Petra Schubert Lechner
*Peinture *Sculpture *Land Art
Je peins depuis toujours pour raconter ce que je ne peux pas exprimer avec les mots, parfois même les mots me provoquent des maux alors que les couleurs me servent mieux. Je peins dans l’instant présent avec toute sa beauté âpre, en larmes de joie et de douleur. Je peins aussi ce que le temps m’apporte d’alluvions se posant en strates dans les paysages de ma mémoire; en somme je tente de transformer le chaos primordial en revenant à l’intuition et aux sensations. Mes créations montrent la beauté en mutation et nouent un dialogue poétique avec Mère Terre dans une approche délicate et respectueuse. Mon chant à la nature propose un regard tendre - plein d’espoir et d'amour - .
Odkryj współczesne dzieła autorstwa Petra Schubert Lechner, przeglądaj najnowsze dzieła i kupuj online. Kategorie: współcześni artyści francuscy. Domeny artystyczne: Malarstwo, Rzeźba. Rodzaj konta: Artysta , członek od 2006 (Kraj pochodzenia Niemcy). Kup najnowsze prace Petra Schubert Lechner na ArtMajeur: Petra Schubert Lechner: Odkryj wspaniałe dzieła współczesnych artystów. Przeglądaj dzieła, kupuj oryginalne dzieła sztuki bądź odbitki i wysokiej jakości wydruki.
Ocena artysty, Biografia, Studio artysty:
Terre et Ciel • 3 Dzieła
Pokaż wszystkie- Revenir à la peinture, c’est revenir à l’intuition, revenir aux sensations, à une existence pleine de vie, à la vie elle-même, c’est revenir à l’instant présent, à cet éternel instant présent.
- Revenir à la peinture, c’est se libérer des verbiages, rendre le concept au langage, c’est peindre là où le langage ne suffit plus, commencer à peindre là où l’on a fini de parler.
- Revenir à la peinture, parfaitement simple, bien sincère, éloignée des modes.
Extrait du livre "Pour une autre esthétique" de Gao Xingjian
Coquelicot et Compagnie • 9 Dzieła
Pokaż wszystkieLe chemin de celles qui marchent la tête haute. Coquelicots, bleuets, marguerites … elles sont toujours debout, elles sont encore debout ces fleurs sauvages, ces mauvaises herbes si mal aimées et si mal traitées. Je crée en interprétation libre ces Fleurs-Sœurs en réinsérant par un geste créateur des déchets ménagers et industriels dans un nouveau cycle de vie.
Paysages géologiques de la mémoire • 13 Dzieła
Pokaż wszystkieDanses cosmiques • 9 Dzieła
Pokaż wszystkieJeux interplanétaires • 10 Dzieła
Pokaż wszystkie°Dialogue °Dialog • 1 Dzieło sztuki
Pokaż wszystkieEckhart Tolle
Ce chemin a-t-il un coeur? • 7 Dzieła
Pokaż wszystkieReflexions sur les droits de l'Homme au Tibet > 1997 • 9 Dzieła
Pokaż wszystkieJOSE SARAMAGO, Prix Nobel 1998 de littérature, a dit : « Les Indiens du Chiapas ne sont pas les seuls humiliés et offensés de ce monde : en tous temps et en tous lieux, quelles que soient sa race, sa couleur, ses coutumes, sa culture, sa croyance religieuse, l’être humain que nous nous targuons d’être a toujours su humilier et offenser ceux qu’avec une triste ironie il continue à appeler ses semblables ».
Uznanie
Biografia
*Peinture *Sculpture *Land Art
Je peins depuis toujours pour raconter ce que je ne peux pas exprimer avec les mots, parfois même les mots me provoquent des maux alors que les couleurs me servent mieux. Je peins dans l’instant présent avec toute sa beauté âpre, en larmes de joie et de douleur. Je peins aussi ce que le temps m’apporte d’alluvions se posant en strates dans les paysages de ma mémoire; en somme je tente de transformer le chaos primordial en revenant à l’intuition et aux sensations. Mes créations montrent la beauté en mutation et nouent un dialogue poétique avec Mère Terre dans une approche délicate et respectueuse. Mon chant à la nature propose un regard tendre - plein d’espoir et d'amour - .
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Obywatelstwo:
NIEMCY
- Data urodzenia : 1951
- Domeny artystyczne:
- Grupy: Współcześni Artyści Niemieccy
Bieżące i Nadchodzące wydarzenia artystyczne
Wpływy
Szkolenie
Wartość artysty potwierdzona certyfikatem
Osiągnięcia
Aktywność na ArtMajeur
Aktualności
Wszystkie najnowsze wiadomości współczesnego artysty Petra Schubert Lechner
Petra Schubert - Unir par Jean-Paul Gavard-Perret
Etrange poésie que celle des oeuvres de Petra Schubert.L'artiste est prête à révéler la nature- à être un passeur- pour restituer un dialogue poétique avec elle.
