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baala jean-claude • 1 obra
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PORTRAIT
de la Guadeloupe aux musées de Florence
Baala Samba a vu le jour à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe.[...]
PORTRAIT
de la Guadeloupe aux musées de Florence
Baala Samba a vu le jour à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. L’identité de cet artiste attachant s’est forgée entre la générosité des forêts tropicales, la douceur des plages de sable blanc et la force des rythmes de Gro Ka.
Rebelle à l’enseignement académique, cet autodidacte va s’improviser tour à tour, barman, acteur et goûter au plaisir du voyage lors de son premier départ pour la Métropole en 1976. Au cours de ses déambulations dans le sud de l’Europe, il découvre l’Italie et ses splendides musées florentins regorgeant de trésors de la Renaissance, l’Espagne et ses Maîtres sacrés tels Goya et Vélasquez.
Devant cette profusion de créations, il s’interroge. Aurait-il découvert une voie ? C’est à Paris, sur les rives de la Seine, que son destin artistique va se jouer. Lors d’une exposition itinérante, il découvre la période cubiste du Maître de Mougins. Le sort en est jeté, il sera peintre ; lui ; l’autodidacte, décide de s’inscrire dans une école d’Art, Place des Vosges à Paris.
Après quatre années d’apprentissage où il consacre la majeure partie de son temps libre à l’étude des objets mis en situation, champs pictural ouvert par le nouveau réalisme, il s’oriente vers la décoration d’intérieur (trompe-l’œil, faux marbre, etc… ), qui chez Samba devient une décoration intérieure. Baala samba accumule les rencontres avec des artistes de tous les horizons n’hésitant pas à les inviter dans sa galerie, afin d’exposer avec lui.
DÉMARCHE ARTISTIQUE
Qu’est-ce qui peut être vu et qui mérite que l’on y plonge son regard en quête de la vérité de l’instant ? C’est cela que mes yeux et mon cœur recherchent.
Dans un premier temps, je décidai de sortir certains objets du cimetière où l’habitude et la faiblesse humaine jettent tout ce qui a cessé de lui être utile et dont elle ne trouve pas usage. Donner à ces objets une nouvelle vie et à ceux qui voudraient les regarder une nouvelle chance. Je créai en explorant mon imaginaire et en dévoilant les matériaux les plus simples, tels que : la terre, le sable, le bois, des scènes dont les reliefs offraient la possibilité d’un voyage intérieur. Je décidai, par une série de vitraux en papier de remplacer la lumière du soleil par la lumière du regard intérieur.
Après la matière, les formes et les couleurs, je décidai d’ouvrir l’instant vers le passé et l’avenir, par le vieillissement des surfaces.
Il en résulte des œuvres instinctives, violentes, mettant en exergue des matériaux utilisés. Sur le sable, réparti généreusement sur la toile, vient adoucir comme une lumière du regard intérieur, l’âpreté des reliefs.
Aujourd’hui, par la réunion de ces différentes approches, je continue de proposer à mes semblables une expérience de vie qui mènerait à la sérénité...
SAMBA
l'enfant de Capester
"Nos ancêtres les Gaulois" : cette petite phrase apparemment anodine fit naître chez SAMBA, natif de la Guadeloupe, une solide aversion pour toute forme d'enseignement académique. Dès lors, son identité se forme entre la générosité des forêts tropicales, la douceur des plages de sable blanc et la force des rythmes du Gro ka.
Samba vit son enfance et son adolescence à Capester, en Guadeloupe, jusq'en 1970. Pour gagner sa vie, il s'improvise plongeur, serveur, acteur d'un jour et barman. La chance lui sourit quand il remplace au pied levé l'animateur d'une boîte "branchée" de la Caraïbe. Là, il entame une fulgurante carrière de disc-jockey qui l'amène à côtoyer les stars du show biz de passage dans les îles. Mais, lassé de cette vie faite de stress, de strass et de paillettes, SAMBA disparaît sur la pointe des pieds et s'envole pour la France, avec pour tout bagage ses papiers d'identité.
Nous sommes en 1976. La vague flower power passée depuis longtemps, mais "faire la route" est encore le meilleur moyen pour lui de connaître du vagabondage cher à Jack KEROUAC.
Au cours de ses déambulations dans le sud de l'Europe, il découvre l'Italie et ses splendides musées florentins regorgeant de trésors de la Renaissance, l'Espagne et ses monstres sacrés, tels GOYA, VELASQUEZ. Devant cette profusion de créations, il s'interroge : aurait-il découvert sa voie ? C'est à Paris, sur les rives de la Seine, que son destin artistique va se jouer. Lors d'une exposition itinérante, il découvre la période cubiste du MAÎTRE DE MOUGINS. Le sort en est jeté : il sera peintre ; lui, l'autodidacte, décide de s'inscrire dans une école d'art, place des Vosges, à Paris.
