophie Hay a présenté ce week-end au Printemps du livre une série de portraits d’écrivains réalisés au Salon du livre de Paris en 2002. Partie pratiquer son art dans la capitale, elle exposait pour la première fois sur sa terre natale.
« Je trouvais qu’il n’y avait pas assez de place laissée la culture en Vendée, c’est pour ça que je suis partie. Alors, quand j’ai entendu parler du Printemps du livre, j’ai foncé », lance Sophie Hay manifestant ainsi son envie persistante de présenter ses photos dans sa Vendée natale. Aujourd’hui, c’est chose faite. La jeune photographe herbretaise a exposé ses « Portraits d’écrivains » tous le week-end, sous le chapiteau du Printemps du livre. Des portraits volés « à l’arrache », comme elle dit, à l’occasion du Salon du livre de Paris en mars 2002. « Les écrivains n’étaient pas au courant, la plupart ne m’ont même pas vue ! Ils signaient des dédicaces mais les images sont bonnes », explique-t-elle. Sensible, Sophie Hay avoue être très timide sauf quand il s’agit d’interpeller les plus grandes stars, à Cannes et à Deauville ! La recette miracle pour obtenir un sourire d’un David Lynch, d’un Sting, d’un Claude Rich ou d’une Jeanne Moreau, c’est d’y aller au culot : « Je lance une blague très provocante et ils se retournent. Mais il y a un décalage entre mon corps et mon esprit, je rougis très vite et ça les fait marrer. » Le résultat : des portraits incroyables pris dans les coulisses des plus grands festivals. A force de persévérance, Sophie Hay a d’ailleurs fini par obtenir son accréditation pour, peut-être, prendre un cliché du prochain vainqueur de la Palme d’Or à Cannes. Le cinéma, une seconde passion qu’elle ne refuserait pas de prendre pour amant en réalisant des courts-métrages, voire des documentaires.
A Montaigu, Sophie Hay espérait « voir ce que pensent les gens ». Et alors ? « C’est décevant, parce que personne ne m’a parlé de rien. La faute peut-être à l’emplacement : le café littéraire, c’était fait pour écouter les auteurs. Les chaises du public étaient contre les murs donc impossible de passer pour observer mes photos », regrette la jeune artiste. Ce ne fut donc pas l’occasion de connaître la gloire en terre vendéenne. Pas la gloire non, mais une fierté certaine, oui. Comme au moment où Claude Nougaro a disparu. C’était en mars. Sophie a alors reçu une lettre d’un fan du chanteur toulousain évoquant l’immense émotion qui l’avait étreint en voyant sa photo sur le site web de Sohie Hay. Devant cette attention, elle n’a pu que répondre : « N’est-ce pas magnifique ? »

La Gazette du Val d'Oise - Sophie Hay pose son regard sur New-York - Juillet 2004
Exposition – Au centre culturel Lionel Terray à Saint-Brice-sous-Forêt, jusqu’à 18 juillet
Sophie Hay pose son regard sur New-York
Une exposition photographique sur la ville de New-York est actuellement visible au centre Lionel Terray, jusqu’au 18 juillet. Elle est l’œuvre d’une jeune photographe de 26 ans, Sophie Hay, qui entendait poser son propre regard sur une ville qu’elle a longtemps fantasmé.
Il n’est pas rare que certains artistes, confrontés à la nécessité d’expliciter leur démarche, se retrouvent quelque peu démunis et préfèrent renvoyer à leur œuvre. Il est également fréquent que ce laconisme aille de pair avec une réelle force d’expressivité de leurs accomplissements artistiques. Sophie Hay appartient très certainement à cette catégorie. Par modestie ou par timidité, elle préfère s’abstenir de livre sa propre perception de son travail et expliquer que le « sens d’une photo appartient avant tout à celui qui la regarde ; il peut donc varier selon chaque spectateur. Mais une bonne photo est une photo devant laquelle tous les gens vont s’arrêter, qui va parvenir à les interpeller ».
