Nia_l
Je voudrais changer les couleurs du noir… Chaque jour je retourne à mes couleurs. C’est devenu une nécessité, un besoin, une exigence. Un devoir. Une aliénation ? Mais la peinture, cette chose si futile et si grave est exigeante. Capricieuse aussi. La création est une chose étrange. Les couleurs ne se donnent pas toujours. Les miracles sont incertains et rares. Le travail quotidien est long, harassant, solitaire. Ingrat. Il s’inscrit en dehors de toute logique. En dehors du temps. Il a à voir avec quelque chose de l’ordre de l’insensé dans un monde qui tourne de plus en plus vite et ne comprend plus que la rentabilité et la vitesse. C’est un corps à corps muet, un cœur à cœur intime et silencieux, qui laisse anéanti de fatigue, ahuri de doutes. Sonné. Découragé. Parfois soulagé.
J’aime à penser que mon travail rejoint dans une certaine mesure la lignée de la peinture classique et traditionnelle puisque comme les anciens, je travaille les couleurs sur toile, tout simplement. Des couleurs, une toile et l’espérance en plus.
Tout simplement.
Mon travail n’est pas un spectacle et si performance il y a, elle est à chercher ailleurs.
Je souhaite toujours une peinture calme et paisible. Esthétique. Je veux des couleurs séduisantes, des couleurs parfumées et limpides. Une peinture non agressive. Parfois insoumise, mais toujours gracieuse, cachée derrière de beaux aplats bien sages. Un certain souci d’épure et de perfectionnisme. Je veux faire du beau. Je veux des couleurs comme on veut des gourmandises.
Et si la composition de base peut être plus chaotique, parfois brutale, presque indomptée, elle doit rester cachée derrière les sourires de mise. Je m’applique à masquer l’effort et le travail harassant derrière une finition qui semble aisée et facile. Fluide. Question de politesse. En outre, je n’ai pas la moindre prétention sociale ou encore politique. Et si je devais en avoir une seule, elle serait seulement d’ordre philosophique et esthétique. Parfaitement personnelle. Je veux seulement que mes couleurs me donnent la main et que de temps à autre, elles m’accueillent plus facilement. Se laissent apprivoiser et m’offrent ce supplément d’âme. Le remerciement silencieux, l’accord tacite qui récompense enfin les efforts, la solitude et le doute.
Un peintre m’a dit un jour qu’il ne doutait jamais.
Je l’ai admiré et envié pour cela...
Pour moi, le doute est constant. L’incertitude quotidienne et parfois sœur de désarrois douloureux. La remise en question absolue et nécessaire. Permanente.
Histoire de caractère sans doute et de vue de l’esprit.
Il est 13h00. Mes couleurs me font de l’œil… Il est temps de se remettre au travail. Il est temps de se faire confiance. Quelque chose est possible aujourd’hui.
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Biographie
Je voudrais changer les couleurs du noir… Chaque jour je retourne à mes couleurs. C’est devenu une nécessité, un besoin, une exigence. Un devoir. Une aliénation ? Mais la peinture, cette chose si futile et si grave est exigeante. Capricieuse aussi. La création est une chose étrange. Les couleurs ne se donnent pas toujours. Les miracles sont incertains et rares. Le travail quotidien est long, harassant, solitaire. Ingrat. Il s’inscrit en dehors de toute logique. En dehors du temps. Il a à voir avec quelque chose de l’ordre de l’insensé dans un monde qui tourne de plus en plus vite et ne comprend plus que la rentabilité et la vitesse. C’est un corps à corps muet, un cœur à cœur intime et silencieux, qui laisse anéanti de fatigue, ahuri de doutes. Sonné. Découragé. Parfois soulagé.
J’aime à penser que mon travail rejoint dans une certaine mesure la lignée de la peinture classique et traditionnelle puisque comme les anciens, je travaille les couleurs sur toile, tout simplement. Des couleurs, une toile et l’espérance en plus.
Tout simplement.
Mon travail n’est pas un spectacle et si performance il y a, elle est à chercher ailleurs.
Je souhaite toujours une peinture calme et paisible. Esthétique. Je veux des couleurs séduisantes, des couleurs parfumées et limpides. Une peinture non agressive. Parfois insoumise, mais toujours gracieuse, cachée derrière de beaux aplats bien sages. Un certain souci d’épure et de perfectionnisme. Je veux faire du beau. Je veux des couleurs comme on veut des gourmandises.
Et si la composition de base peut être plus chaotique, parfois brutale, presque indomptée, elle doit rester cachée derrière les sourires de mise. Je m’applique à masquer l’effort et le travail harassant derrière une finition qui semble aisée et facile. Fluide. Question de politesse. En outre, je n’ai pas la moindre prétention sociale ou encore politique. Et si je devais en avoir une seule, elle serait seulement d’ordre philosophique et esthétique. Parfaitement personnelle. Je veux seulement que mes couleurs me donnent la main et que de temps à autre, elles m’accueillent plus facilement. Se laissent apprivoiser et m’offrent ce supplément d’âme. Le remerciement silencieux, l’accord tacite qui récompense enfin les efforts, la solitude et le doute.
