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Oeuvres de 2010 • 8 oeuvres
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(…) J’examine mon « Plaines de Sables ». Je l’interroge. Je l’étudie. Je m’y perds… Il s’agit d’une[...]
(…) J’examine mon « Plaines de Sables ». Je l’interroge. Je l’étudie. Je m’y perds… Il s’agit d’une petite étude en jaune et blanc. Une miniature. Une peinture intime.
Un ciel blanc. Une mer jaune. Entre les deux, un horizon mouvant. Une terre possible. Sous les couleurs de surface, un fond structuré en noir et rouge carmin, en rose et vert intense. Par-dessus des rehauts regrattés pour une texture abimée et pourtant sublimée.
J’aime créer des espaces, des vibrations, des respirations à l’aide de la seule couleur, dégagée du trait et d’autres aspects figuratifs, qui séparent, encerclent, divisent, fractionnent, coupent, morcèlent et tuent.
Je me laisse guider par les couleurs vers une peinture d’atmosphères et de mouvances.
Je voudrais changer les couleurs du noir… Chaque jour je retourne à mes couleurs. C’est devenu une nécessité, un besoin, une exigence. Un devoir. Une aliénation ? Mais la peinture, cette chose si futile et si grave est exigeante. Capricieuse aussi. La création est une chose étrange. Les couleurs ne se donnent pas toujours. Les miracles sont incertains et rares. Le travail quotidien est long, harassant, solitaire. Ingrat. Il s’inscrit en dehors de toute logique. En dehors du temps. Il a à voir avec quelque chose de l’ordre de l’insensé dans un monde qui tourne de plus en plus vite et ne comprend plus que la rentabilité et la vitesse. C’est un corps à corps muet, un cœur à cœur intime et silencieux, qui laisse anéanti de fatigue, ahuri de doutes. Sonné. Découragé. Parfois soulagé.
J’aime à penser que mon travail rejoint dans une certaine mesure la lignée de la peinture classique et traditionnelle puisque comme les anciens, je travaille les couleurs sur toile, tout simplement. Des couleurs, une toile et l’espérance en plus.
Tout simplement.
Un ciel blanc. Une mer jaune. Entre les deux, un horizon mouvant. Une terre possible. Sous les couleurs de surface, un fond structuré en noir et rouge carmin, en rose et vert intense. Par-dessus des rehauts regrattés pour une texture abimée et pourtant sublimée.
J’aime créer des espaces, des vibrations, des respirations à l’aide de la seule couleur, dégagée du trait et d’autres aspects figuratifs, qui séparent, encerclent, divisent, fractionnent, coupent, morcèlent et tuent.
Je me laisse guider par les couleurs vers une peinture d’atmosphères et de mouvances.
Je voudrais changer les couleurs du noir… Chaque jour je retourne à mes couleurs. C’est devenu une nécessité, un besoin, une exigence. Un devoir. Une aliénation ? Mais la peinture, cette chose si futile et si grave est exigeante. Capricieuse aussi. La création est une chose étrange. Les couleurs ne se donnent pas toujours. Les miracles sont incertains et rares. Le travail quotidien est long, harassant, solitaire. Ingrat. Il s’inscrit en dehors de toute logique. En dehors du temps. Il a à voir avec quelque chose de l’ordre de l’insensé dans un monde qui tourne de plus en plus vite et ne comprend plus que la rentabilité et la vitesse. C’est un corps à corps muet, un cœur à cœur intime et silencieux, qui laisse anéanti de fatigue, ahuri de doutes. Sonné. Découragé. Parfois soulagé.
J’aime à penser que mon travail rejoint dans une certaine mesure la lignée de la peinture classique et traditionnelle puisque comme les anciens, je travaille les couleurs sur toile, tout simplement. Des couleurs, une toile et l’espérance en plus.
Tout simplement.
Peinture by Nia_l • 9 oeuvres
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La peinture n’est pas un jeu. Elle peut être douloureuse. Dangereuse aussi. Et l’on peut s’y perdre…[...]
La peinture n’est pas un jeu. Elle peut être douloureuse. Dangereuse aussi. Et l’on peut s’y perdre… Cependant il est aussi réconfortant de comprendre que ce travail, cette aliénation choisie, peut être un formidable garde-fou. Et que s’y abandonner c’est s’occuper le corps et l’esprit et se débarrasser des idées moroses, des pensées nauséeuses. Des souvenirs pesants.
Chaque œuvre est une nouvelle expérience. Une nouvelle exigence. Une urgence aussi. La maîtrise de la technique se fait pas à pas, petit à petit, à chacun de ces nouveaux enjeux. Mais si la technique n’est pas un art, sans technique il n’y a pas d’art. Equilibre et concept abstrait et fragile. Hasardeux.
La peinture a des exigences : la rigueur, le travail, l’abnégation. Il lui faut aussi cette petite dimension supplémentaire, ce petit plus presque magique, toujours mystérieux, parfaitement subtil, qu’elle nous offre parfois.
Le créateur est indispensable, une condition sine qua none. Le discours peut être nécessaire, voire intéressant. Mais au bout du compte l’œuvre doit réussir à se dégager des deux. A exiger son émancipation et à vivre pour et en elle-même. (…)
Je travaille...
Le temps se suspend…
J’accorde et j’agence mes couleurs. Je cherche et j’apprends.
Je joue avec les accidents et les hasards.
Je cherche à les soumettre, même si je sais bien que la maîtrise totale est un leurre et qu’au bout du compte, c’est la matière qui décide.
C’est la matière qui s’impose et qui nous dompte.
J’explore le hasard… L’œuvre prend forme.
J’apprivoise les accidents… Le motif apparaît.
Pourquoi ? Je ne peux rien expliquer. Les couleurs me viennent à l’esprit spontanément. Il n’y a pas grand-chose à ajouter. Il faut seulement regarder.
Mais qui de la peinture ou du peintre précède l'autre?
J’expose…
Je m’expose.
[Extraits d’écriture]
Nia_l
Chaque œuvre est une nouvelle expérience. Une nouvelle exigence. Une urgence aussi. La maîtrise de la technique se fait pas à pas, petit à petit, à chacun de ces nouveaux enjeux. Mais si la technique n’est pas un art, sans technique il n’y a pas d’art. Equilibre et concept abstrait et fragile. Hasardeux.
La peinture a des exigences : la rigueur, le travail, l’abnégation. Il lui faut aussi cette petite dimension supplémentaire, ce petit plus presque magique, toujours mystérieux, parfaitement subtil, qu’elle nous offre parfois.
Le créateur est indispensable, une condition sine qua none. Le discours peut être nécessaire, voire intéressant. Mais au bout du compte l’œuvre doit réussir à se dégager des deux. A exiger son émancipation et à vivre pour et en elle-même. (…)
Je travaille...
Le temps se suspend…
J’accorde et j’agence mes couleurs. Je cherche et j’apprends.
Je joue avec les accidents et les hasards.
Je cherche à les soumettre, même si je sais bien que la maîtrise totale est un leurre et qu’au bout du compte, c’est la matière qui décide.
C’est la matière qui s’impose et qui nous dompte.
J’explore le hasard… L’œuvre prend forme.
J’apprivoise les accidents… Le motif apparaît.
Pourquoi ? Je ne peux rien expliquer. Les couleurs me viennent à l’esprit spontanément. Il n’y a pas grand-chose à ajouter. Il faut seulement regarder.
Mais qui de la peinture ou du peintre précède l'autre?
J’expose…
Je m’expose.
[Extraits d’écriture]
Nia_l
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