Sider Winkelkötter

Fabrice Winkelkötter

Né le 17 avril 1975 à LYON (RHÔNE)

Ma première vraie rencontre avec le dessin à l'âge de 6 ans.

Porter instinctivement les gribouillis de l'enfance comme

autant d'expressions du soi vers le crayonné,analytique,

bâtisseur de mondes intérieurs, sculpteur d'impossible,

matriciel de rêves.( oui, certains malheureux papiers peints de ma chambre en ont âprement fait les frais.)

Breton, Soupault avaient déjà frayé dans ces eaux

d'insouciance sans rives, leur bateau ivre de l'incandescence

du verbe, la flamboyance du sensible.

Partageant, dans l'ignorance de l'âge, la proximité de ces

cadavres exquis, j'ai grandi en graine avide du trait sans cesse

renouvelé.( Faut dire aussi que je ne savais pas quoi faire d'autre.)

Une urgence à dire le trait au secours de mes plaines, mes

montagnes,mes haillons et mes lances.

Vinrent mes compagnons de route, ignorants du temps

irréductible qui a passé.

Comprendre et ressentir la poétique fulgurante de Basquiat,

partager les ocres de solitude d'un Gauguin ignoré de tous,

baigner dans le tournoiement de la lumière de Monet,Lautrec,

Manet, affronter le Minotaure de Picasso dévorant les bases de

" la belle peinture ", me hisser dans la folie millimétrée de

Dali, prendre la mesure du génie de Da Vinci,la modernité

d'un Tiepolo, entrer par effraction dans le monde laconique,

suggestif et poignant d'Edward Hopper, accéder aux

agencements improbables de Magritte.

Une compagne, la bande dessinée,ses Combas, Di Rosa,

comme une langue nouvelle, devait enfin m'initier aux

alphabets de mes oeuvres, dans un foisonnement chromatique

le disputant à la douce tyrannie de la perspective, la

représentation de la matière,la précision du trait de Jakè,les couleurs de Puppa Zetô.

Univers où l'âpreté de la vie délaisse ses guenilles pour un

monde virtualisé, ritualisé dans ses invraisemblances harmoniques,

ses codes bousculant l'espace de la toile, espace intérieur contre espace

extérieur dans une cohabitation de tous les possibles.



Mon Parcours Artistique (Expositions)

-1995 Atelier "B" à Pézenas ( 34 ) du 21/11 au 5/12

-1996 Médiathèque de Pézenas ( 34 )

-1999 MJC de Fontaines sur Saône du 01/05 au 21/05

-1999 Le Manhattan 34 rue du Dauphiné Lyon 3e du 01/04 au 30/04

-1999 à 2000 Marché de la Création Lyon 1er

-2001 coloriste dans la société esquisse à Bron ( RHÔNE )

-2002 Place Sathonay Lyon 1er du 01/01 au 22/01

-2002 Le Manhattan Lyon 3e du 01/06 au 29/06

-2003 Marché de la Croix-Rousse Lyon 4e

-2004 Simandres ( RHÔNE ) du 29/11 au 30/11 Exposition collective ( 5 Artistes )

-2005 à l'Even'Art 84 rue Paul Bert Lyon 3e du 01/02 au 20/02

-2005 Le Manhattan Lyon 3e du 01/05 au 31/05

-2009 Le Toï-Toï Le Zinc à Villeurbanne du 06/03 au 08/04

-2009 rue Fesselles à Lyon 1er le 14/06

-2010 Galerie Vaubecour à Lyon 1er du 01/04 au 30/04

-2011 Le Manhattan Lyon 3e du 01/04 au 30/04

-2012 Exposition Permanente Le Manhattan Lyon 3e


Porter instinctivement les gribouillis de l'enfance comme

autant d'expressions du soi vers le crayonné, analytique,

bâtisseur de mondes intérieurs, sculpteur d'impossible,

matriciel de rêves.



Breton, Soupault avaient déjà frayé dans ces eaux

d'insouciance sans rives, leur bateau ivre de l'incandesence

du verbe, la flamboyance du sensible.

Partageant, dans l'ignorance de l'âge, la proximité de ces

cadavres exquis, j'ai grandi en graine avide du trait sans cesse

renouvelé.


Une urgence à dire le trait au secours de mes plaines, mes

montagnes,mes haillons et mes lances.

Vinrent mes compagnons de route, ignorants du temps

irréductible qui a passé.


Comprendre et ressentir la poétique fulgurente de Basquiat,

partager les ocres de solitude d'un Gauguin ignoré de tous,

baigner dans le tournoiement de la lumière de Monet,Lautrec,

Manet, affronter le minotaure de Picasso dévorant les bases de

" la belle peinture ", me hisser dans la folie millimétrée de

Dali, prendre la mesure du génie de Da Vinci,la modernité

d'un Tiepolo, entrer par effraction le monde laconique,

suggestif et poignant d'Edward Hopper, accéder aux

agencements improbables de Magritte.


Une compagne, la bande déssinée,ses Combas, Di Rosa,

comme une langue nouvelle, devait enfin m'initier aux,

alphabets de mes oeuvres, dans un foisonnement chromatique

le disputant à la douce tyranie de la perspective, la

représentation de la matière,la précision du trait de JAKÈ, les couleurs de PUPPA ZETÔ.


Univers où l'âpreté de la vie délaisse ses guenilles pour un

monde virtualisé, ritualisé dans l'espace de ma toile, espace

intérieur contre espace extérieur dans une cohabitation de tous

les possibles.

-1995 Atelier "B" à Pézenas ( 34 ) du 21/11 au 5/12

-1996 Médiathèque de Pézenas ( 34 )

-1999 MJC de Fontaînes sur Saône du 01/05 au 21/05

-1999 Le Manhattan 34 rue du Dauphiné Lyon 3e du 01/04 au 30/04

-1999 à 2000 Marché de la Création Lyon 1er

-2001 coloriste dans la société esquisse à Bron ( RHÔNE )

-2002 Place Sathonay Lyon 1er du 01/01 au 22/01

-2002 Le Manhattan Lyon 3e du 01/06 au 29/06

-2003 Marché de la Croix-Rousse Lyon 4e

-2004 Simandres ( RHÔNE ) du 29/11 au 30/11 Exposition collective ( 5 Artistes )

-2005 à l'Even'Art 84 rue Paul Bert Lyon 3e du 01/02 au 20/02

-2005 Le Manhattan Lyon 3e du 01/05 au 31/05

-2009 Le Toï-Toï Le Zinc à Villeurbanne du 06/03 au 08/04

-2009 rue Fesselles à Lyon 1er le 14/06

-2010 Galerie Vaubecour à Lyon 1er du 01/04 au 30/04

-2011 Le Manhattan Lyon 3e du 01/04 au 30/04

-2012 Exposition Permanente Le Manhattan Lyon 3e

- La différence entre un fou et moi c'est que moi je ne suis pas fou.Dixit Salvador Dali.
- Si le propre du sage c'est de ne rien faire d'inutile personne ne me surpassera en sagesse car je ne m'abaisse même pas aux choses utiles.Dixit P.E.Cioran
- S i le pouvoir c'est d'y croire je crois pouvoir.Dixit Moi

Je travaille exclusivement avec de la peinture acrylique ( hors mis quelques exceptions ).
Soit je commence par un crayonné que je peins ensuite,soit j'attaque directement aux pinceaux.