André Chavanne
André Chavanne
Un personnage en rupture de lui même. Il dit ne pas s’aimer. Une force de la nature sachant tout faire et avide de tout entreprendre . L’ancien prof de dessin devenu peintre à part entière. Une création originale où la matière devenu objet d’art tient souvent lieu de modèle. Un fort et un tendre à la fois, et essentiellement un homme qui nous parle et fait vibrer la toile de sensations qu’il nous fait partager.
Aujourd’hui nous découvrons en lui le peintre qui n’a pas fini de nous surprendre tant son audace va loin dans ce jeu qu’il se donne d’éclatement de la couleur pour nous dire : « Voyez comment c’est fabriqué ce matériel là et à quoi ça sert ? »
Il nous conduit dans l’univers de la ferraille et de la machinerie où se perçoit le bruissement du moteur et ce qui suscite un tel déploiement de mouvement et de bruit.. On reste médusé de sentir combien cette technique apparente est faite du savoir de l’homme, elle nous touche de près.
Beaucoup de nous mêmes sans doute, dans ce monde qui fait un peu ce que nous sommes comme produits d’une société.
Oui mais s’affirme aussi dans cette œuvre, la sensibilité d’André Chavanne car ce peintre-là est un être de générosité et de cœur et il nous le fait sentir.
Roger Pestourie
Tiré de « L’inspiration » Editions SANG D’ENCRE janvier 2006
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Biographie
André Chavanne
Un personnage en rupture de lui même. Il dit ne pas s’aimer. Une force de la nature sachant tout faire et avide de tout entreprendre . L’ancien prof de dessin devenu peintre à part entière. Une création originale où la matière devenu objet d’art tient souvent lieu de modèle. Un fort et un tendre à la fois, et essentiellement un homme qui nous parle et fait vibrer la toile de sensations qu’il nous fait partager.
Aujourd’hui nous découvrons en lui le peintre qui n’a pas fini de nous surprendre tant son audace va loin dans ce jeu qu’il se donne d’éclatement de la couleur pour nous dire : « Voyez comment c’est fabriqué ce matériel là et à quoi ça sert ? »
Il nous conduit dans l’univers de la ferraille et de la machinerie où se perçoit le bruissement du moteur et ce qui suscite un tel déploiement de mouvement et de bruit.. On reste médusé de sentir combien cette technique apparente est faite du savoir de l’homme, elle nous touche de près.
Beaucoup de nous mêmes sans doute, dans ce monde qui fait un peu ce que nous sommes comme produits d’une société.
Oui mais s’affirme aussi dans cette œuvre, la sensibilité d’André Chavanne car ce peintre-là est un être de générosité et de cœur et il nous le fait sentir.
Roger Pestourie
Tiré de « L’inspiration » Editions SANG D’ENCRE janvier 2006
- Nationalité: FRANCE
- Date de naissance : 1943
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Français
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Activité sur Artmajeur
Dernières Nouvelles
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La dilatation du drame
La dilatation du drame
Ce n’est pas le regard du poisson, le fish-eye cinématographique qui donne à voir le drame de l’existence dans la peinture d’André Chavanne. L’espace connaît au contraire une boursouflure, une anamorphose du référent qui exhibe la souffrance.
Plongée sur l’inquiétante enfant qui hante les lieux du désir, menace du feu que cache le casque du sapeur, crash du train dans la gare de Perpignan, les allusions cinématographiques et surréalistes composent les éléments de sa réalité.
Sur cet univers qui expose son mal, qui explose de son mal, André Chavanne pose l’étrange regard du poisson pris sous la surface de l’eau. Cette réalité devient un spectacle séparé de notre œil par l’écran de la toile : c’est ainsi que la truite perçoit, la menace du monde sous la surface de l’eau. Nous sommes dans l’instant où le temps va/vient de s’arrêter.
Instantané qui dit que l’œil du peintre travaille à travers l’œil de la camera. Le lissé des couleurs, la précision obsessionnelle du contour, la représentation fidèlement rétinienne sont tout à coup rongés par l’infime mais mortel insecte minutieusement gravé, là, dans l’espace de la toile qui enserre le spectateur dans l’angoissant étau de sa pulsion : voir l’évident secret de la mort.
Gérard Nicolas
septembre 1997
L'inspiration
André Chavanne
Un personnage en rupture de lui même. Il dit ne pas s’aimer. Une force de la nature sachant tout faire et avide de tout entreprendre . L’ancien prof de dessin devenu peintre à part entière. Une création originale où la matière devenu objet d’art tient souvent lieu de modèle. Un fort et un tendre à la fois, et essentiellement un homme qui nous parle et fait vibrer la toile de sensations qu’il nous fait partager.
Aujourd’hui nous découvrons en lui le peintre qui n’a pas fini de nous surprendre tant son audace va loin dans ce jeu qu’il se donne d’éclatement de la couleur pour nous dire : « Voyez comment c’est fabriqué ce matériel là et à quoi ça sert ? »
Il nous conduit dans l’univers de la ferraille et de la machinerie où se perçoit le bruissement du moteur et ce qui suscite un tel déploiement de mouvement et de bruit.. On reste médusé de sentir combien cette technique apparente est faite du savoir de l’homme, elle nous touche de près.
Beaucoup de nous mêmes sans doute, dans ce monde qui fait un peu ce que nous sommes comme produits d’une société.
