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Pascale Fournier

Back to list Added Jan 10, 2013

Galerie LIPAO HUANG, Pascale Fournier

Après des études d’histoire et d’archéologie, Pascale Fournier, née en 1951 aux États-Unis, suit des cours de scénographie, de stylisme, d’art plastique et de photographie.

En parallèle à une carrière de créatrice de costumes marquée par les œuvres de Yasmina Reza et par sa collaboration avec le metteur en scène Patrice Kerbrat à l’Opéra de Paris, la Comédie française, le théâtre des Champs -Élysées, elle poursuit depuis la fin des années 80 une carrière de peintre et de sculpteur et expose en France et à l’étranger.
Elle expose à la Galerie quelques sculptures et une partie de son travail avec le Feu, la transformation de la matière par cet élément. Avec ses « matières calcinées », le feu devient l’acteur principal, la source d’inspiration première. Des personnages émergent, renaissent de leurs cendres tel le phénix. Le feu œuvre, elle guette, saisit et fixe dans l’éternité du moment ce monde obscur et équivoque tiré de l’imaginaire de l’artiste.
Intéressant contrepoint au Bone China, ou porcelaine phosphatique qu’ils trouvaient dans les ossements de bétail, d’où le nom de bone (ossements) et China (porcelaine).


Street Art, art urbain et influence POP
Des tags et inscriptions sur les murs à l’écriture sauvage et au graffiti, ce que l’on connaît maintenant sous le nom d’art urbain ou Street Art est un mouvement majeur de l’art contemporain.
Né dans la rue dans les 70’s, le Street Art et de manière plus élargie l’art urbain, ont représenté un terrain d’expression politique et poétique, un acte de liberté fondamental réalisé par des artistes de rue influencés par les cultures Pop et Rock. Héritiers du mouvement graffiti américain, les artistes urbains utilisent aussi bien la peinture, l’affiche, les installations que le pochoir pour créer leur propre écriture picturale dans l’espace public. Ses artistes ont en commun une activité (illégale ou non) d’interventions urbaines.
On peut aujourd’hui considérer que l’art urbain est le mouvement artistique le plus important au tournant de se siècle…
« La culture urbaine a ceci d’unique qu’elle s’exprime sans barrière. La rue offre aux artistes un espace privilégié de liberté d’expression, en prise directe avec le public. L’œuvre engage chaque passant, vis-à-vis de lui-même comme spectateur. Elle les questionne sur l’empreinte de l’homme sur le monde. Dans ces conditions, l’art se lie forcément à la vie sociale et détourne les codes et les signaux de la ville pour une lecture nouvelle de l’environnement urbain ». (Catherine Mairet pour Surfaces Actives)
A la différence du graffiti traditionnel, du writing américain ou du hip-hop nés aux Etats-Unis, les street artists n’ont pas systématiquement recours à la lettre et à l’outil aérosol. Leurs modes d’expressions se sont élargis à d’autres média et supports. Universellement présent, ce mouvement se retrouve dans l’essentiel des pays libres occidentaux.
Il a pris un espace à part, contesté, plus difficile en Asie et particulièrement en Chine où paradoxalement, hormis la culture de l’affichage et des dazibaos, seuls certains espaces sont annexés en toute liberté par les artistes, comme le village d’artistes de Song Zhuang, dans le district de Tong Zhou à Pékin. Ailleurs, l’expression libre dans l’espace des villes est extrêmement limitée. En preuve l’exemple de Liu Bolin dont l’atelier a été fermé et qui a transposé son mode d’expression en installations itinérantes. En se peignant lui-même ou d’autres personnes, Liu Bolin se fond dans une variété de paysages qu’il photographie ensuite.

Sources : Site internet Galerie Lipao Huang

ArtMajeur

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