Galerie Magda Danysz
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Outsiders, les témoins silencieux du sculpteur Mark Jenkins
Galerie Danysz, Rue Amelot, Paris, France
« Pour moi, une œuvre d’art doit avant tout être une question ». – Mark Jenkins
Quatre ans après sa première exposition personnelle à la galerie, Mark Jenkins est de retour avec « Outsiders », qui se tiendra du 3 décembre 2022 au 14 janvier chez Danysz Paris – Marais. L’artiste américain nous invite dans son univers peuplé de personnages d’un réalisme saisissant : des œuvres qui interpellent, intriguent et suscitent toujours de vives réactions. En effet les installations hyperréalistes de Jenkins ont cette capacité à semer le doute entre fiction et réalité à travers l’interaction entre son art et le public, essence du travail de l’artiste.
A travers l’exposition « Outsiders », Jenkins donne corps à ses sculptures dont l’attitude et le mouvement ne cessent de surprendre par leur humanisation plus vraie que nature, brisant ainsi la monotonie de la vie quotidienne. Il nous présente ses sculptures insolites à l’origine de sa renommée internationale : des silhouettes grandeur nature camouflées sous leurs capuches, qu’il vêt de tenues ordinaires. Assis, debout, allongés, suspendus, ces personnages sont au centre de scènes percutantes se déroulant au sein de l’espace parisien de la galerie Danysz.
L’espace public joue un rôle majeur dans le travail de Mark Jenkins. C’est là que ses œuvres entrent en interaction avec les passants, transformant la rue en une scène qui fait d’eux non seulement des spectateurs mais aussi des acteurs. Dans ce théâtre urbain, les réactions des gens constituent autant d’objets d’étude et d’expériences que l’artiste se plaît à mener. Il s’agit pour lui d’introduire dans l’espace (qu’il s’agisse de la rue, d’une galerie ou d’un musée) un corps étranger, au sens propre comme figuré, pour mieux scruter en retour la réaction du corps social à cet élément perturbateur.
Eko Nugroho : Après le Musée d'Art Moderne, l'artiste Indonésien est enfin de retour à Paris !
« Je crée des personnages qui observent seulement avec leurs yeux, mais pas avec leurs oreilles ni leur voix. Cela représente la génération qui ne veut pas parler et qui ne veut pas écouter. Il n'y a pas de dialogue.
Les yeux sont des témoins pour moi. »
– Eko Nugroho
Danysz Paris-Marais a le plaisir de présenter, du 15 octobre au 26 novembre 2022, l’exposition individuelle d’Eko Nugroho : « Heads Full of Empty Views ». L’artiste contemporain indonésien à la grande renommée internationale qui avait investi les espaces du Musée d’Art Moderne de Paris en 2012, est de retour en France et nous invite à découvrir toute la richesse et l’étendue de son art à travers cette exposition qui nous plonge dans un univers surréaliste, résolument graphique et pénétrant, avec ses œuvres vives et lumineuses qui véhiculent une énergie optimiste sans limite.
Eko Nugroho fait de l'art pour le peuple et fait du peuple une source d'inspiration. L’artiste explore la condition souvent absurde de l'être humain à travers sa pratique qui s’inspire de l’environnement urbain et de ses propres expériences. Ses œuvres sont peuplées de personnages au visage masqué, qui se dissimulent, argumentent et luttent, autant que les êtres humains qu’elles représentent. Nugroho a cette aptitude à entrer en fusion avec l’environnement qui l’entoure, cette capacité à capter le bruit et la fureur de la rue, les jeux de regard, les identités et attitudes. Il traduit ces flux dans ses dessins et motifs qui envahissent l’espace et tous les moyens de création sont bons pour traduire ces fusions entre Indonésie et Occident, culture de rue et monde de l’art, enjeux politiques et réflexions intimes.
Eko Nugroho investit l’espace parisien de la galerie dont les murs se laissent envahir par une fresque murale monumentale, illustrant l’essence de son univers avec ses créatures énigmatiques. L’artiste y présente également des œuvres inédites composées de peintures à l’acrylique et d’imposantes toiles-broderies faisant échos à sa culture indonésienne. En effet, la pratique de Nugroho puise à la fois dans des sources traditionnelles et contemporaines, asiatiques et occidentales pour aborder des événements historiques et actuels de la société. L’artiste intègre dans ses œuvres des techniques traditionnelles comme le processus de teinture connu sous le nom de batik et la broderie qu’il a toujours considérée comme une forme de dessin : il fait usage du fil sur le tissu avec le désir de transformer un objet du quotidien en une œuvre d’art à la fois hors du commun et inattendue.
