Vincendo, cent ans de yabitude (2022) Peinture par Mikaëlle

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Vendu par Mikaëlle

  • Œuvre d'art originale (One Of A Kind) Peinture, Acrylique sur Toile
  • Dimensions 41,7x41,7 in
    Dimensions de l'oeuvre seule, sans encadrement: Hauteur 39,4in, Largeur 39,4in
  • État de l'œuvre L'oeuvre est en parfait état
  • Encadrement Cette œuvre est encadrée (Caisse américaine)
  • Catégories Peintures à moins de 5 000 $US Paysage
Cette toile représente un paysage familier de mon enfance. J'ai grandi en effet dans le sud de l'Ile de La Réunion. C'est ici une fin de journée, dans les champs de bananiers au-dessus du plateau Vincendo. Je l’ai peinte la nuit, chez moi, lorsque je ne pouvais pas dormir. Elle donne à voir le souvenir de la lumière particulière,[...]
Cette toile représente un paysage familier de mon enfance. J'ai grandi en effet dans le sud de l'Ile de La Réunion. C'est ici une fin de journée, dans les champs de bananiers au-dessus du plateau Vincendo. Je l’ai peinte la nuit, chez moi, lorsque je ne pouvais pas dormir.
Elle donne à voir le souvenir de la lumière particulière, du bonheur de la course (il m’arrivait alors d’aller courir dans les chemins et les sentiers, et je garde le souvenir des odeurs d’humus, de bananiers, et des longoses, le mystère et la beauté du paysage qui s’offrent quand on ne s’y attend pas.
Elle fait aussi référence par son titre au roman de Gabriel Garcia Marquez, qui raconte l’histoire sur trois générations d’un petit village isolé d’Amérique du Sud.

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BIOGRAPHIE - Mikaëlle vit et travaille à La Réunion. Multipliant comme tant d’autres les chapeaux (mère, fille, yab, créole réunionnaise, française, européenne...), elle porte une histoire ainsi « tressée »,[...]

BIOGRAPHIE - Mikaëlle vit et travaille à La Réunion. Multipliant comme tant d’autres les chapeaux (mère, fille, yab, créole réunionnaise, française, européenne...), elle porte une histoire ainsi « tressée », donnant à voir des « autoportraits par le paysage ». 

La création trouve ses racines dans son enfance ; encouragée par des grands-parents - bienveillants qui ont à cœur de lui transmettre leur amour de la nature, le dessin est devenu, avec la lecture, une manifestation de soi et un lien au monde à la fois silencieux et expressif. Mettre en couleur le monde, redessiner les contours pour le redéfinir. Lire pour pénétrer un imaginaire hétéroclite et fantastique. Et puisque lire revient à lier et à transmettre, sa passion pour la littérature l’a naturellement amenée à des études de Lettres Modernes, puis à une carrière dans l’enseignement primaire et secondaire. C'est avec les voyages que l’abstrait est devenu la fenêtre ouverte sur l’imaginaire, un espace de liberté inédit et fantasque.

DEMARCHE - L’abstrait expressionniste s’est imposé à moi il y a une dizaine d’années pour « me frayer » un discours dans un quotidien fait en grande partie de contraintes diverses. J’utilise indifféremment l’huile ou l’acrylique, j’affectionne les couleurs brutes et franches. Et, si les paysages plus figuratifs s’invitent dans mon travail, souvent pour dire le lien ou l’inquiétude face aux questions environnementales, c’est dans l’abstrait que je me retrouve. Car c’est là que l’expression trouve, selon moi, son apogée.

Les touches carrées imprimées par les brosses sur la toile invitent, indépendamment de la composition et du sujet choisis, à une réflexion sur le langage symbolique des formes géométriques rectangulaires transposées à l’expressionnisme.

Mon travail propose une réflexion sur le cadre insulaire lié à l’ailleurs et implique une problématique : comment se représenter dans un espace plein de son histoire, espace-navire plein de fragments d’ailleurs apportés par les technologies et les échanges, de territoires divers, et dépositaire d’une grande vivacité végétale menacée ? Une réalité faite d’île, de creux et de creuset, origine et originale, berceau et morceau ? Espace dont on franchit les rives et qu’on porte en soi ?

Puiser en ses racines pour s’ancrer-encrer ici et ailleurs, pour tisser sur sa toile toute une canopée semble un parti pris intéressant : peindre par touches et couches expressives, coudre, tresser, lier, assembler.

Peindre c’est dire, lire, lier, relier enfin, c’est permettre de rapiécer les morceaux épars de soi-même. C’est se mettre au monde, c’est une mise en abîme d’étiquettes pour confondre celles qu’on vous impose, c’est une superposition d’actions, de touches, pour dépasser les limites fixées dans une série de paysages que chacun est libre de s'approprier.

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