Philippe Reyt

J'apprends que je suis sélectionné pour la phase finale du prix Arte Laguna dans la catégorie dessin numérique. A ce stade, nous sommes 18, dont 3 Français. Nous serons 5 après la finale, à exposer à l'arsenal de Venise en mars prochain. C'est une jolie nouvelle…

Achevé ce matin, l'immeuble-pont du quartier de Foncillon, à Royan, et sa perspective sur le Palais des Congrès… C'est le 25e portrait au trait de Royan années cinquante ; tous sont visibles ici : https://www.phrstudio.fr/accueil/collections/noir-blanc/

Si vous êtes en vacances à Royan, PHRstudio vous offre une jolie carte postale pour vous permettre de renouer avec cette tradition tout de même plus sympa pour celui qui la reçoit que le tweet ou le SMS tous utilisateurs… A retirer à partir du 20 juillet à la galerie Art52, 52, avenue de la Grande Conche, où chez les commerçants participants.

Dans le cadre d'un projet avec la municipalité de Royan, je parcours les rues de la ville à la recherche des perles architecturales des années 50. Je suis tombé sur ce trésor : …une petite villa fifties dans son jus, toute mal entretenue. Dans dix ans, elle vaudra de l'or, ou bien il n'en restera plus rien. Tous les codes du modernisme si recherché sont là : claustra, pergola, passerelle, escalier extérieur et fers forgés. Tout est d'époque, jusqu'aux huisseries percées de hublots et aux ferronneries dont une partie déjà a été mangée par la rouille. Et puis, elle s'appelle "Graziella", si avec ça vous n'avez pas tout le cinéma italien des années cinquante qui vous saute au visage… Antonioni, Pasolini, Visconti, Fellini… Et la belle Lollobrigida…

Vue aujourd'hui, une belle page dans le magnifique magazine de déco "Côté Ouest" sur mes illustrations royannaises et le livre Royan Nayor aux éditions du Croît Vif. Après "Living", "Midi en France" et "Le Moniteur du BTP", l'architecture fifties ne laisse visiblement pas indifférent.