Celle-là à travers sa “trivialité positive” (Baudelaire) ou sa mutation se trouve soudain pérennisée par l'aléa. Ce dernier n'est pas aléatoire et ne se veut en rien iconoclaste par rapport au lieu où il est inséré. « Depuis toujours, mon interprétation picturale est basée sur l'interaction, l'échange avec la nature et l'exploration de la mémoire personnelle et collective » écrit celle qui fait sienne phrase de l'anthropologue indien Ajit Mookerjee : « Pour l'artiste comme pour celui qui la contemple, l'oeuvre représente un chemin vers la vérité et la réalisation de soi ».
Reprenant dans diverses cultures le symbolisme des couleurs Petra Schubert par la diversité de ses techniques - huile, acrylique, pastel, aérographe, collage, relief, sculpture - casse le silence du monde voire du cosmos pour sortir l’être de son engloutissement. Du travail émerge la volupté de formes simples et des couleurs vives souvent à fort contraste. Elles créent divers types de métamorphoses du proche (« coquelicots ») au lointain (« paysages géologiques ») en des dialogues plastiques profonds. Surgit chaque fois une aube qui ramène la nuit au jour.
Le vivant s’incorpore fantasmatiquement à la matière dans ce retour. Il devient paradoxalement un pas en avant. Le monde échappe à l’obscur en des confins inconnus. De la mémoire de l’artiste remontent des images complices, des mains offertes, des secrets. Tout un substrat traumatique se retire. Etrangère à la résignation l’œuvre file vers l’accomplissement d’un désir et d’une raison. Pour cela Petra Schubert garde toujours une bougie qui danse dans sa main. L'ombre dans laquelle elle ne cesse de pénétrer s’écorne, se restreint. Les suites d’émergences deviennent des traces, des indices riches de promesses. Elles remontent aux sources du vivant.
Créer revient à participer à la fascination que la vie suscite. L'œuvre - de la chair des coquelicots aux minéralités d'improbables horizons - transforme la vision en une expérience cosmique. Aimant à rêver qu'un jour nous trouverons en nous réveillant toute l'atmosphère colorée par de merveilleuses coulées vertes, rouges, bleues, l'artiste invente des appels de vallée à vallée, des bains orientaux au milieu d'une brume absurde que la couleur elle-même à la fois dilue et répand. Elle sait nous faire tâtonner dans un air parfois rouge sang et parfois bleu pétrole.
Petra Schubert crée donc un monde de défi dans lequel elle réalise des infiltrations apaisantes. Une osmose s'en dégage. Elle laisse rayonner un univers de formes et de lumière qui font s'interpénétrer et s'éclairer réciproquement deux réalités. La clarté colorée se répand pour l'érection d'un monde commun à tous les êtres, un monde où les mannequins de De Chirico se mettraient en marche parmi nous tandis qu'au détour d'un pan de mur rouge pourrait bien se découvrir bientôt la tête d'une femme que Magritte nomma la mémoire.
Il nous faut donc suivre l'injonction de l'œuvre afin d'aborder ses territoires inconnus, ses fleurs et ses paysages ouverts à tous les vents et où nous pouvons suivre des trajectoires presque intemporelles. L'artiste est une de celles qui dépassent ce point où se méfier des images cesse d'avoir un sens. Avec elle (re)commence un poème cosmique. Il prouve que les images ne vont jamais trop loin. Il faut donc imaginer Petra Schubert comme la vigie de minuits polaires. Ceux-ci embrassent autre chose qu'une condition terrestre car l'art repousse l'espace afin de façonner un voyage sans fin.
Nous pénétrons de la sorte un étrange séjour : on erre dans un va-et-vient entre le proche et le lointain. Chaque oeuvre de l'artiste pèse sur notre séjour terrestre par les espaces poétiques qu'elle élabore en son cortège de lointains dans le réel. Son horizon devient béant même si pourtant des dimensions le commandent en des couleurs qui signifient à la fois des bords et des débordements. Nous dégageant de notre sol, de notre lieu, la créatrice entraîne en son génie du lieu pour une épiphanie qui fait signe et appelle la paix.
Jean-Paul Gavard-Perret
Professeur à l'Université de Savoie et critique d'art
Artykuł
De 1978 à maintenant, j’ai exposé mes oeuvres dans de nombreuses galeries et salons en France, en Allemagne, en Autriche et au Musée d’Art de Kyoto au Japon.
Je vis enfin dans ma vallée préférée dans les Hauts Cantons, sous l’œil bienveillant de la montagne de lumière, le Caroux, le cœur précieux du Parc Régional du Haut Languedoc.
D’origine allemande, vivant depuis plus de trente ans dans le sud de la France, ma joie et mon utilité je les trouve aussi dans le partage de mon savoir faire de peintre plasticienne. C’est pourquoi j’ai animé de nombreux projets à vocation artistique auprès des enfants. Et actuellement je propose surtout la formation pour les adultes qui sont en relation avec les enfants. Vous trouverez des plus amples détails sur mes cours en cliquant sur .