Pour plus d'informations, vous pouvez nous écrire à info@danyszgallery.com, nous suivre sur Instagram @danyszgallery et visiter notre site internet https://danyszgallery.com/fr/exhibitions/173-eko-nugroho-heads-full-of-empty-views/overview/
Chen Yingjie : sa première exposition à Danysz Paris - Marais
Danysz Gallery, Rue Amelot, Paris, France
« Je me suis rendu au Yunnan et j'ai étalé ma toile sur le sol pour immortaliser les montagnes à différents moments de la journée de la manière la plus spontanée possible. La nature, le climat et l'environnement
ont une influence significative sur ma création artistique. »
– Chen Yingjie
Les murs de Danysz Paris - Marais s’imprègnent d'une énergie magnétique avec la nouvelle exposition individuelle de Chen Yingjie, « Sun and Wind », présentée du 2 au 24 septembre 2022. L’artiste cantonais continue de développer un style hybride très personnel, une fusion saisissante entre graffiti et peinture traditionnelle chinoise de paysage. Peintre, Chen est aussi un performeur. Sa façon de travailler est éminemment gestuelle. A la manière d’un Jackson Pollock, il entre dans un rapport physique avec la toile, à grand renfort de mouvements dynamiques et d’éclaboussures.
« Sun and Wind » présente de nouvelles œuvres de la célèbre série « Gravity » de Chen Yingjie. Initiée en 2020, « Gravity » fait suite à cette prise de conscience par l’artiste que la pandémie que nous vivons a eu un certain nombre de retombées bénéfiques sur l’écologie, et que le ralentissement de l’activité économique à l’échelle mondiale a conduit à une convalescence, voire même une forme de renaissance pour l’environnement.
La nature est omniprésente dans l'œuvre de Chen Yingjie et certainement plus que jamais dans « Sun and Wind ». Les toiles exposées dans cette exposition, avec toute leur explosivité abstraite, sont une ode aux forces de la nature et sont profondément inspirées de l’esprit, la force et la vitalité de la peinture à l’encre que l’on retrouve dans le travail des grands maîtres de la tradition chinoise. Elles peuvent être lues comme des paysages imaginaires où le spectateur est invité à une attitude respectueuse, et où l’esprit est libre de s’égarer, captivé par la vivacité des couleurs et l’impression de mouvement qui se dégage des œuvres.
Chen Yingjie est né à Foshan, dans la province de Canton en Chine, en 1991. Il a étudié au Raffles Design Institute à Singapour. Son travail a été présenté par des institutions majeures en Chine et à travers le monde, comme Tank et Power Station of Art à Shanghai, CAFA Art Museum à Pékin, ou encore le ArtScience Museum de Singapour. Il a collaboré avec de nombreuses marques internationales, au nombre desquelles Cartier, Volkswagen, Louis Vuitton, Adidas ou Volvo. En 2020, il a été nommé l’un des “30 Under 30” en Chine par le magazine Forbes. Ses œuvres sont présentes dans des collections prestigieuses comme celles du Honolulu Museum of Art, de BMW China Automotive ou de CapitaLand Group. Il vit actuellement à Foshan.
Wang Ruohan : sa première exposition à Danysz Paris - Marais
Danysz Gallery, Rue Amelot, Paris, France
Connue pour son utilisation audacieuse de la couleur ainsi que ses personnages excentriques et décalés, Wang Ruohan observe son environnement d’une manière qui lui est propre, en utilisant des images obscures et désordonnées pour construire un univers fantastique. S’appuyant sur une approche ludique pour explorer l’espace urbain et les comportements humains, ses toiles n’ont ni déroulement narratif, ni arrière-plan culturel, ni personnages singularisés par des traits individuels. Elles sont étranges et facétieuses, pleines d’absurdité et d’incertitudes, et en même temps fascinantes et apaisantes.
