Ajouté le 19 juil. 2007
19… : récemment. Naissance du peintre en Bretagne-sud.
Etudes au Havre où elle découvre cette passion.pour la couleur qui ne saurait la quitter.
1979-80 : décide de prendre des cours de peinture sur soie & aquarelle auprès d’Hélène Seince-Ballindras à Lorient et livre assez rapidement ses premières réalisations.
1982-85 découvre le Maroc avec sa famille et transpose un choc esthétique majeur, fait de surfaces & de couleurs, sur une matière noble autant qu’aérienne : la soie.
Première exposition à Meknès ; premiers succès encourageants dont une exposition avec le Collectif d’Artistes des Villes Impériales à Fès. La presse marocaine la remarque lors d’une exposition au Centre Culturel français de Meknès : elle se verra invitée à Casablanca par l’artiste Najat Chraïbi et participera à une exposition collective dans le cadre enchanteur du Palais Fassi (Fès), puis suivra son mari en Algérie. Découverte du Désert, brûlant vide absolu.
1986-87 : à peine installée, Sylviane Keryhuel présente ses œuvres à Blida puis, remarquée par l’Ambassade de France , expose ses réalisations (aquarelles & soies) aux centres Culturels d’Alger & d’Annaba où elle vend quasiment toutes ses œuvres. Les réactions des visiteurs comme de la presse font que ce succès la conforte dans ses choix.
1987-93 : travaille beaucoup sa technique et participe à des stages sous la direction de l’aquarelliste américaine Diane Roemer dans la folie architecturale des ocres du Lubéron. Quelques expositions personnelles grâce à Madame La Comtesse Von Houwald qui l’accueille en son château de Heilbronn. . Manifestation collective du CLAP de Lauterbourg (Alsace), au cours de laquelle elle expose ses inspirations des rougeoiements chatoyants d’une Provence.flasseyante. Invitée à exposer au Centre Culturel français de Bergen (Norvège)
1993-96 : retour en France, Nantes. Invitée à l’ Exposition Internationale d’Art Contemporain de Wissembourg, « Les Arts d’été » (juin 94) puis accrochage d’œuvres récentes au Centre Culturel de la ville de Nantes.
1996-2005 : pause après la naissance de son 4ème enfant. Sylviane Keryhuel se tourne vers le Yoga auquel elle consacre toute son attention jusqu’au professorat. Découvre avec passion Nicolas de Stael et surtout Zao-Wou-Ki, dont elle fait la rencontre à la FIAC en 2000. Ces deux artistes majeurs décident de la tournure que prendra son œuvre, mais elle se consacre surtout à l’étude de leurs réalisations.
2006-07 son arrivée en Nouvelle Calédonie constitue un nouveau choc émotionnel qui lui fait mêler les violences perçues au rouge cru et aux magnificences végétales dont elle ne se lasse pas. Ces élément lui font reprendre effectivement la peinture, mais ce sera l’huile, dont elle surprend les charmes & difficultés grâce au peintre contemporain Hélène Courset qui dirige l’atelier LINEA à Nouméa. Cette période est constituée de la consistance modelée du couteau à laquelle elle superpose les fluidités lyriques (héritées de son expérience de l’aquarelle) et la geste vive de l’instant (legs de la peinture sur soie)