Mathilde Delattre-Josse

CARNAC, France •

Artiste (Dessin) •

Né(e) en 1973 •

Qui suis-je ?
Née en 1973 sur les côtes bretonnes dans le Morbihan où je réside toujours, je me suis nourrie des petits riens ou des grands touts qui m’entourent. Sentir le vent, goûter les embruns, côtoyer les arbres, observer les oiseaux, ramasser les coquillages, cueillir les primevères, savourer les fraises des bois, observer des heures durant l’activité des fourmis puis en goûter parfois quelques-unes, sont autant de choses qui remplirent mes journées de petite fille et de grande aussi (excepté manger les fourmis !).

Que fais-je ?
Me passionnant depuis toujours pour le dessin et l’écriture afin de chercher à retranscrire le flot de mes émotions, je me suis orientée vers des études d’arts plastiques puis de graphisme qui m’ont menées à l’École Supérieure des Arts Modernes de Paris. Mon goût pour l’écrit me guidera ensuite vers l’édition, domaine pour lequel je conçois et réalise depuis de nombreuses années des maquettes de livres. Puis, alliant mes qualités de graphiste à mon goût pour le dessin, c’est tout naturellement que j’explore désormais l’art vectoriel.

La technique
La plupart des illustrations ont été exécutées en dessin vectoriel.
La technique du dessin vectoriel représente de nos jours et depuis un demi-siècle maintenant, une composante essentielle dans l’art contemporain. Cette technique reste un art traditionnel qui s’applique à créer un dessin sur une feuille de papier numérique ; la souris, le stylet sont les crayons et l’écran est, par conséquent, le support original. L’œuvre peut ensuite être exposée soit par projection ou, comme ici, par impression sur tirage papier en édition limitée. Enfin, cette technique présente l’avantage de pouvoir éditer les illustrations sur de très grands tirages conservant une qualité de dessin toujours identique…

Pourquoi les insectes ?
L’entomologie est la partie de la zoologie qui traîte de l’étude des insectes et des autres arthropodes terrestres. Ce microcosme, source quasi inépuisable d’émerveillement, s’avère être une véritable manne d’exploration. Avec plus d’1 million d’espèces décrites et existantes actuellement et près de 10 000 nouvelles espèces inventoriées par an, les insectes constituent la plus grande part de la biodiversité animale.

Peu à peu, le dessin permet à l’œil de dépasser la seule représentation de l’animal et capte la complexité et l’étrangeté des formes. Le modèle d’entomologie se transforme en prouesse d’orfèvrerie, en mécanique jules-vernienne ou en créature de science fiction. La technique du dessin vectoriel provoque et met en évidence cette transformation respectant néanmoins l’attache à la représentation du réel. Ce procédé permet au petit de devenir très grand dès lors le réalisme entame une danse avec l’abstraction.

Et pour le reste ?
Selon les inspirations du moment, j'explore, m'interroge, essaye, tente, expérimente, décortique encore et toujours les évènements, les éléments qui m'entourent…

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