A travers ses œuvres, en utilisant une technique inspirée du collage pour décomposer et reconstruire l’apparence originale des choses ordinaires, l’artiste nous rappelle l’importance d’être conscient des éléments qui nous entourent : le paysage urbain, les passants marchant dans la rue, travaillant ou discutant les uns avec les autres. Si à sa manière nous étions capable de pointer du doigt et d’agrandir ces choses que nous rencontrons au quotidien sans y prêter attention, nous réaliserions qu’elle sont une belle source d’inspiration et de tranquillité, et qu’elles font de nos vies un voyage haut en couleurs, le long d’un arc lumineux.
Wang Ruohan est née à Pékin. Elle est diplômée depuis 2017 de la Berlin University of Art. Son travail a été présenté dans des institutions importantes comme le Art Museum of Nanjing University of Arts, le Scotland's National Centre for Design and Architecture, le Yuan Art Museum de Chongqing, K11 à Shanghai, ou encore le Deutsches Museum de Munich. Elle collabore régulièrement avec des marques telles que Nike, UGG, Off-White, The New York Times ou The New Yorker. Elle est à présent professeure à la Peter Berens School of Art de Düsseldorf. Elle vit à Berlin.
Vincent Dubourg, sa nouvelle exposition "Densité" à la Galerie Danysz
Galerie Danysz, Rue Amelot, Paris, France
Connu pour ses créations de design qu’il expose à travers le monde depuis plus de 15 ans, Vincent Dubourg présente pour la toute première fois une facette inédite de son travail artistique à travers ses sculptures, tableaux de bois brûlés et installations murales dans le cadre de son exposition personnelle « Densité », du 11 juin au 27 août 2022, chez Danysz Paris – Marais.
Selon Dubourg, le mobilier n’est qu’un prétexte à l’exploration du sens de l’art : il n’est pas une finalité mais un moyen d’incarner l’acte artistique dans la matière. Entre les mains du sculpteur, l’objet dépasse sa fonction et devient esthétique, poétisant la vie ordinaire. L’artiste explore la matière : il brûle, fait entrer en fusion, sculpte, creuse et martèle. Les œuvres de Dubourg sont faites en bronze, terre cuite, aluminium, acier, bois et bien plus encore, jouant sur les contrastes et les oppositions fondamentales - creux et plein, terrestre et céleste, masculin et féminin, sauvage et apprivoisé. Ses meubles deviennent sculptures qui s’affranchissent de toute fonction et n’existent que pour donner corps à la matière.
« Densité » réunit des sculptures faites d’aluminium, des tableaux de bois brûlé, des pièces en céramique constituant un alphabet de formes qui s’articulent entre elles pour nous inviter dans l’univers de Vincent Dubourg. L’artiste, dont le rapport à la matière est charnel, capte l’instant de la transformation et nous présente le moment de fusion où tout se métamorphose et se fige, repoussant les limites de son art comme il n’a cessé de le faire depuis de nombreuses années.
Familiar/Stranger l'exposition engagée d'Icy and Sot
Danysz Gallery, Rue Amelot, Paris, France
Saman Oskouei (né en 1985) et Sasan Oskouei (né en 1991) connus sous le nom d'Icy & Sot sont des artistes de Tabriz, Iran, résidant actuellement à Brooklyn, New York. Les deux frères ont commencé à poser leurs marques dans les rues de Tabriz en 2006. Devenus artistes de renommée internationale, ils ont exposé leur travail entre autres au MOCO d'Amsterdam, au Musée d'art urbain et contemporain de Munich, à la Saatchi Gallery à Londres, au Musée des Beaux-Arts de Calais, France…
Icy & Sot recherchent toujours le support approprié pour donner à leurs idées la plus grande résonance. Grâce à leur langage visuel unique, ils ont livré des déclarations puissantes et émouvantes sur la condition humaine actuelle, abordant des questions importantes telles que les droits humains, la détention, les droits des femmes, les souffrances des migrants et des réfugiés, le changement climatique ou les pièges du capitalisme. Leur engagement se reflète dans les matériaux qui composent leurs œuvres : fil de fer barbelé, fil de fer, vieilles pelles rouillées ou bidons d'huile. Autant de matières premières que les artistes détournent et transfigurent pour donner vie à des œuvres pleines de poésie et de fragilité. Cependant, Icy & Sot n'ont pas l'intention de faire la leçon à qui que ce soit. Ils se contentent de refléter la vérité de notre temps à travers leur propre langage, et en faire une œuvre d'art.