Un peintre m’a dit un jour qu’il ne doutait jamais.
Je l’ai admiré et envié pour cela...
Pour moi, le doute est constant. L’incertitude quotidienne et parfois sœur de désarrois douloureux. La remise en question absolue et nécessaire. Permanente.
Histoire de caractère sans doute et de vue de l’esprit.
Il est 13h00. Mes couleurs me font de l’œil… Il est temps de se remettre au travail. Il est temps de se faire confiance. Quelque chose est possible aujourd’hui.
- Nationalité: FRANCE
- Date de naissance : date inconnue
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Français
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Publications et presse
Activité sur Artmajeur
Dernières Nouvelles
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Nia_l
La Grange Dîmière - Rue du Prieuré Beaucouzé 49
Nia_l qui depuis plus de quinze ans se consacre à son métier de plasticienne, explore la couleur pour des créations lumineuses et gourmandes, et la matière pour des recherches plus tendres et plus naturelles.
Rouge, jaune et vert, orange et turquoise, or et cuivre, sont sans doute ses couleurs de prédilection pour ses acryliques. Celles qu’elle travaille toujours avec autant de passion, et qui l’accompagnent et la conduisent pas à pas, dans un tête à tête silencieux vers de nouvelles recherches picturales. Pour les études sur la matière, les teintes se font douces et tendres. Toutes naturelles.
Mais que ce soit pour l’une ou l’autre de ces séries, Nia_l souhaite que chacune de ses études soit de l’ordre de l’intervalle, de la vibration. De l’ordre du dialogue feutré. Une respiration.
Elle laisse ses recherches la conduire vers des compositions non figuratives et néanmoins construites, des combinaisons d’atmosphères et de mouvances.
Son travail s’inscrit dans un geste intuitif et libre.
Exposition de Peinture Nia_l
La Grange Dîmière – Beaucouzé
Du 8 au 16 Avril 2017
Exposition visible tous les jours
De 16h00 à 19h00
Entrée Libre
http://nia-l5.wix.com/nia_l
Couleurs et Matières
Galerie l'Aquarelle
L’exposition Couleurs et Matières vous invite à venir découvrir deux artistes. La première, Claudine Jégo est céramiste, la seconde, Nia_l, est artiste peintre.
Elles sont amies, elles participent aux nombreux salons de peinture et sculpture de leur région et pour ce mois de juin 2011, elles ont décidé de monter une exposition en duo. Une exposition où leur travail respectif met en résonnance celui de l’autre, dans un dialogue intime et silencieux.
Claudine Jégo, céramiste, réalise une œuvre d’un grand raffinement. Elle crée des pièces uniques, montées au colombin, engobées, polies, ou encore enfumées. Son travail qui se promène aux abords de l’abstraction, la mène toujours vers une recherche de nouvelles formes, de nouvelles courbes, de nouveaux galbes. De nouvelles couleurs. La finition des pièces peut se faire dans la dualité de la matière, opposant lisse et rugueux, dureté et douceur, en un équilibre parfait. Chaque processus de façonnage donne aux pièces leur identité, leur accord intrinsèque. Ainsi, le polissage au galet apporte une touche de sensualité. L’enfumage fait vibrer la pièce d’ombre et de lumière. Et c’est du bout des doigts que l’on veut découvrir son travail.
Nia_l, artiste peintre, travaille la peinture non figurative, à la recherche d’improvisations et de compositions libres. Dégagée du trait du dessin, elle tire ses couleurs pures et non diluées au couteau, en un long travail de superpositions et d’aplats. Elle élabore des constructions mentales, agence des espaces imaginaires, créée des intervalles improbables. Elle cherche des accords inattendus pour des peintures toujours lumineuses et ardentes, parfumées et gourmandes.
Sa démarche est simple et à la fois exigeante. Il s’agit de créer avec la rigueur et l’honnêteté nécessaire et exclusive, une peinture d’atmosphères et de vibrations. Il s’agit de travailler la couleur totalement libérée du trait. Il s’agit de n’avoir à voir qu’avec la couleur, pour elle-même et pour elle seule. Il est ici question de se donner comme seul sujet la couleur. Comme unique but, la couleur.
Nia_l choisit de se laisser guider par la couleur et de la suivre et de la poursuivre à travers toutes les études qui viennent à elle et qu’elle provoque en un échange et un duel permanant. Ce qui implique une part de recherche expérimentale et forcément empirique. Un jeu et une histoire mystérieuse avec le hasard maîtrisé. Nia_l veut être en plein geste de liberté.
