Écrits d'exil sous le dôme céleste (2022) Photographie par Ridha Dhib

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  • Ce travail est une "Open Edition" Photographie, Giclée / Impression numérique
  • Dimensions Plusieurs tailles disponibles
  • Plusieurs supports disponibles (Papier d'art, Impression sur métal, Impression sur toile)
  • Encadrement Encadrement disponible (Caisse américaine + sous verre, Cadre + sous verre acrylique)
  • État de l'œuvre L'oeuvre est en parfait état
  • Catégories Land Art Religion
Devant la coupole turquoise d'un monument religieux Bektachi à Qendër Bulgarec, en Albanie, la scène du 11 juin 2022 est une toile de contemplation. L'étape N° 87 de « Ex-tracés » a vu un passage de la Convention de Genève se matérialiser en braille sur une table de béton avec des éclats du même matériau, les coordonnées 40°39'18.5"N[...]
Devant la coupole turquoise d'un monument religieux Bektachi à Qendër Bulgarec, en Albanie, la scène du 11 juin 2022 est une toile de contemplation. L'étape N° 87 de « Ex-tracés » a vu un passage de la Convention de Genève se matérialiser en braille sur une table de béton avec des éclats du même matériau, les coordonnées 40°39'18.5"N 20°44'42.3"E immortalisant le lieu. Ici est inscrit : « …elle a quitté ou hors du… », une phrase suspendue dans le temps comme une réflexion sur le départ et l'exil.

Cette performance de 5232 km, de Paris à Mardin, a été un pèlerinage à rebours de la route des réfugiés. J'ai marqué chaque étape de ce voyage, laissant dans 11 pays une empreinte éphémère de solidarité et de mémoire. La table en béton, comme un autel à ciel ouvert, porte les mots qui racontent l'histoire des déplacements forcés, invitant à la réflexion dans le cadre paisible et sacré qui l'entoure.

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Né à Sousse en Tunisie en 1966, je suis diplômé de l'École des Beaux-Arts de Toulon et réside à Paris depuis 1991. Pendant longtemps, la peinture a été mon médium de prédilection avant que je n'embrasse[...]

Né à Sousse en Tunisie en 1966, je suis diplômé de l'École des Beaux-Arts de Toulon et réside à Paris depuis 1991. Pendant longtemps, la peinture a été mon médium de prédilection avant que je n'embrasse une pratique artistique plus hétérogène et rhizomatique. Depuis environ quinze ans, ma recherche plastique se concentre sur la libération de la ligne du plan. Ce travail a évolué pour intégrer une nouvelle dimension: la marche connectée. Celle-ci est devenue de plus en plus centrale à ma démarche artistique. Grâce à l'usage de mon smartphone, mon corps se transforme en un pinceau, traçant des lignes impalpables sur la surface de la terre. Le smartphone agit également comme une palette numérique, générant et compilant une variété de données. Le résultat est une œuvre en constante évolution, mutante et polymorphe. Elle oscille entre installations physiques et performances, matière palpable et données numériques, formant une carte à la fois rhizomatique et poétique.

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