Portrait de Jean-Jacques Rousseau (1753) Tekening door Maurice Quentin De La Tour

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  • Origineel Kunstwerk Tekening, Pastel
  • Dimensies Hoogte 18,5in, Breedte 15in
  • Framing Dit kunstwerk is niet ingelijst
  • Categorieën Klassicisme Portret
Le "Portrait de Jean-Jacques Rousseau" par Maurice Quentin de La Tour est une représentation saisissante du célèbre philosophe, écrivain et compositeur du XVIIIe siècle. Ce portrait au pastel révèle la profondeur et la complexité de l'une des figures les plus influentes des Lumières. Dans ce portrait, Rousseau est représenté[...]
Le "Portrait de Jean-Jacques Rousseau" par Maurice Quentin de La Tour est une représentation saisissante du célèbre philosophe, écrivain et compositeur du XVIIIe siècle. Ce portrait au pastel révèle la profondeur et la complexité de l'une des figures les plus influentes des Lumières.

Dans ce portrait, Rousseau est représenté avec un regard intense et pénétrant, qui semble capter l'esprit profond et souvent tourmenté de l'homme. Son expression est sérieuse, reflétant peut-être la gravité de ses réflexions philosophiques et son engagement passionné envers les idées de liberté et d'égalité. La subtilité du sourire esquissé laisse entrevoir une nuance d'humanité et d'accessibilité, suggérant la sensibilité de Rousseau et sa profonde connexion émotionnelle avec le monde qui l'entoure.

Rousseau est vêtu simplement, en contraste avec les portraits plus somptueux et ornés de l'époque, ce qui pourrait refléter son plaidoyer pour le retour à la nature et son mépris pour les artifices de la société civile. La simplicité de sa tenue, une veste marron sur une chemise blanche, met en évidence sa personnalité et ses idées plutôt que son statut ou sa richesse.

La technique de La Tour, caractérisée par l'utilisation subtile de la lumière et des ombres, ainsi que par la finesse des détails dans le visage et les vêtements, donne une impression de vivacité et de présence. Le fond sombre met en avant le sujet, focalisant l'attention du spectateur sur l'expression et les traits caractéristiques de Rousseau.

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Maurice Quentin de La Tour est un portraitiste français de style rococo. Il est né le 5 septembre 1704 et est mort le 17 février 1788. Parmi ses sujets les plus célèbres figurent Voltaire, Rousseau, Louis XV[...]

Maurice Quentin de La Tour est un portraitiste français de style rococo. Il est né le 5 septembre 1704 et est mort le 17 février 1788. Parmi ses sujets les plus célèbres figurent Voltaire, Rousseau, Louis XV et Madame de Pompadour.En 1737, au Salon de Paris, de La Tour présente des portraits de Madame Boucher, épouse du peintre François Boucher, et l'Auteur qui rit (musée du Louvre), premier d'une série de 150 portraits qui sera l'un des points forts du Salon de Paris pendant les 36 années suivantes. Mais le peintre Joseph Ducreux a dit qu'il était son seul élève (bien que cela soit peu probable). Le 25 mai 1737, l'Académie royale de peinture et de sculpture accorde à de La Tour une reconnaissance officielle en tant que peintre. Peu après, la cour de France s'intéresse à son travail. Jeffares indique qu'en 1745, il disposait d'un appartement au Palais du Louvre. À la fin des années 1760, il ne peint plus de portraits de la famille royale. Les gens ont souvent pensé que les personnages des portraits de De La Tour avaient un charme et une intelligence uniques, et que sa touche délicate mais sûre avec les pastels donnait à leurs visages une douceur agréable.
Les commandes de La Tour lui rapportent de plus en plus d'argent et sa générosité s'accroît. Il crée une école de dessin dans sa ville natale de Saint-Quentin et donne de l'argent à des femmes pauvres en prison, à des artistes handicapés et à des artistes âgés. Il aide également l'Académie royale de peinture et de sculpture de Paris et l'Académie des sciences et belles lettres d'Amiens en leur donnant des conseils et de l'argent. Finalement, une maladie mentale l'oblige à rester chez lui et à se faire soigner par son frère Jean-François. Il se retire à 80 ans à Saint-Quentin, où il meurt sans testament à 83 ans. (il avait révoqué des testaments antérieurs). Jean-François, décédé en 1807 et chevalier de l'ordre royal militaire de Saint-Louis, est l'héritier naturel de sa succession.

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