Ces deux artistes savent ce qu’il faut de rigueur, d’imaginaire et d’humilité pour toucher du doigt la création. Elles savent que la création n’est pas un jeu. Qu'elle peut être douloureuse. Dangereuse aussi. Chaque œuvre est une nouvelle expérience. Une nouvelle exigence. Une urgence parfois. La maîtrise de la technique se fait pas à pas, à chacun de ces nouveaux enjeux. Mais si la technique n’est pas un art, sans technique il n’y a pas d’art. Equilibre et concept abstrait et fragile. Hasardeux. Toujours la création aura ces exigences : la rigueur, le travail, l’abnégation. Il faudra aussi cette petite dimension supplémentaire, ce plus presque magique, toujours mystérieux, parfaitement subtil, qui fera que l'œuvre est enfin aboutie. Le créateur est indispensable, une condition sine qua none. Le discours peut être nécessaire, voire intéressant. Mais au bout du compte l’œuvre doit réussir à se dégager des deux. A exiger son émancipation et à vivre pour et en elle-même.
Extrait d'Ecriture
Je voudrais changer les couleurs du noir… Chaque jour je retourne à mes couleurs. C’est devenu une nécessité, un besoin, une exigence. Un devoir. Une aliénation ? Mais la peinture, cette chose si futile et si grave est exigeante. Capricieuse aussi. La création est une chose étrange. Les couleurs ne se donnent pas toujours. Les miracles sont incertains et rares. Le travail quotidien est long, harassant, solitaire. Ingrat. Il s’inscrit en dehors de toute logique. En dehors du temps. Il a à voir avec quelque chose de l’ordre de l’insensé dans un monde qui tourne de plus en plus vite et ne comprend plus que la rentabilité et la vitesse. C’est un corps à corps muet, un cœur à cœur intime et silencieux, qui laisse anéanti de fatigue, ahuri de doutes. Sonné. Découragé. Parfois soulagé.
J’aime à penser que mon travail rejoint dans une certaine mesure la lignée de la peinture classique et traditionnelle puisque comme les anciens, je travaille les couleurs sur toile, tout simplement. Des couleurs, une toile et l’espérance en plus.
Tout simplement.
Mon travail n’est pas un spectacle et si performance il y a, elle est à chercher ailleurs.
Je souhaite toujours une peinture calme et paisible. Esthétique. Je veux des couleurs séduisantes, des couleurs parfumées et limpides. Une peinture non agressive. Parfois insoumise, mais toujours gracieuse, cachée derrière de beaux aplats bien sages. Un certain souci d’épure et de perfectionnisme. Je veux faire du beau. Je veux des couleurs comme on veut des gourmandises.
Et si la composition de base peut être plus chaotique, parfois brutale, presque indomptée, elle doit rester cachée derrière les sourires de mise. Je m’applique à masquer l’effort et le travail harassant derrière une finition qui semble aisée et facile. Fluide. Question de politesse. En outre, je n’ai pas la moindre prétention sociale ou encore politique. Et si je devais en avoir une seule, elle serait seulement d’ordre philosophique et esthétique. Parfaitement personnelle. Je veux seulement que mes couleurs me donnent la main et que de temps à autre, elles m’accueillent plus facilement. Se laissent apprivoiser et m’offrent ce supplément d’âme. Le remerciement silencieux, l’accord tacite qui récompense enfin les efforts, la solitude et le doute.
Un peintre m’a dit un jour qu’il ne doutait jamais.
Je l’ai admiré et envié pour cela...
Pour moi, le doute est constant. L’incertitude quotidienne et parfois sœur de désarrois douloureux. La remise en question absolue et nécessaire. Permanente.
Histoire de caractère sans doute et de vue de l’esprit.
Il est 13h00. Mes couleurs me font de l’œil… Il est temps de se remettre au travail. Il est temps de se faire confiance. Quelque chose est possible aujourd’hui.
Atelier Artiste
Dans ce monde un peu fou, parfois difficile, toujours hasardeux, inévitablement paradoxal, déraisonnable aussi, et ce jusqu’à l’invraisemblable, il se produit pourtant encore de ces choses légères et douces : ce sont les rencontres rares et toujours remarquables avec ceux que nous n’attendions pas.
Avec ceux que nous n’attendions plus.
Leurs regards sont des sourires. Leurs sourires, une main tendue. Celle qui nous invite à sourire à notre tour
C’est l’alchimie mystérieuse de ces rencontres, qui a rythmé ma vie et mes hasards. C’est elle qui m’a donné à regarder les choses en face. A arrêter de trouver et de tourner autour des bonnes excuses qui sont toujours mauvaises. A moins que ce ne soit l’inverse.
Ce jour-là, j’ai compris qu’on est d’abord ce que l’on fait. Ce jour-là j’ai su qu’il était temps sans doute, de faire confiance. Qu’il était temps maintenant de se faire confiance. Que c’était le moment d’avoir l’envie et le courage nécessaires. De prendre le risque d’aller plus loin. De viser plus haut. De s’exposer enfin.
Il était temps de se mettre en danger.
Il suffit de si peu de chose. Il suffit d’un peu de temps. Il suffit de presque rien. Il suffit de ne pas attendre.
Alors, avec l’énergie et la force que me donne le regard des autres, depuis, chaque jour, je retourne à mes couleurs.