"CHEZ NOUS" FUTURA x ANDRE A LA GALERIE DANYSZ
78 Rue Amelot, Paris, France
La galerie Danysz accueille une exposition en duo d'André et Futura qui présente des œuvres créées à quatre mains à la galerie, du 15 décembre au 9 février.
Initié par le désir commun des deux artistes de créer ensemble des œuvres et de mêler leurs deux univers pour la toute première fois, cette exposition promet une excitante rencontre artistique.
Les Mr.A aux silhouettes dansantes d'André rencontrent les Pointman de Futura et on découvre des œuvres vives, pleine de couleurs, qui viennent réchauffer l'hiver parisien.
'Imbalance' exposition de Prune Nourry du 15 octobre au 27 septembre 2016
A l’occasion de la réouverture de la galerie sur un espace remodelé de 500m2, Magda Danysz présente une de ses artistes emblématique, Prune Nourry, trentenaire accomplie reconnue en France et à l’étranger.
Formée aux techniques de l’école Boulle, Prune Nourry considère la sculpture comme sa « colonne vertébrale ». Elle n’en demeure pas moins une artiste plasticienne protéiforme laquelle, a travers la sculpture, la vidéo et la photographie, s’interroge sur les nouvelles techniques de procréation assistée et l’évolution artificielle de l’Homme. De sa fascination pour la bioéthique nait une démarche artistique raisonnée, étayée par de nombreuses recherches et entretiens auprès de scientifiques, sociologues et anthropologues.
L’exposition Imbalance de Prune Nourry investit les trois étages de la galerie avec des installations, des sculptures en bronze et en cire, dont certaines inédites.
Peikwen Cheng Solo Show
La galerie Magda Danysz expose du 17 Mai au 7 Juin l'artiste sino-americain Peikwen Cheng à Paris pour son premier solo show dans la capitale .
L'ensemble des clichés présenté résulte de ces passages réguliers au festival Burning Man aux Etats-Unis. Ce festival unique réunissant des milliers de personnes prend place chaque année dans le désert du Nevada sous la forme d'une ville éphémère appelée Black Rock City. Les mots d'ordre du festival sont créativité et collectivité créant ainsi un environnement complètement hors norme. Véritable source d'information, la série exposée intitulée "Lost and Found" est entièrement en noir et blanc et nous permet de prendre conscience de l'ambiance décalée qui règne en ce lieu mythique.
Entre 2000 et 2013, Peikwen se rend à chaque édition du festival Burning Man et immortalise des scènes et des personnages extravagants et farfelus. Entre cheval à bascule géant, voitures hybrides, et déguisements insensés ses photos apparaissent comme des extraits volées d'un rêve d'enfant. Ce que nous offre Peikwen Cheng est la vision d'un monde à mis chemin entre vie réelle et utopie que le noir et blanc vient sublimer.
Fidèle à sa volonté de mettre en lumière les jeunes artistes, la galerie Magda Danysz présente pour son premier Solo Show à Paris l'artiste chinois Peikwen Cheng du 17 mai au 7 juin.
L'ATLAS - Solo Show
La galerie Magda Danysz présente pour la première fois à Paris une exposition personnelle de L’ATLAS du 12 octobre au 9 novembre 2013. Artiste français d’une trentaine d’année, L’ATLAS se distingue par un style très personnel, un lettrage géométrique et systématique dans lequel on retrouve toute la spiritualité de la calligraphie traditionnelle.
Ayant d’abord suivi une formation en calligraphie traditionnelle auprès d’un maitre de cet art au Maroc puis en Egypte, L’ATLAS développe depuis plusieurs années une écriture à la croisée de l’alphabet latin et des techniques du koufi. Utilisant son nom « L’ATLAS » au centre de ses créations, il s’approprie la dynamique du geste de la calligraphie ancestrale pour créer des œuvres dans lesquelles l’écriture se mêle à la géométrie dans une construction labyrinthique. Le spectateur est happé par la ligne qu’il suit tel un chemin de lecture, à la recherche du mot qui se détache en contraste, noir sur blanc, rouge sur blanc, toujours dans des couleurs choisies avec parcimonie.
