Nadine Wandel
Elle chante, la voix haut perchée. Elle pourrait tomber dans sa gorge, avalée par les aigüs. Elle regarde de côté, ironise, se moquant plus d’elle-même que du monde. Elle a eu, des années durant, le sérieux et la constance d’une prof de chant lyrique en classe d’Académie... Elle passait avec naturel de Baudelaire mis en musique par Poulenc, à du klezmer si scrupuleusement articulé... que d’anciennes dames bien mises la félicitèrent pour son chanter yiddish.
Elle fut, et est encore, tout au long de leur vie cinématographique commune, l’égérie, la muse, le contre- champ de l’itinérance – son « itin-errance » - du cinéaste Boris Lehman.
Nadine n’a cessé de sautiller sa vie, toujours avec sérieux, toujours d’un regard décalé. Nadine est insondable.
Et aujourd’hui plus que jamais.
Nadine habite une charmante petite maison dans un quartier coquet sis de l’autre côté du canal, à l’allure un rien english. Est-ce cette sédentarisation qui la pousse désormais à construire avec une patience infinie des miniatures de chambres fantasmées, des maisons dans la maison dans la maison...des pièces dans des pièces dans des pièces... peuplées de meubles construits au douzième sur l’échelle du réel ? Celle qui tarda à se poser consacre une part de son temps à maîtriser des matériaux du bout de ses doigts qui doivent leur paraître géants. Que ce soit « La Classe » ou « Le Salon de Musique » ou, plus encore, « Le Salon japonais de Schmuel Anski », on est fasciné par ce que l’espace doit au temps, la précision à la concentration, la volonté à l’humilité. Ce sont ces forces contraires et combattantes qui mobilisent le regard.
Ça n’a l’air de rien - pourrait-on dire – et pourtant, qu’est-ce qui pousse cette femme à renouer avec une certaine enfance pour dominer l’espace des grands ? Ce sont des maquettes, des miniatures avec lesquelles, précisément, on ne peut pas jouer. Plus question d’y toucher dès lors qu’elles sont achevées.
Le poids d’un regard mal ajusté pourrait réduire le tout à rien.
Alors ? Tout un cheminement consacré à la construction rigoureuse d’une fragilité, toute une vie pour reprendre le tout à zéro. Il y a un sens de la démesure à vouloir réduire le monde à sa miniature.
Découvrez les oeuvres d'art contemporain de Nadine Wandel, parcourez les oeuvres d'art récentes et achetez en ligne. Catégories: artistes contemporains belges (né(e) en 1953). Domaines artistiques: Design, Sculpture. Type de compte: Artiste , membre depuis 2018 (Pays d'origine Belgique). Achetez les dernières œuvres de Nadine Wandel sur Artmajeur: Découvrez de superbes oeuvres par l'artiste contemporain Nadine Wandel. Parcourez ses oeuvres d'art, achetez des oeuvres originales ou des impressions haut de gamme.
Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
Objets miniatures • 48 oeuvres
Voir toutElle chante, la voix haut perchée. Elle pourrait tomber dans sa gorge, avalée par les aigües. Elle regarde de côté, ironise, se moquant plus d’elle-même que du monde. Elle a eu, des années durant, le sérieux et la constance d’une prof de chant lyrique en classe d’Académie... Elle passait avec naturel de Baudelaire mis en musique par Poulenc, à du klezmer si scrupuleusement articulé... que d’anciennes dames bien mises la félicitèrent pour son chanter yiddish.
Elle fut, et est encore, tout au long de leur vie cinématographique commune, l’égérie, la muse, le contre- champ de l’itinérance – son « itin-errance » - du cinéaste Boris Lehman.
Nadine n’a cessé de sautiller sa vie, toujours avec sérieux, toujours d’un regard décalé. Nadine est insondable.
Et aujourd’hui plus que jamais.
Nadine habite une charmante petite maison dans un quartier coquet sis de l’autre côté du canal, à l’allure un rien english. Est-ce cette sédentarisation qui la pousse désormais à construire avec une patience infinie des miniatures de chambres fantasmées, des maisons dans la maison dans la maison...des pièces dans des pièces dans des pièces... peuplées de meubles construits au douzième sur l’échelle du réel ? Celle qui tarda à se poser consacre une part de son temps à maîtriser des matériaux du bout de ses doigts qui doivent leur paraître géants. Que ce soit « La Classe » ou « Le Salon de Musique » ou, plus encore, « Le Salon japonais de Schmuel Anski », on est fasciné par ce que l’espace doit au temps, la précision à la concentration, la volonté à l’humilité. Ce sont ces forces contraires et combattantes qui mobilisent le
regard. Ca n’a l’air de rien - pourrait-on dire – et pourtant, qu’est-ce qui pousse cette femme à renouer avec une certaine enfance pour dominer l’espace des grands ? Ce sont des maquettes, des miniatures avec lesquelles, précisément, on ne peut pas jouer. Plus question d’y toucher dès lors qu’elles sont achevées. Le poids d’un regard mal ajusté pourrait réduire le tout à rien. Alors ? Tout un cheminement consacré à la construction rigoureuse d’une fragilité, toute une vie pour reprendre le tout à zéro. Il y a un sens de la démesure à vouloir réduire le monde à sa miniature.
