Pya

PYA
Artiste peintre sculpteur

Mes débuts :

Dés que j’ai commencé ma carrière professionnelle j’ai éprouvé le besoin de retrouver les pinceaux de gouache de mes années lycéennes marquées par mon excellent professeur d’Arts Plastiques : le professeur Marcel BAISEAU du lycée Pothier d’Orléans.

J’ai commencé par le dessin rehaussé à la gouache avec le désir de mêler des sujets concrets, à l’abstraction et à la symbolique.
Puis, la gouache me paraissant trop « scolaire », je vins à la peinture à l’huile sur supports traditionnels (toiles, cartons toilés).
Mes premières toiles datent des années 82-84. Les sujets y étaient très figuratifs, avec la recherche de l’élément « étrange » soulignant la beauté des sujets.
La vierge aux pieds rouges en est un exemple (1984).


Le temps de la recherche :

Parvenu à ce que j’estimais, à l’époque, être la limite de ma technique, j’abordais l’huile et me mis dés cette période en quête de mes couleurs. Le vert m’attirait mais je luttais pour éviter son emprise et sa redondance dans chacun de mes travaux, comme on évite un ami trop encombrant.
J’utilisais alors les composantes de mon « vert ».
Jaune et bleu se partagèrent dés lors l’espace de mes toiles.

Le ton était donné… Ma couleur délivrée de ses obsessions laissait libre cours aux miennes. L’acrylique se mélangea à l’huile, puis la remplaça progressivement, me permettant plus d’audaces.

La joie de vivre, de croire, d’exister, d’aimer.


Le temps des symboles :

Mon origine méditerranéenne assurant le côté volubile de mes espaces à peindre, la recherche de simplicité commença à me hanter.
Je relus donc mes travaux plus anciens, m’apercevant que le trait devançait le point et l’inverse dans une lecture de gauche à droite ou de droite à gauche.
La lettre qui commença à me plaire d’une façon récurrente fut la lettre hébraïque « CHINE » ou « CINE » suivant que le point devance la lettre ou la lettre devance le point.




Le temps des inclusions :

Lorsque mon premier téléphone cellulaire vint à rendre l’âme, je ne pus me résoudre à le jeter. Venu de l’enfance ce besoin de conserver par « peur de manquer », me fit garder cet objet inanimé ainsi que mon premier jeu d’échecs électronique tombé en pamoison deux ans après son acquisition.
Ils prirent place sur des odes à la Liberté, à l’Espoir : 1994



Ce furent alors des sources d’inspiration, complétant ainsi mon langage… Ces matériaux « récupérés » contenaient leur vécu, ils imprimaient à la toile l’histoire qu’ils contenaient.
Il me fallut conserver d’une façon sélective, puis inclure à ma peinture, ces objets passés, les coller ou les visser à leur support pour une nouvelle vie, un étrange dialogue avec le spectateur.
1995 1995 1996 2004



Des inclusions aux sculptures-structures :
Un passage rapide par la sculpture sur argile : 1992



Puis sur bois.



Ou sur pierre.




En 2004, j’assemblais par chauffage des plaques de résines dédiées à l’informatique et supports de mémoires, désireux de chercher une voie utile pour ces matériaux que j’avais encore épargnés de la casse.
Un ami sculpteur : feu Georges BONNET dit « le compresseur » ayant travaillé avec le sculpteur César, m’invita à exposer le résultat de ces travaux prés de ses compressions au Salon FEDEREC à l’hôtel Intercontinental à Paris en Novembre .2004
Cette improbable rencontre avec « le compresseur » qui me surnomma pour l’occasion : « l’étireur » par référence à ma technique d’étirement et de soufflage des résines, m’encouragea dans ma démarche.
J’abandonnais pour un temps mes pinceaux pour des chalumeaux et des pinces. Je travaillais dans le feu et l’eau, ce qui philosophiquement complétait à merveille ma démarche et ajoutait du sens à mes gestes.
J’obtins ainsi une matière transparente que je nomme cristal de résine, ou verre de résine, qui doit se travailler très vite car elle contient des métaux sous la forme de film d’or ou d’argent, dont la fusion à des températures données me procure les couleurs ocres, brunes, bleues et vertes .
Mes assemblages toujours soudés, me permettaient de varier les volumes.



Des sculptures, des broches composées de bijoux brisés, inutilisables-réutilisés, des mezouzoth prirent ainsi naissance dans une histoire racontée sans texte, avec seulement les objets, leurs reflets émouvants, leur puissance évocatrice, leurs couleurs.

Une galeriste parisienne Dominique REMOND, peintre de talent, découvrit mon travail et me proposa d’exposer dans sa galerie du Marais, rue Ste Anastase à Paris.
D’exposition en exposition, je montre une évolution de mes travaux dont les formats s’agrandissent.




Mes recherches ne s’arrêtent pas là puisque depuis 6 mois je reviens à la toile et j’y fais entrer la résine informatique par coulée à chaud directement sur la toile peinte, encouragé dans ce sens par LE CERCLE qui regroupe six créateurs d’art en perpétuelle évolution.



















Les expositions de PYA

Expositions de Peintures
2003. Ecoles de l’espoir.
Espace Drouot Montaigne.
2004. Mairie du XI éme Paris.
2008. Membre du CERCLE
Exposition Wahoo-Club.Porte Maillot. Paris
2009, NANCAY en BERRY avec LE CERCLE
2009-10 Galerie TRETYAKOF,MOSCOU

Exposition de Sculptures
2004. Salon FEDEREC.
Hôtel Intercontinental.
2005. Galerie ART et MISS.
2006. Galerie THULLIER.
2007. Galerie ART et MISS.
2008. Galerie ART et MISS.
2009. Art moderne à NANCAY
2009. ARTCURIAL .Vente Ecoles de l’Espoir.
2009-10 Galerie TRETYAKOF.MAISON des PEINTRES RUSSES à MOSCOU
2010. Drouot Montaigne.Vente au profit des sinistrés d'Hâïti par Me Cornette de St Cyr.
Exposition de bijoux
2006. Galerie THULLIER.
2007/2008. Galerie ART et MISS.

Site en ligne :
Téléphone : 0662056586
Adresse email :