Qu’il utilise la bombe, l’acrylique ou l’adhésif, L’ATLAS fait preuve d’une réelle maitrise technique du lettrage qui le mène à une esthétique minimale d’une grande pureté. Sans fioriture dans le choix des couleurs, il joue sur le contraste entre deux tons rappelant ainsi les maitres de l’art minimal tel François Morellet. Pour cette première exposition au sein de la galerie Magda Danysz, L’ATLAS crée des œuvres in-situ qui font écho à ses créations sur toile ou sur papier. Les petits formats se révèlent hypnotiques et créent un effet visuel intense par la complexité du trait géométrique. Les grands formats et les installations se découvrent quant à eux tel un parcours, un chemin à expérimenter. Dans une quête continuelle de nouvelles expérimentation techniques et esthétiques, L’ATLAS présente également des œuvres réalisée selon un procédé totalement inédit : un immense tampon de près de 2 mètres par 2 mètres grâce auquel il réalise des compositions uniques mêlant la rigueur du tracé du tampon aux coulures aléatoires et vivaces de peintures.
D’œuvres anciennes aux procédés les plus récents, à l’intérieur de la galerie comme à l’extérieur, cette exposition donne à voir la richesse et la diversité d’un artiste qui se construit à travers les années un langage identifiable entre tous, entre calligraphie et graffiti, écriture et géométrie.
Xing Xing - le Groupe des Etoiles
La galerie Magda Danysz organise à Paris du 3 au 21 septembre 2013 l’exposition collective des œuvres de Wang Keping, Huang Rui et Ma Descheng. Fondateurs du « Groupe des Étoiles », ils sont les initiateurs de la création artistique contemporaine à Pékin dans années 80 et symbolisent la première génération d’artistes contemporains chinois.
Wang Keping, Huang Rui et Ma Desheng symbolisent aujourd’hui les débuts de l’art contemporain en Chine. Désormais reconnus comme débutant en 1979, l’art contemporain chinois c’est en effet ce « Cri » du titre de la première œuvre de Wang Keping désormais dans la collection Ulli Sigg.
Wang Keping, Huang Rui et Ma Desheng sont à l’origine de ce mouvement de renouvellement des traditions picturales chinoises par la recherche d’un art dépassant les conventions académiques. Riches d’un héritage culturel millénaire et d’une grande ouverture d’esprit, les artistes de cette génération font le lien entre la tradition et la modernité. Résidant à Paris depuis plusieurs dizaines d’années, à l’exception de Huang Rui qui vit à Pékin, ils exposent aujourd’hui partout dans le monde. Cette exposition en trio en France est l’occasion de faire dialoguer leurs modes d’expressions.
Les sculptures sur bois de Wang Keping présentent des personnages aux dimensions surprenantes. Sensuelles, épurées, parfois très ironiques ou provocatrices, les figures qui naissent sous ses mains sont le résultat d’un processus de création long et exigeant demandant plusieurs années de travail, et qui lui permet de retrouver les courbes naturelles du bois. Cette simplification est également à l’œuvre dans le travail de Ma Desheng. Il compose à l’acrylique des corps humains à partir de galets noirs qui sont posés comme en suspension sur le décor. Bien que minimaliste, ces figures sont pourtant très expressives. Comme pour les sculptures de Wang Keping, la maitrise et le travail de Ma Desheng lui permettent d’atteindre, dans sa peinture comme dans sa poésie, l’essence des expressions humaines. Enfin la matière est aussi primordiale dans les œuvres des trois artistes ; dans le travail de Huang Rui particulièrement. Poète du groupe des étoiles, il allie aujourd’hui le texte à la peinture dans des œuvres à l’huile où ses mots se dessinent dans le volume donné par l’épaisseur de la peinture.
Composée d’œuvres majeures, l’exposition met côte à côte ces artistes internationalement reconnus. Une résonance s’installe entre leurs pensées, les courbes des sculptures en bois se confondent avec les lignes des peintures.