Commencent alors, quatre longues années d'apprentissage et de sacrifices, car il lui faut travailler dans la journée et peindre la nuit. Il consacre la majorité de son temps libre à l'étude des objets mis en situtation, champ pictural ouvert par le NOUVEAU REALISME. Mais, là où ce mouvement tendait à reléguer les objets dans une forme d'anonymat, lui, tente de leur restituer un sens en donnant une nouvelle vie, une nouvelle chance à ceux que notre faiblesse humaine nous entraîne à jeter quand ils ont cessé d'être utiles.
Ainsi bois, cuir, drapés, sable posés à même la toile ne sont pas agencés en fonction des règles esthétiques établies mais mis en scène... Sorte d'invitation au voyage intérieur, symboles qui nous renvoient à l'histoire de BAALA SAMBA.
Il en résulte des oeuvres instinctives, violentes, mettant en exergue les matériaux utilisés. Seul le sable réparti généreusement sur la toile vient adoucir comme une lumière du regard intérieur l'âpreté des reliefs.
Ma vision de l'art
Mon sentiment est que les hommes ne savent pas voir, toucher, sentir les êtres et les objets qui les entourent. Nous n'échappons pas à la méprise ou à l'indifférence de l'autre. Qu'est - ce qui peut pourtant être vu - et qui mérite que l'on y plonge son regard, en quête de la vérité de l'instant ? C'est cela que mes yeux et mon coeur recherchent.
Dans un premier temps je décidais de sortir certains objets du cimetière où l'habitude et la faiblesse humaine jettent tout ce qui a cessé de lui être utile et ce dont elle ne trouve pas l'usage. Donner à ces objets une nouvelle vie et à ceux qui voudraient les regarder, une nouvelle chance.
Puis j'explorais mon imaginaire de manière plus personnelle, et je créais de scènes dont les reliefs offraient la possibilité d'un voyage intérieur et la découverte des illusions qui nous poussent à occuper l'espace. J'utilisais beaucoup à l'époque le drappé, qui dévoilait les matériaux les plus simples, la terre, le sable, le bois.
Je décidais ensuite de remplacer la lumière du soleil par la lumière du regard intérieur. Cela conduisit à une série de vitraux en papier kraft que les yeux devaient traverser pour que le sujet devienne transparent.
Nouvelle étape, après la matière, les formes et les couleurs, je partis à la découverte du temps, et décidais d'ouvrir l'instant à la fois vers le passé et l'avenir. Je travaillais alors le vieillissement des surfaces, l'illusion des dimansions et de la présence.
Aujourd'hui, je pars pour une réunion de ces différentes approches, et je continue à proposer à mes semblables une expérience de la vie qui nous mènerait à la sérénité.
© textes écrits en collaboration avec
Jean-Louis GALOPIN
de la Guadeloupe aux musées de Florence
Baala Samba a vu le jour à Pointe-à-Pitre en Guadeloupe. L’identité de cet artiste attachant s’est forgée entre la générosité des forêts tropicales, la douceur des plages de sable blanc et la force des rythmes de Gro Ka.
Rebelle à l’enseignement académique, cet autodidacte va s’improviser tour à tour, barman, acteur et goûter au plaisir du voyage lors de son premier départ pour la Métropole en 1976. Au cours de ses déambulations dans le sud de l’Europe, il découvre l’Italie et ses splendides musées florentins regorgeant de trésors de la Renaissance, l’Espagne et ses Maîtres sacrés tels Goya et Vélasquez.
Devant cette profusion de créations, il s’interroge. Aurait-il découvert une voie ? C’est à Paris, sur les rives de la Seine, que son destin artistique va se jouer. Lors d’une exposition itinérante, il découvre la période cubiste du Maître de Mougins. Le sort en est jeté, il sera peintre ; lui ; l’autodidacte, décide de s’inscrire dans une école d’Art, Place des Vosges à Paris.
Après quatre années d’apprentissage où il consacre la majeure partie de son temps libre à l’étude des objets mis en situation, champs pictural ouvert par le nouveau réalisme, il s’oriente vers la décoration d’intérieur (trompe-l’œil, faux marbre, etc… ), qui chez Samba devient une décoration intérieure. Baala samba accumule les rencontres avec des artistes de tous les horizons n’hésitant pas à les inviter dans sa galerie, afin d’exposer avec lui.
DÉMARCHE ARTISTIQUE
Qu’est-ce qui peut être vu et qui mérite que l’on y plonge son regard en quête de la vérité de l’instant ? C’est cela que mes yeux et mon cœur recherchent.
Dans un premier temps, je décidai de sortir certains objets du cimetière où l’habitude et la faiblesse humaine jettent tout ce qui a cessé de lui être utile et dont elle ne trouve pas usage. Donner à ces objets une nouvelle vie et à ceux qui voudraient les regarder une nouvelle chance. Je créai en explorant mon imaginaire et en dévoilant les matériaux les plus simples, tels que : la terre, le sable, le bois, des scènes dont les reliefs offraient la possibilité d’un voyage intérieur. Je décidai, par une série de vitraux en papier de remplacer la lumière du soleil par la lumière du regard intérieur.