Des colliers et des boucles d'oreilles personnalisés • 18 oeuvres
Voir toutReconnaissance
L'artiste participe à des salons et foires artistiques
Biographie
Elle chante, la voix haut perchée. Elle pourrait tomber dans sa gorge, avalée par les aigüs. Elle regarde de côté, ironise, se moquant plus d’elle-même que du monde. Elle a eu, des années durant, le sérieux et la constance d’une prof de chant lyrique en classe d’Académie... Elle passait avec naturel de Baudelaire mis en musique par Poulenc, à du klezmer si scrupuleusement articulé... que d’anciennes dames bien mises la félicitèrent pour son chanter yiddish.
Elle fut, et est encore, tout au long de leur vie cinématographique commune, l’égérie, la muse, le contre- champ de l’itinérance – son « itin-errance » - du cinéaste Boris Lehman.
Nadine n’a cessé de sautiller sa vie, toujours avec sérieux, toujours d’un regard décalé. Nadine est insondable.
Et aujourd’hui plus que jamais.
Nadine habite une charmante petite maison dans un quartier coquet sis de l’autre côté du canal, à l’allure un rien english. Est-ce cette sédentarisation qui la pousse désormais à construire avec une patience infinie des miniatures de chambres fantasmées, des maisons dans la maison dans la maison...des pièces dans des pièces dans des pièces... peuplées de meubles construits au douzième sur l’échelle du réel ? Celle qui tarda à se poser consacre une part de son temps à maîtriser des matériaux du bout de ses doigts qui doivent leur paraître géants. Que ce soit « La Classe » ou « Le Salon de Musique » ou, plus encore, « Le Salon japonais de Schmuel Anski », on est fasciné par ce que l’espace doit au temps, la précision à la concentration, la volonté à l’humilité. Ce sont ces forces contraires et combattantes qui mobilisent le regard.
Ça n’a l’air de rien - pourrait-on dire – et pourtant, qu’est-ce qui pousse cette femme à renouer avec une certaine enfance pour dominer l’espace des grands ? Ce sont des maquettes, des miniatures avec lesquelles, précisément, on ne peut pas jouer. Plus question d’y toucher dès lors qu’elles sont achevées.
Le poids d’un regard mal ajusté pourrait réduire le tout à rien.
Alors ? Tout un cheminement consacré à la construction rigoureuse d’une fragilité, toute une vie pour reprendre le tout à zéro. Il y a un sens de la démesure à vouloir réduire le monde à sa miniature.
-
Nationalité:
BELGIQUE (Artistes Contemporains Belges)
- Date de naissance : 1953
- Domaines artistiques: Design, Sculpture

Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Expositions collectives
Expositions solo
Activité sur Artmajeur
Dernières Nouvelles
Toutes les dernières nouvelles de l'artiste contemporain Nadine Wandel
Nadine Wandel ou le sens de la démesure - Gérard Preszow
Nadine Wandel ou la grandeur des choses - Jacques Dapoz
Les mondes miniatures de Nadine Wandel, - Michèle Poznantek
Dans son atelier, l’artiste construit et amasse ses trouvailles: meubles en bois, tapis colorés, instruments de musique, vases, objets décoratifs pas plus grands que la main et parfois bien plus petits.
Toutes petites aussi les reproductions des affiches et des photos, des livres et des partitions …
Vient ensuite la création et l’aménagement des espaces intérieurs…
Il vous suffira d’allumer le lustre ou le lampadaire pour découvrir la salle de classe, le salon cossu, la chambre orientale, la salle de musique…
Il sera alors temps d’animer le lieu de vos rêveries…
N’oubliez pas d’éteindre en sortant …
De l'harmonie
Un peu comme les chats, j'ai eu plusieurs vies.
Aujourd'hui je confectionne des objets miniatures, des meubles, des livres, des lampes à huile, des bijoux. Et aussi des albums-photos triptyques, des enveloppes de tous formats, couleurs et textures différents.
Tout comme la pratique des arts martiaux chinois, ce qui me botte, me fascine, m’émerveille, c’est la précision au millimètre près qui permet aussi d’apporter aux choses et à la vie un semblant de beauté et d’harmonie.
J’ai un tremblement essentiel dans les mains qui bonifie avec le temps.
Un jour, cherchant l’un ou l’autre remède éventuel sur Internet, j’ai ouvert, par hasard un site qui s’appelle « Les Mains Calmes » .
A la place, j’y ai trouvé l’univers infini du monde des miniatures. C’est ainsi que cette nouvelle aventure a commencé. Au départ, je suis chanteuse lyrique et pédagogue du chant.
Mes travaux sont réalisés au gré des coups de cœur et inspirations diverses.
Par exemple, j’aime la poésie et la magie du papier calque. Et la beauté des peintures des maîtres japonais.
J’ai confectionné ainsi des lanternes miniatures asiatiques.
De fil en aiguille, sont arrivés la fabrications de livres, bd, petits meubles, poncés (jusqu’à 7000 grains !), peints, collés, vernis et l’agencement de chambres.
En cours, une salle de musée.

Avis et commentaires