Les Bains Douhces - La résidence éphèmere
Le légendaire club parisien se fait l’hôte temporaire de quarante artistes phares issus du Street art international. Le lieu pour l'instant désaffecté fournit jusqu'au 30 Avril, date à laquelle les travaux de rénovation commencent, un espace de liberté total d'environ 3000 m². 3000 m² de création pour ce chantier artistique éphémère commissionné par la galerie Magda Danysz sur l'initiative du propriétaire historique: Jean-Pierre Marois.
Chaque étage, chaque appartement, chaque pièce dévoile le travail d'un artiste différent. De Thomas Canto à YZ en passant par Tanc, SKKI, Futura, Space Invader .... un cocktail d'oeuvres étonnant qui disparaîtra dans moins de de deux mois. Malheureusement fermé au public pour des raison de sécurité, vous pouvez découvrir ce projet unique sur le site officiel: http://www.lesbains-paris.com/category/un-artiste-un-jour qui vit au rythme des Bains en dévoilant chaque jour une nouvelle installation.
Botto e Bruno
78, rue Amelot
Gianfranco BOTTO and Roberta Bruno is a duet of Italian artists who investigates the fields of the urban environment, in particular by working on the ground of the industrial parks and the mystery that offers factories and disused warehouses. They realize numerous installations and creations noticed by institutions such as the Teseco foundation for the art in Pisa, the BF 15 in Lyon, or the Mamco of Geneva. The gallery Magda Danysz welcomes them in a new exhibition from February 23rd to March 30th, 2013, where the duet of artists invests the immense space which presents the gallery in a freedom of expression at the same time complete and very diverse.
They conjugate a work of videos, photography and music to a remarkable look for the drawing and the sticking.
Their universe in which the words are omnipresent joins in the uncluttered architectural context of the gallery, while questioning the eternal distance of the spectator compared with his urban environment.
By evoking the fragility of the materials to assert a sensory representation of the city, the work of these two artists present a reminiscent lyric where get involved the words and the images.
Ennemi public
78, rue Amelot
La galerie Magda Danysz a le plaisir de présenter du 12 janvier au 16 février 2013 l’exposition collective ENNEMI PUBLIC qui réunit de nombreux artistes dont Mat Collishaw, mounir fatmi, Jackie Summel ou VHILS.
Cette exposition qui réunit des oeuvres d’artistes venus de tous horizons pose la question de savoir qui est aujourd’hui ‘l’Ennemi Public’. Autour de cette question, les œuvres des artistes abordent les thèmes de l’enfermement, la destruction ou le vandalisme afin de comprendre et discerner ‘l’ennemi public’ aujourd’hui.
L’exposition met en exergue la force de l’art au service d’un discours moral, social voire politique.
Magic China
Galerie Magda Danysz, 78 rue Amelot
A l’occasion du mois de la photographie et en parallèle de Paris Photo
La galerie Magda Danysz présente l’exposition Magic China qui réunit cinq photographes chinois de la nouvelle génération : Qiu Minye, Wang Tong, Chen Xiaowei, Xu Zhe et Feng Fangyu (artiste présenté à Paris Photo).
Témoins de la Chine actuelle, moderne et dynamique, ils prouvent à travers leurs clichés la capacité des artistes à regarder aujourd’hui la Chine en face. La volonté de poser un regard sur la société contemporaine autant que sur l’histoire de la Chine et ses traditions se découvrent dans le travail de chacun tout en étant guidés chaque fois par des points de vue différents. Ils questionnent la société contemporaine autant que l’histoire de leur pays. La mémoire, le patriotisme, l’influence de la mondialisation et l’exploration de la marginalité sont les nouvelles problématiques qui se font jour dans leurs œuvres. Entre rêve brisé et rêve réalisé, ces photographes mêlent le merveilleux au réel avec un goût prononcé pour les mises en scène décalées et un humour certain.
Exposition du 17 novembre au 22 décembre.
fr/magic-china
Sten Lex
78, rue Amelot
La galerie Magda Danysz accueille du 18 octobre au 10 novembre 2012 une exposition consacrée au duo d’artistes italiens le plus innovant du moment : STEN LEX.
Cette première exposition à la Galerie Magda Danysz est l’occasion de découvrir le travail novateur de ces artistes considérés comme les pionniers de l’utilisation du pochoir en Italie.