Après la matière, les formes et les couleurs, je décidai d’ouvrir l’instant vers le passé et l’avenir, par le vieillissement des surfaces.
Il en résulte des œuvres instinctives, violentes, mettant en exergue des matériaux utilisés. Sur le sable, réparti généreusement sur la toile, vient adoucir comme une lumière du regard intérieur, l’âpreté des reliefs.
Aujourd’hui, par la réunion de ces différentes approches, je continue de proposer à mes semblables une expérience de vie qui mènerait à la sérénité...
SAMBA
l'enfant de Capester
"Nos ancêtres les Gaulois" : cette petite phrase apparemment anodine fit naître chez SAMBA, natif de la Guadeloupe, une solide aversion pour toute forme d'enseignement académique. Dès lors, son identité se forme entre la générosité des forêts tropicales, la douceur des plages de sable blanc et la force des rythmes du Gro ka.
Samba vit son enfance et son adolescence à Capester, en Guadeloupe, jusq'en 1970. Pour gagner sa vie, il s'improvise plongeur, serveur, acteur d'un jour et barman. La chance lui sourit quand il remplace au pied levé l'animateur d'une boîte "branchée" de la Caraïbe. Là, il entame une fulgurante carrière de disc-jockey qui l'amène à côtoyer les stars du show biz de passage dans les îles. Mais, lassé de cette vie faite de stress, de strass et de paillettes, SAMBA disparaît sur la pointe des pieds et s'envole pour la France, avec pour tout bagage ses papiers d'identité.
Nous sommes en 1976. La vague flower power passée depuis longtemps, mais "faire la route" est encore le meilleur moyen pour lui de connaître du vagabondage cher à Jack KEROUAC.
Au cours de ses déambulations dans le sud de l'Europe, il découvre l'Italie et ses splendides musées florentins regorgeant de trésors de la Renaissance, l'Espagne et ses monstres sacrés, tels GOYA, VELASQUEZ. Devant cette profusion de créations, il s'interroge : aurait-il découvert sa voie ? C'est à Paris, sur les rives de la Seine, que son destin artistique va se jouer. Lors d'une exposition itinérante, il découvre la période cubiste du MAÎTRE DE MOUGINS. Le sort en est jeté : il sera peintre ; lui, l'autodidacte, décide de s'inscrire dans une école d'art, place des Vosges, à Paris.
Commencent alors, quatre longues années d'apprentissage et de sacrifices, car il lui faut travailler dans la journée et peindre la nuit. Il consacre la majorité de son temps libre à l'étude des objets mis en situtation, champ pictural ouvert par le NOUVEAU REALISME. Mais, là où ce mouvement tendait à reléguer les objets dans une forme d'anonymat, lui, tente de leur restituer un sens en donnant une nouvelle vie, une nouvelle chance à ceux que notre faiblesse humaine nous entraîne à jeter quand ils ont cessé d'être utiles.
Ainsi bois, cuir, drapés, sable posés à même la toile ne sont pas agencés en fonction des règles esthétiques établies mais mis en scène... Sorte d'invitation au voyage intérieur, symboles qui nous renvoient à l'histoire de BAALA SAMBA.
Il en résulte des oeuvres instinctives, violentes, mettant en exergue les matériaux utilisés. Seul le sable réparti généreusement sur la toile vient adoucir comme une lumière du regard intérieur l'âpreté des reliefs.
Ma vision de l'art
Mon sentiment est que les hommes ne savent pas voir, toucher, sentir les êtres et les objets qui les entourent. Nous n'échappons pas à la méprise ou à l'indifférence de l'autre. Qu'est - ce qui peut pourtant être vu - et qui mérite que l'on y plonge son regard, en quête de la vérité de l'instant ? C'est cela que mes yeux et mon coeur recherchent.
Dans un premier temps je décidais de sortir certains objets du cimetière où l'habitude et la faiblesse humaine jettent tout ce qui a cessé de lui être utile et ce dont elle ne trouve pas l'usage. Donner à ces objets une nouvelle vie et à ceux qui voudraient les regarder, une nouvelle chance.
Puis j'explorais mon imaginaire de manière plus personnelle, et je créais de scènes dont les reliefs offraient la possibilité d'un voyage intérieur et la découverte des illusions qui nous poussent à occuper l'espace. J'utilisais beaucoup à l'époque le drappé, qui dévoilait les matériaux les plus simples, la terre, le sable, le bois.
Je décidais ensuite de remplacer la lumière du soleil par la lumière du regard intérieur. Cela conduisit à une série de vitraux en papier kraft que les yeux devaient traverser pour que le sujet devienne transparent.
Nouvelle étape, après la matière, les formes et les couleurs, je partis à la découverte du temps, et décidais d'ouvrir l'instant à la fois vers le passé et l'avenir. Je travaillais alors le vieillissement des surfaces, l'illusion des dimansions et de la présence.
Aujourd'hui, je pars pour une réunion de ces différentes approches, et je continue à proposer à mes semblables une expérience de la vie qui nous mènerait à la sérénité.
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