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La mère et l'enfant (1961) 印花与版画 由 Mané Katz
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限量版 (#111 a/120)
印花与版画,
光刻技术
在纸上
- 外形尺寸 高度 16.9in, 宽度 13.6in
- 艺术品状况 工作状况非常好
- 是否含画框 此作品未装裱
- 分类 版画 低于US$1,000 表现主义 宗教
Signée dans la planche.
Envoyée à plat dans coffret polystyrène extrudé.
Papier légèrement jauni, possible d'éclaircir dans un bain chloré, mais fait par un professionnel uniquement..
Dans ce portfolio, l’artiste revient dans son texte introductif sur les visions qui le hantent : « j’ai obéi à cette injonction des morts(…) et j’ai essayé de les arracher à leur éternel silence, et de leur faire exprimer toute l’atrocité d’un destin que la mauvaise conscience du monde ne demanderait pas mieux que d’oublier ou d’ignorer ».
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Né en Ukraine dans une famille religieuse, Emmanuel Leyzerovich Katz (dit Mané-Katz), débute ses études à l'école des Beaux-Arts de Kiev, les poursuit à Vilnius, avant d'arriver à Paris en 1913. A l'école des Beaux-Arts de Paris, il étudie dans l'atelier de Fernand Cormon, peintre d'histoire et de décors monumentaux. Il y rencontre d'autres artistes de sa génération venus comme lui de l'Empire russe , comme Michel Kikoïne et Chaïm Soutine. Mais en 1914, la déclaration de Guerre le contraint à retourner en Ukraine. Après la Révolution d’Octobre, il est nommé professeur à Kharkov. Il revient à Paris en 1921 et obtient la nationalité française en 1927. Il expose régulièrement à Paris, notamment à la galerie Percier. Les années 1920 et 1930 sont marquées par de nombreux voyages, notamment en Palestine. A l'Occupation, il s'enfuit à New-York et rentrera à Paris dès 1945. Il partage alors son temps entre la France et Israël, où un musée lui est dédié.
La peinture de Mané-Katz est de facture expressionniste. Elle retranscrit la trajectoire de l'artiste, à travers les nombreux portraits et paysages qui peuplent ses œuvres. Mais c'est sans doute dans la description de la vie juif que le peintre excelle : cérémonies religieuses, moment d'études ou de fêtes.
©mahj
L'art de Mané-Katz cherche à maintenir la culture vivante de la Torah. Son parcours au sein de l'École de Paris et dans le groupe de Montparnasse fut plus orthodoxe que celui de Chagall par exemple. Mané-Katz s'affirma comme le grand peintre de la diaspora. Témoin de la dispersion du peuple d'Israël, du folklore judéo-slave, de la littérature yiddish, Mané-Katz dans son exil, attesta de sa fidélité à sa tradition originelle.
Il fut le peintre des rabbins, des ghettos, et des Justes, celui de la dispersion, véritable témoin et poète de son peuple. Il apporta avec lui en Occident ce monde des talmudistes, des musiciens ambulants suivant les cortèges, de mariés, de prophètes, d'artisans. Même s'il ne voulut pas être seulement un peintre juif et qu'il eut consacré des œuvres aux fleurs, aux paysages de Paris, de Vendée et de Bretagne, il demeura un interprète des communautés juives d'Europe centrale et orientale. Il fit son premier voyage en Palestine en 1928. Malgré de nombreux séjours en Israël, il n'arriva pas à s'intégrer à ce nouveau monde et ne peignit jamais la réalité nouvelle d'Israël combative et fière. Dans ses toiles peintes en Israël on retrouve toujours son imagerie des paysages d'Ukraine et des vieux rabbins enfouis dans sa mémoire.
La ville de Haïfa en Israël lui a consacré un musée sur la Rue Yefe Nof : Mané-Katz avait cédé ses peintures et sa collection personnelle d'ethnographie juive à la ville. Le maire , Abba Hushi, lui proposa quatre ans avant sa mort un lieu de travail sur le Mont Carmel ; ce qui deviendra le Musée Mané-Katz.
©wikipédia