L’exposition présente des œuvres inédites de STEN LEX et une réalisation in situ. Ils investissent la galerie avec leurs portraits d’anonymes, des personnes qu’ils photographient ou des portraits tirés de veilles photographies sorties d’albums des années 60 et 70. Croisant l’op art et le pochoir, le travail de STEN LEX repose sur une finesse technique et une précision inédite en art monumental.
L’exposition de STEN LEX à la galerie Magda Danysz fait suite à plusieurs apparitions remarquées en 2012. Parmi leurs performances les plus impressionantes, on peut citer une oeuvre monumentale réalisée à Baltimore, dans le cadre de l’exposition en plein air « Open Walls ». L’année 2012 signe aussi leur entrée au MACRO (Musée d’Art Con¬tem¬po¬rain de la ville de Rome), pour lequel ils réalisent une œuvre monumentale in situ.
Exposition Sten Lex à la Galerie Magda Danysz du 18 octobre au 10 novembre 2012. Vernissage le jeudi 18 octobre de 18h à 21h.
Galerie Magda Danysz, 78 rue Amelot, 75 011 Paris.
Informations : Clémence Wolff, 01 43 57 79 78,
Vidéo Show
Galerie Magda Danysz, 78 rue Amelot
Fidèle à son engagement pour l’art video, la galerie Magda Danysz, présente du 8 septembre au 6 octobre 2012, sa nouvelle exposition Video Show. Cette exposition entièrement consacrée à la vidéo réunit trois artistes talentueux : Erwin Olaf, Samuel Rousseau et Yang Yongliang.
Ces trois artistes construisent des univers très personnels. Alors que les vidéos d’Erwin Olaf et de Yang Yongliang se concentrent sur un écran, celles de Samuel Rousseau investissent l’espace.
Erwin Olaf détaille chaque élèment jusqu’à la musique qui rythme ses histoires silencieuses et pourtant narratives. Les vidéos de Samuel Rousseau sortent de l’écran pour réaliser des oeuvres à la frontière entre vidéo, sculpture et installation. Enfin, Yang Yongliang allie tradition et modernité, l’esthétisme de ses vidéos semble proche de la peinture.
Cette exposition pose la question de la mise en scène et de la construction dans l’art vidéo.
Exposition Video Show à la Galerie Mgda Danysz avec Erwin Olaf, Samuel Rousseau et Yang Yongliang du 8 septembre au 6 octobre 2012. Vernissage le samedi 8 septembre de 18h à 21h.
Galerie Magda Danysz, 78 rue Amelot, 75 011 Paris.
Informations : Clémence Wolff, 01 43 57 79 78,
GAEL DAVRINCHE SOLO SHOW à la GALERIE MAGDA DANYSZ du 5 MAI au 16 JUIN 2012
78, rue Amelot
La galerie Magda Danysz consacre pour la première fois, du 5 mai au 16 juin 2012, une exposition entièrement dédiée à Gaël Davrinche. Cet artiste, diplômé de l’école des Beaux-Arts de Paris en 2000, présente lors de cette exposition ses dernières oeuvres inédites, des oeuvres sur toiles de grandes dimensions, aux sujets variés mais toujours aussi prenants.
L’exposition comprend de nombreux portraits et autoportraits peint avec humour et dérision. Les sujets représentés sont systématiquement accompagnés d’objets saugrenus, qu’ils portent souvent sur la tête pour en souligner le burlesque. Par ces oeuvres, l’artiste interroge l’histoire du portrait, genre de la peinture des plus nobles, mais invite également à une remise en question de l’individu sur son rôle, son attitude, sa relation au monde et aux autres.
Dans la lignée de ses précédents travaux, Gaël Davrinche manifeste à nouveau, lors de cette exposition, son intérêt pour l’histoire de l’art et son plaisir à s’approprier et revisiter les portraits réalisés par les grands maitres de l’histoire de la peinture. En effet, l’artiste a déjà, dans des précédentes créations, réinterpréter et détourner avec humour des chefs d’oeuvres tels que Les Ménines de Vélasquez, La jeune-fille à la perle de Vermeer ainsi que l’Homme au turban rouge de Van Eyck. L’artiste a cette fois-ci repris dans une série de toiles le fameux tableau de Léonard de Vinci : la Joconde, qu’il n’hésite pas à enlaidir, déformer, peinturlurer et commenter par des annotations telles que « L.C.K.C.I.R. » ou encore « L.A.P.T. L.A.R.».
