Nicolas Lespagnol
Toutes les œuvres de Nicolas Lespagnol
Broderie (Embroidery) • 1 œuvre
Voir toutLa série comporte 11 photographies de paysages dont j'ai inversé les couleurs. J'ai ensuite supprimé la dominante bleus que l'on retrouve dans toute les valeurs claires ou sombre, et toutes les couleurs. Ce qui signifie que la part de jaune domine dans la nature.
L'explosion de couleurs issues de l'inversion par photoshop est étonnante. On a l'impression qu'elles sont en plus grand nombre que dans l'original alors que le nombre est strictement le même. Je suis ravi d'être trompé ainsi. La joie et la caresse procurée par ces couleurs inhabituelles m'invite simplement a comtempler , ne plus comparer ou juger du beau et du moins beau. L'endroit serait comme la partie émergé de l'iceberg et l'envers la partie immergée révélant l'invisible
The series includes 11 photographs of landscapes whose colors I have reversed. I then removed the predominant blue that can be found in all light or dark values, and all colors. Which means that the share of yellow dominates in nature.
The explosion of colors from inversion by photoshop is amazing. One has the impression that they are in larger numbers than in the original while the number is strictly the same. I am delighted to be deceived like this. The joy and caress provided by these unusual colors simply invites me to admit, no longer compare or judge the beautiful and the less beautiful. The place would be like the emergent part of the iceberg and the reverse side of the submerged part revealing the invisible
l'endroit vaut bien l'envers (la réalité trompée) • 4 œuvres
Voir toutCette série présente des formes du réel parfois difficilement reconnaissable. elles sont mises de front à coté de leur inverse . Le spectateur est contraint de voir d'emblée les 2 impressions et se retrouve perdu , éloigné plus encore de la réalité qui lui est pourtant montré clairement. La réalité se dissout, l'abstraction s'installe un peu plus. Il ne reste que les ligne, les couleurs pour le seul plaisir
Envers (paysages inversés) • 24 œuvres
Voir toutalors le ciel devient parfois plan d'eau
cette matière à l'envers ne nous surprend pas. A force, le ciel, mis en bas ne nous gène plus non plus, on voit un coureur dans les dunes, c'est tout . Ou une fillette sur un pelouse
On disait que les jardins de Babylone étaient suspendus, en fait ils devaient être en terrasse et les terrasses étaient multiples et à différentes hauteur.
Ici, la nature est inversée.
Si le cerveau accepte ces espaces sans l'impression d'être trompé, c'est qu'il n'a pas enregistré suffisamment les formes naturelles auquel cas, il aurait décelé rapidement la supercherie et n'accepterait pas de tels espaces.
welded landscapes (paysages soudés) • 9 œuvres
Voir toutDans cette série, j’associe des images. Le sujet créé devient plausible si le regard accepte les jonctions. Le but est que l’espace commun domine mais chaque espace témoigne du réel capté dans chaque image. L’espace commun à parfois une grande force d’abstraction. Je retrouve aussi mon amour pour l’expressionnisme abstrait avec cette nature luxuriante.
Le cerveau n’a pas ces espaces dans sa panoplie. Ils sont donc abstraits un peu par essence. Un abstrait composé de photographies d’espaces réels.
Cette « abstraction » m’apporte de la légèreté loin des idées et du sens.
La variété des couleurs est vraiment perçue quand on voit les images ensemble d’un seul regard. La couleur varie tellement qu’elle en perd toute spécificité. Elle n’est finalement que décorative et ne fait pas partie de l’essence des choses contrairement à la forme. Elle montre des temps et des espaces différents alors que la forme tend à les rapprocher dans cet espace commun.
Nos notions de taille, de profondeur sont perturbées. J’élimine le plus possible les plans, les surfaces qui donnent des clés pour entrer dans l’espace, ainsi que le mouvement, le temps et le sens pour qu’il ne reste que la forme.
Asphalte landscapes • 5 œuvres
Voir toutLes petites incursions sont là comme un collage pour jouer et aussi désacraliser la photographie, élargir notre façon de regarder. L’art doit aussi décloisonner notre façon de penser. Une partie reste hors du cadre d’abord pour confirmer que l’objet à été ajouté et est bien différent de l’espace de la photographie. S’il avait été totalement intégré, le spectateur aurait été amené à chercher la supercherie et je préfère la surprise directe.