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Pourquoi met-on toujours les créateurs dans des cases? Pendant le Bauhaus existait la pluridisciplinarité,100 ans ont passé. …
J’ai été designer textile, styliste, je suis surtout peintre et depuis toujours. La lumière des couleurs me procure des sensations océanes. « I am in color » imprégnée jusqu’au cou. J’avais des frissons de couleurs en séjournant en Inde. Les belles femmes indiennes, si magnifiques et si dignes, nous montrent chaque jour la beauté de la vie qui va.
Est-ce que je fais de l’art singulier, de l’art abstrait ou de l’art tout court ? Je n’arrive pas à me contenter d’un seul style, d’une seule façon de m’exprimer. En même temps ou successivement, je peins sur des thèmes, des variations qui cherchent à transcender les expériences de ma vie. Être « in color » est pour moi vivre dans l’instant présent avec toute sa beauté âpre, en larmes de joie et de douleur. Et montrer la réalité du monde coloré qui nous entoure et du temps des rêves.
Mon interprétation picturale est basée sur l’interaction, l’échange avec la nature et l’exploration de la mémoire personnelle et collective. Est-il possible que tout ce que l’Homme peut inventer, imaginer, créer, soit déjà présent dans la nature en tant qu’archétype, en tant qu’idée originelle ?
Des ouvertures sur des cultures et des philosophies orientales m’ont fait connaître leur système du symbolisme des éléments et des couleurs. Il montre la diversité des analogies qui existent entre les formes élémentaires et notre propre vécu: sensations, lieux, atmosphères, temps, couleurs. Aucun aspect de notre monde n’est exclu. Ces rencontres pluri-culturelles se sont révélées être une re-connaissance pour moi qui, depuis des années déjà, cherche à montrer la réalité colorée des sensations premières.
Donc, inspirée par des lectures, des voyages et des rencontres, la phrase de l’anthropologue indien Ajit Mookerjee m’ accompagne tout au long de mon travail: “Pour l’artiste comme pour celui qui la contemple, l’oeuvre représente un chemin vers la vérité et la réalisation de soi”.
Artykuł
En général, on reconnait au coeur de mon travail ma préférence pour l’utilisation généreuse des couleurs pures et volontaires. J’emploie une diversité de techniques : acrylique, pastel, aérographe, collage, relief, sculpture, recyclage, fabrication de papier végétal …
Artykuł
Bulle d’air légère tu te réfugies dans le silence des éternités pour rappeler que l’infiniment passé, présent futur se nourrit des couleurs de nos cœurs pour engendrer la lumière.
Pétra tu n’es pas une voyageuse pourtant tu nous prends par la main pour nous emmener vers de lointaines contrées colorées. Des mouvements en douceur pour revisiter l’ailleurs du cœur. Un cœur pur et coloré. Tu redessines des horizons infinis où la pensée se perd dans une prière voguant au beau milieu des galaxies. Bras tendus vers l’espace, tu nous inspires des voyages spirituels, méditation constante sur le mouvement et l’immobilité des êtres, des astres, des couleurs.
Tes rêves purs et délicats expriment cependant avec pudeur la douleur de nos nuits : la révolte constante contre les vicissitudes humaines. Pétra tu es une femme, seule une femme peut révéler, avec douceur, les rondeurs d’autres femmes bafouées, violées, torturées. Pas de cris violents, un simple cheminement téméraire à travers les écueils pour atteindre la lumière.
Une peinture engagée qui nous entraîne, comme roue tourne, vers la délivrance, la renaissance. Ses notes de couleurs expriment l’infinie grandeur de l’Homme, celle qui ressemble à l’immanence.
Pétra, tu ne jettes pas sur la toile des impressions fougueuses ou rageuses : tu construis dès la première touche de couleur, en couches superposées, des univers qui sombres et clairs participent à la construction d’une pensée vagabonde, allant jusqu’à évoquer la naissance de la première cellule au fond de paysages primaires. Tu nous renvoies aux origines pour tenter d’expliquer l’Humain gai ou tourmenté, toujours multicolore.
Une peinture à la fois instinctive et construite qui remonte jusqu’au soleil pour expliquer la lumière. On ressent alors l’épaisseur de ta pensée qui ne fige jamais une émotion présente mais décrit un cheminement universel prenant ses racines dans l’éternité passée, présente et future.
Des histoires d’éclipses d’Homme et de lune pour scander, sur toutes les gammes colorées de la terre, le pas de l’Homme sur les chemins toujours semés de deuil, de tourmentes et de renoncements. Pétra, tu ne perds jamais, dans ton cheminement, la joie pointée par la boussole de l’espoir.
Pétra Schubert tu nous parles à livre ouvert pour nous enseigner ce que c’est que l’amour de l’autre, la compassion et la victoire de la passion dans un monde où les couleurs se ternissent de plus en plus pour nous enfoncer dans les ténèbres et le deuil. Ainsi, tu nous guides vers notre seule planche de salut : la vie en harmonie avec la terre.
J’ai du mal à te quitter Pétra... tes couleurs font vibrer la terre sous mes pieds et ta poésie calme mon âme fatiguée.
Christine Sedraine Anthropologue et Ecrivaine