« Le sens d’une photo varie selon chaque spectateur »
Sophie Hay débarque à New-York en mars 2003, une semaine après le début de la guerre en Irak. Dès son arrivée, il se met à neiger. Elle en profite pour prendre quelques splendides clichés des rues New-Yorkaises mouchetées par les flocons. Elle tente aussi de capturer les signes de la division politique de la ville, entre les pro et les anti-guerre, qu’elle photographie sans parti pris. Amoureuse de longue date du cinéma indépendant américain, elle s’amuse à reproduire les décors des films qui l’ont fait rêver, ceux de David Lynch, Jim Jarmusch ou Martin Scorsese. Afin de contrebalancer l’humeur grave ou mélancolique de certaines de ses photos, Sophie Hay a choisi d’exposer également les carnets de bord de son voyage. Elle y relate sur un ton amusé certaines anecdotes savoureuses, telle la rencontre avec Kofi Hanan au Metropolitan Center, qu’elle aborde en français et photographie en compagnie de son épouse. Au culot. Le même dont elle fait preuve pour s’approcher de son idole David Lynch, lors du Festival de Cannes. Du bout des lèvres, elle avoue qu’elle va dans les semaines à venir exposer certaines de ses photos sur le site internet du célèbre et énigmatique réalisateur américain, qui lui offre cette vitrine par admiration pour son travail. Parmi ses multiples projets, faire des portraits d’une photographe qu’elle admire beaucoup, Irina Ionesco, et peut-être aussi ceux d’un certain David Hamilton. Une belle suite de carrière en perspective pour celle qui concède « avoir besoin d’aimer les choses ou les sujets que je photographie ».
Bertrand Bouard
Du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 18h30, 12 rue Pasteur à Saint-Brice. Renseignements au 01 39 33 01 90 ou 06 19 55 44 16. Fermé le week-end. Nocturnes exceptionnelles les vendredis 9 et 16 juillet jusqu’à 22h. Site internet :

Le Parisien – Lundi 12 juillet 2004 - « Quand on débute, on a besoin d’être entouré » par Emelyne Cazi
Le Parisien – Lundi 12 juillet 2004
« Quand on débute, on a besoin d’être entouré »
Sophie Hay, qui expose ses clichés à Saint-Brice
Elle rêvait de l’Amérique, de voir ses grands espaces mais aussi « les fumées blanches qui sortent des plaques d’égout de Manhattan ». Son rêve de grande adolescente, Sophie Hay l’a réalisé en avril 2003, à 25 ans. La jeune femme, photographe amateur et membre du club des Belles Images de Sarcelles, s’envole pour New-York. Son boîtier dans le sac, une amie à ses côtés. De ses balades au pied des gratte-ciel, dans les rues du Bronx, dans les allées de Central Park, elle a rapporté des images étonnantes. Cet homme posté sur le trottoir dans son large fauteuil, absorbé par la lecture de son journal. Des portraits de New-Yorkais saisis dans leur quotidien mais aussi des rangées de néons lumineux pour symboliser la nuit. Les rues d’une ville tentaculaire sous la neige. Elle expose jusqu’à la fin du mois ses clichés sur cette Amérique qu’elle découvre, qui la fascine mais dont elle ne partage pas toutes les idées. Sophie ne s’est pas lancée très jeune dans la photo. Elle attendu son premier salaire pour s’offrir son boîtier. Puis elle a appris petit à petit, à force d’écumer les salles de concert parisiennes et de mettre une empreinte photo sur ce qu’elle aime. Elle attrape les artistes pop/rock indépendants dans les festivals, au Café de la Danse à Paris, les acteurs au Festival de Cannes. A force de persévérance, elle commence à percer. Dernièrement, elle a alimenté en photos le site internet du cinéaste David Lynch. Longtemps, elle a refusé de regarder les travaux des professionnels « pour ne pas se laisser influencer ». Elle s’y résout quand elle rejoint le club des Belles Images, il y a deux ans. Sans regrets. Elle apprécie les conseils. « Quand on débute, on a besoin d’être entouré ».
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Sophie Hay est membre du club des Belles Images. Elle expose en indépendante. Elle présente ses clichés de New-York. Une invitation à suivre ses déambulations des tours de Manhattan aux rues du Bronx avec le regard d’une Européenne à la découverte d’une Amérique qui s’apprête à envahir l’Irak. Avril 2003. Aux côtés des photos, une succession de textes, véritable carnet de voyages de ces quelques jours dans la grosse pomme. Sophie Hay laisse libre court à ses pensées. Les impressions personnelles, légères, font sourire. D’autres laissent songeurs à l’évocation de cette rencontre à Brooklyn. « Un américain nous insulte et nous demande avec violence de retourner dans notre pays. Pour la première fois, j’étais victime de racisme. »

Presse Océan - Avril 2004
Sophie Hay : l’Herbretaise experte de la photo coup de cœur
Herbretaise de souche, Parisienne d’adoption, Sophie Hay expose ce week-end ses photos au Printemps du Livre, à Montaigu. Rencontre avec une jeune femme en couleurs qui jure par le noir et blanc.