L’exposition présente également une série de natures mortes représentant des fleurs fanées d’un grand réalisme. Gaël Davrinche, par ces « portraits de fleurs », érige ces dernières au rang de sujet à part entière : symboles du renouveau et du changement.
PARIS FOREVER, 100th exhibition of the gallery Magda Danysz
78 rue amelot
On the occasion of her 100th exhibition, the gallery Magda Danysz brings together artists exhibited through time. This event illustrates twenty years of experience full of beautiful discoveries, of emergent artists who are now internationally-renowned and a constant openness to new horizons.
Magda Danysz says the job of an art dealer is « to learn to make your own choices and follow the artists through time”. She adds « a choice is a thoughtful and considered thing. But above all, you have to fight for it.»
Today, PARIS FOREVER goes back on the choices of the gallery through these hundred exhibitions. The exhibition is the occasion to contemplate in a amused way and with a lot of emotions the artists who have taken part in the huge adventure of Parisian gallery. Much more this exhibition affirms once again her artistic choices over the last years.
Over the years, Magda Danysz exhibited artists from different backgrounds. Photographer as Erwin Olaf, Julian Schnabel or Alain Delorme or Street-Artist as JonOne (first group show in 1992), Miss Van (2000), Space invader (2000) or Shepard Fairey (2004) who become very famous today. The gallery presented before the other ones, in 2005, the stars of Pop-Surrealism like Mark Ryden, Eric White, Ray Caesar or Marion Peck. Since her first exhibitions, she supported digital art and organized exclusive videos show, by the collective Ultralab which notably exhibited at Jeu de Paume later. As a result, several great movements of contemporary art take shape through the works exhibited in PARIS FOREVER.
PARIS FOREVER is an exceptional retrospective of past adventures but also an opening on the ones to come at the gallery with works of Yang Yongliang, Vhils or Maleonn, talented and promising artists who have recently joined the gallery family.
Through this exhibition, Magda Danysz expresses her attachment to Paris, in an art world which becomes globalised where you always have to defend the local scene yet. She was born here and opened her first gallery here. Picking up again the title of the famous novel of Ernest Hemigway « A moveable feast », this exhibition is a celebration of the 100th exhibition, in Paris forever.
« PARIS FOREVER , the 100th exhibition of the gallery Magda Danysz » from December 10th, 2011 to January 14th, 2012. Gallery Magda Danysz 78 rue Amelot, Paris 11
Opening : Saturday, December 10th from 6.00 pm to 9.00 pm
Information : tel +33 (0)1 45 83 38 51 Website:
Press contact : Clémence Wolff, +33 (0)1 43 57 79 78
Exhibition "Polaroïds" of Julian Schnabel - Gallery Magda Danysz
78 rue amelot
On the occasion of the month of the photography, the gallery Magda Danysz presents from October 22nd to December 3rd, the series Polaroïds by the famous American contemporary artist and film director Julian Schnabel.
Julian Schnabel is a multidisciplinary artist, a genius touche-à-tout, art is an integral part of his person and he also declares “ The painting is like the breath for me. It’s what I do all along. Every day, I do art, even in the painting, the writing or making movies.”
The photography has always been present in his works particularly in his paintings in which he uses old pictures recovered by oil painting, as he continues to do in his Polaroïds.
The Polaroïds series relates a sort of diary of the ten last years of the artist’s life. Julian Schnabel takes photos of key figures such as Takashi Murakami, Lou Reed, Placido Domingo or Mickey Rourke. The artist allows us to enter in his private life, unpretentiously thanks to these authentic prints in 20x24” that he re-works then with paint, in order to reveal the essential. Aesthetic and disturbing, the photos taken since 2002 transport the spectator in another time.
Read more: en/julian-schnabel-polaroids-paris
Opening: Saturday October 22nd from 6.00 pm to 9.00 pm
Information: tel +33 (0)1 45 83 38 51 Website:
Press contact: Clémence Wolff, +33 (0)1 43 57 79 78