Oui mais s’affirme aussi dans cette œuvre, la sensibilité d’André Chavanne car ce peintre-là est un être de générosité et de cœur et il nous le fait sentir.
Roger Pestourie
Tiré de « L’inspiration » Editions SANG D’ENCRE janvier 2006
historique
Naît-on dessinateur ?
Moi je le pense car à peine je commençais à marcher que je dessinais des oiseaux avec un bâton dans le sable. Puis il faut bien le dire, c’est aussi grâce à un curé que j’ai pu me perfectionner en travaux manuels, en peinture et en sculpture, lorsqu’ à 12 ans je fus envoyé en colonie de vacances à Beaujeu. C’est à ce moment-là que mes parents m’ont offert ma première boîte de peinture à l’huile ( j’ai encore quelques tubes de cette époque). J’ai beaucoup peint de fleurs. Et mes parents qui tenaient un café-restaurant m’ont demandé d’en peindre sur les vitres de la véranda du café.
J’ai ensuite réalisé quelques peintures de paysages, de bouquets, sur du contre-plaqué car mes parents trouvaient la toile trop cher ! J’ai retrouvé quelques travaux de cette époque .
Ensuite j’aurais aimé faire les Beaux Arts, mais pour mes parents ce n’était pas une école sérieuse, donc « tu seras bronzier d’art, mon fils ». C’est là que j’ai eu la chance de rencontrer l’homme qui va me redonner l’envie de dessiner et de peindre : mon prof Roger Gazeau qui par la suite va devenir mon collègue de travail et mon ami.
C’est aussi à cette période qu’un copain de travail, Bernard Lépine me fait connaître le peintre Dali.
Puis c’est l’armée ; départ pour l’Allemagne à Larh près de Fribourg où je me retrouve chauffeur d’ambulance, en permanence sur le taxiway pour attendre et sauver un pilote qui aurait mal atterrit. C’est arrivé quelques fois. C’est sans doute cette expérience qui m’inspira le choix des sujets de mes peintures. C’est aussi pour cela que je n’ai jamais pris l’avion !
De retour à la vie civile, je reprends mon travail de bronzier d’art. Je réalise des modèles de luminaires. Le dessin ne me quitte pas.
Un problème de santé m’oblige à séjourner à l’hôpital de La Sauvegarde où je rencontre le docteur Long. Je lui parle de ma passion : la peinture .
Professionnellement je me retrouve sur la touche, et pour m’occuper je me mets à faire des monotypes et j’en fais cadeau au personnel de la clinique qui s’est occupé de moi.
En 1967, je me mets à mon compte comme restaurateur de bronze et de céramique, et en septembre 1969 on me demande de devenir prof de bronze d’art au lycée des Tchécoslovaques. Cela dura 3 ans au bout desquels on supprima cette section pour la transformer en métal d’art.
C’est alors que je passe les concours et je deviens prof certifié en Arts appliqués.
Mais je me retrouve encore une fois sur la touche. En effet, mon fils me fait cadeau d’une varicelle et ne pouvant pas sortir je me mets à faire des copies de Chardin et de Renoir.
En 1982, je suis affecté au lycée Jean-Paul Sartre à Bron et ce jusqu'à ma retraite.
Plus tard, ayant vu la grande exposition Dali à Paris, j’achète le catalogue. Une toile va me relancer dans la peinture : c’est Le buste invisible de Voltaire. Voyant que j’étais capable de m’approcher du maître, je décide enfin de me lancer. L’accident ferroviaire de la gare de Lyon à Paris sera le thème de cette première peinture. Je mettrai 3 ans pour la réaliser.
C’est à ce moment que je rencontre Roger Pestourie président de l’APA. Il va me motiver à exposer à l’Agora de Bron.
Aujourd’hui, c’est encore grâce à Dali et la conférence que je lui ai consacré si j’ai retrouvé l’envie et me suis remis à peindre. C’est aussi grâce à une jeune journaliste du Progrès Virginie Delsol et son article à mon encontre si je reste motivé à poursuivre ma passion de toujours. Dali avait Amanda Lyre pour Muse, moi j’ai Virginie et je l’en remercie.
Mais la personne qui m’a le plus gâté et ma fait un plaisir immense, c’est ma grande fille Aurélie qui m’a composé un super site de pro. Je la remercie .
Vous pouvez la retrouver sur son site perso . h t t p : "slash slash "w w w. aureliechavanne . com slash
et si vous voulez qu’elle réalise votre site perso……… aureliechavanne "arobase" laposte. net
Je me remets au travail une toile m ‘attends .
article du progrès juin 2007
article sur le progrès de Lyon
Article
Ma première exposition en 1996. je peins à l'huile ou à l'acrylique. Mes thêmes de prédilection: les catastrophes,les accidents,les pompiers les accumulations de rebut, mais ce n'est jamais morbide et il y a toujours une touche d'humour.
Plus c'est compliqué plus je prends du plaisir, mais il me faut beaucoup de temps. C'est pour cela que ma collection est relativement faible, environ une douzaine d'oeuvres au format 40F.
Je pense que je colle à l'actualité et que j'espère faire réfléchir les humains.
Je me catalogue comme un hypersuréaliste, maintenant que je suis à la retraite je pense augmenter rapidement mon cheptel.