A choisi entre le cinéma et la musique, elle a préféré la photo… Elle est comme ça, Sophie Hay. Imprévisible, impulsive. « On est tous des enfants qui ont vieilli », aime-t-elle à dire. Et ses rêves de gosse, elle ne les a pas laissés au fond d’une malle. Non, elle « shoote » tous ceux qui l’ont bercé dans les bras de Morphée. Hier comme aujourd’hui. Les stars en particulier. De David Bowie à Charles Aznavour, en passant par Jeanne Moreau, Sting, Jean-Pierre Jeunet, Michaël Moore, Nougaro, David Cronenberg…
Vous l’aurez compris, appareil en main, Sophie a concilié ses deux autres passions. S’invite au Festival de Cannes ou à celui de Deauville. Sans accréditation. Au culot, en pointant le bout de son objectif dans les couloirs d’hôtels ou en conférence de presse, comme si de rien n’était.
Un dîner avec David Lynch
Elle ira même jusqu’à se faire passer pour une photographe du journal Le Monde pour rencontrer son mentor du septième art : David Lynch. Elle en sera quitte pour… un dîner avec le cinéaste en personne ! Et pas de photos imprimées sur la pellicule. « J’entrais dans sa vie privée. Si je sortais l’appareil, je cassais quelque chose… » Et puis après tout, Sophie avait déjà des clichés du réalisateur américain, quand ce dernier jouait dans le groupe Blue Bob.
« J’ai un côté provoc. J’aime bien être là, où on n’est pas censé être », s’amuse cette ancienne pensionnaire du lycée Jean-XXIII, qui a quitté la Vendée par soif de culture.
« Paris, il y a tout. Ici, la culture est futile. Tu dis que tu veux faire de la photo et on te répond : qu’est-ce que tu vas faire entre 9 heures et 18 heures ? » Ses clichés ne sont que des « actes d’amour », autant ne pas « gâcher la pellicule ! ». « Quand je shoote David Lynch, par exemple, ça me rappelle toutes mes émotions devant l’écran, souligne Sophie. Ça te renvoie à ton intimité. Tu as alors envie de lui dire merci ». Les photos, elle les tire surtout en noir et blanc. Son côté classique.
Vivre de sa passion ? Pour le moment, c’est pas gagné !
La jeune femme n’en garde pas moins, allez, un pied et demi sur terre. En poste à la mairie de Saint-Brice-sous-Forêt, dans le 95, en tant que photographe et webmaster municipale, elle reconnaît ne pas pouvoir vivre de sa passion. « Pour le moment, c’est pas gagné ! », rigote-t-elle. En toute liberté.
F.R.
Pratique - Sophie Hay expose aujourd’hui et demain ses photos d’écrivains (Alexandre Jardin, Philippe Labro, Frédéric Beigbeder, Jean d’Ormesson…).

BRAZIL
Publication d'une photo du réalisateur Jan Kounen. Magazine de cinéma BRAZIL.
Année 2004.

Le magazine de la photo par Jac
Sophie est passionnée par le cinéma et la photographie. C’est une habituée des Festivals de Cannes et de Deauville, avec lesquels elle se bat toujours pour obtenir des badges accréditation festival. Elle espère cette année être présente également à Venise, l’un de ses rêves. C’est une battante, elle vient de faire un tour de nombreuses rédactions de magazines heddomadaires avec son book afin de proposer ses images et elle attend des réponses. Elle était présente au dernier salon du livre pour photographier les personnalités venues pour des dédicaces. Elle contacte les attachés de presse des films pour obtenir des photos en particulier avec les stars à l'affiche ou le réalisateur du film, et doit s’armer de patience pour obtenir des rendez-vous. Malgré les attentes, elle ne se décourage pas. Voir quelques heureux résultats page 40.
Ses images sont suivant les situations, en noir et blanc ou en couleur.
Elle a été bouleversée par les photos couleur du tsunami en début d’année : « si elles avaient été en noir et blanc, elles n’auraient pas été aussi fortes ».
Propos recueillis par Jac
À 26 ans, la jeune et jolie Sophie Hay est assistante de communication et photographe pour le magazine de la mairie de Saint-Brice-sous-forêt, la ville oû elle réside, dans le Val d’Oise. Elle est également web-master, écrivant pour des sites internet. C’est une fidèle adhérente du Club Belles Images de Sarcelles
que nous avons dernièrement présenté. Fidèle à Nikon, elle utilise le plus souvent un D100 numérique et
encore parfois son F90 argentique.

Expos Collective (Listing)
- Novembre 2002 : Glaz'Art, Paris.
Thème : David Cronenberg.
- Mars 2003 : Ananock, Paris.
Thème : Auto-portrait.
- Octobre 2003 : Glaz'Art, Paris.
Thème : David Lynch.
Article
Née le 16 mai 1978.
Vit et travaille en banlieue parisienne.
Membre du Club Photo de Sarcelles "Belles Images" de 2002 à 2005. Elle couvre surtout les festivals de cinéma tels que Cannes et Deauville.
Elle aime beaucoup faire des portraits. Que ce soit des stars comme David Lynch ou Pedro Almodovar ou bien des vieilles mamies, elle prend autant de plaisir à saisir leur regard.
Pratique beaucoup l'autoportrait.
A exposé à Paris sur : David Lynch à l'Olympia, la ville de New-York, des portraits d'écrivains réalisés au Salon du livre de Paris en 2002, David Cronenberg à Cannes, etc...
Article
Curieuse de rencontres nouvelles, passionnée d’art et de cinéma, Sophie Hay a débuté la photographie en juin 2001 par défaut. Ne pouvant s’acheter une caméra, elle a choisi de commencer à s’exprimer par l’image fixe, art plus accessible.
Ses premiers reportages et portraits, elle les a réalisés lors de concerts lui permettant de relier sa passion de l’image à celle de la musique. Puis, elle a associé la photo à son amour du 7ème art en allant aux Festivals de Cinéma (Cannes, Deauville) : elle y a rencontré des stars comme des inconnus, les a photographiés en établissant avec chacun un rapport de complicité et de sincérité. Elle est par ailleurs fascinée par les ambiances cinématographiques qui se dégagent de paysages urbains qu’elle a découverts à Nantes, Paris ou New-York, explorant aussi le thème des maisons abandonnées (Mortagne, Montaigu). Ce thème lui rappelle certains films comme « Shining » de Stanley Kubrick ou encore « Blairwitch Project » de Daniel Myrick et Eduardo Sanchez.
Autodidacte et spontanée, elle se sert de la photo comme un médium pour créer la rencontre. Aujourd’hui, elle se trouve davantage orientée vers le portrait d’artistes ou de personnages qui l’inspirent par la force qui émane de leur présence. Elle aime la photo tout simplement parce qu'elle peut capter des émotions et les retransmettre, les partager. Moyen de laisser une trace derrière elle ? Sans doute. Mais aussi, Sophie Hay rassemble ces traces parce qu’elle manque de confiance en sa propre mémoire. Son objectif vient en quelque sorte suppléer à la fragilité de sa mémoire défaillante.
« La photographie est pour moi un art thérapeutique. Cet art est un moyen d'apprendre à me connaître moi-même. Qui suis-je ? Comment me vois-je ? Comment vois-je les Autres ? Enfin, comment me voient-ils ? C'est très narcissique dans un sens. Mais le mot "MOI" n'existerait pas sans les mots "LES AUTRES". C'est vraiment en regardant les autres qu'on réalise qu'on existe et qu'on peut s'affirmer. Tout est lié aux rapports humains. Finalement, la photo, c'est aussi un moyen de communiquer. Parce qu'on est seul. Comme tout le monde ! Seul avec soi-même. » Parfois, elle se croit schizophrène... Elle ajoute : « A force de travailler sur sa propre image en réalisant de nombreux autoportraits, on n'a plus l'impression de travailler sur soi. Le moi est devenu quelqu'un d'autre. On finit par l'aimer. S'aimer. Pour mieux aimer les autres… » Elle conclut : « Je n'ai pas de messages particuliers à faire passer. La photographie me permet de plonger dans un univers différent du monde dans lequel je vis. J'arrive à voir la vie différemment. Et voir le monde d'une façon différente me permet de "mieux être" avec ce monde. »
Expos Solo (Listing)
- Avril 2004 : Salon du livre, Montaigu (85)
Thème : Les écrivains.
- Juin/Juillet 2004 : Centre Culturel Lionel Terray, Saint-Brice (95)
Thème : New-York City.
Avis et commentaires
