Karen Decoster
Karen Decoster, née le 14 septembre 1968 à Paris, est une artiste peintre et photographe dont le parcours diversifié reflète une passion pour la création visuelle sous toutes ses formes.
Après une année préparatoire à l'Académie Julian "Meet de Penninghen" en 1987, Karen Decoster se lance dans le graphisme textile. Elle travaille pour le bureau de style "Ici Paris" avec Benetton comme principal client dès 1988. Sa carrière prend une tournure freelance en 1989, où elle collabore avec des entreprises telles que "Hémisphères" et "Renault". En 1990, elle occupe le poste d'assistante styliste pour "Yvan et Marzia", renforçant son expérience dans le monde du design.
En 1991, Karen Decoster se déplace à Biarritz où elle co-crée l'atelier d'art graphique "Show You". Cet atelier devient un centre créatif important pour la réalisation de logos, de textiles, de PLV (publicité sur le lieu de vente), de décoration intérieure et de création de stands pour des marques telles que Hoff, Rip Curl, Quiksilver, Gold Coast, Rusty et Rock Hair. Sa créativité s'exprime également à travers l'artisanat d'art, en se spécialisant dans les émaux sur verre de 1995 à 2002.
Depuis janvier 2003, Karen se consacre principalement à la peinture. Elle poursuit sa formation artistique à l'atelier de Tanguy Samsun à l'École des Beaux-Arts de Bayonne, où elle affine ses techniques et développe son style personnel. Sa peinture, influencée par ses expériences variées, mêle les techniques traditionnelles à une vision contemporaine et audacieuse.
Karen Decoster incarne un parcours riche et multifacette, alliant expertise graphique, artisanat d'art et peinture. Son œuvre, nourrie par des expériences diverses, continue d'évoluer et d'enrichir le paysage artistique avec une sensibilité unique.
Découvrez les œuvres d'art contemporain de Karen Decoster, parcourez les œuvres d'art récentes et achetez en ligne. Catégories: artistes contemporains français. Domaines artistiques: Peinture, Photographie. Type de compte: Artiste , membre depuis 2003 (Pays d'origine France). Achetez les dernières œuvres de Karen Decoster sur ArtMajeur: Découvrez de superbes œuvres par l'artiste contemporain Karen Decoster. Parcourez ses œuvres d'art, achetez des œuvres originales ou des impressions haut de gamme.
Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
VOIR DE L'AUTRE COTE DE L'ICONE • 43 œuvres
Voir toutCommencée en 2008, la série des icônes de l’art de Karen Decoster se présente sous la forme d’une soixantaine de tableaux, peints à l’acrylique, qui semblent au premier abord parodier des figures connues de la peinture (principalement) européenne.
L’origine de cette série découle de la découverte de reproductions de portraits du Fayoum (Egypte) datant du Ier au IVème siècles après J.-C. Ces portraits funéraires, plastiquement similaires à ceux de l’époque gréco-romaine, peints sur des plaquettes de bois précieux, étaient destinés à être posés sur les momies, là où jadis était fixé le masque du visage du défunt. Intriguée par leurs aspects énigmatiques et morbides, Karen Decoster s’est alors attachée à réinterpréter formellement les grandes figures féminines de la peinture en gardant la même composition plastique que les portraits du Fayoum : cadrage serré autour du visage, attention particulière portée aux regards, aux yeux qui semblent fixer le spectateur, fond uni.
Si la parodie, le pastiche ou le détournement d’oeuvres majeures de l’histoire de l’art appartiennent à une longue tradition (de la réinterprétation du « concert champêtre » de Giorgione par Manet pour son « déjeuner sur l’herbe », oeuvre elle-même reprise par Picasso, à la « Joconde » de Vinci parodiée par Duchamp et rebaptisée « L.H.O.O.Q »...), il s’agissait d’initiatives individuelles. Des mouvements ont cependant, dès le début du XXème siècle, placé le pastiche et le détournement au centre de leurs esthétiques comme le mouvement Dada, dès 1916, puis, plus tard, le pop art et l’hyperréalisme qui proposaient alors une critique ironique des biens de consommation, culturels ou non. Cependant, ne voir dans le travail de cette artiste que l’aspect humoristique (des figures célèbres parodiées) ou son côté ludique (saurez-vous reconnaître « qui est qui » ?) serait extrêmement réducteur.
Ces figures féminines sont, en effet, élevées au rang d’icônes. Vénérées, observées avec la plus grande déférence dans les plus grands musées du monde, imprimées, commercialisées, leurs images sont devenues les modèles de référence de notre patrimoine culturel. Ce n’est donc pas innocemment que Karen Decoster a choisi de travailler ces modèles. En effet, pour fonctionner, la parodie ou le détournement suppose l’existence d’une hiérarchie des genres et des valeurs que l’on souhaite, par l’acte de parodier ou de détourner, désacraliser ou relativiser. Cependant, dans le contexte actuel de la création, où les notions comme le « beau », l’ « oeuvre » ou l’ « art » ont été profondément remises en cause par les avant-gardes successives du début du XXème siècle, la démarche de cette artiste cherche moins à réhabiliter, à réaffirmer ces valeurs esthétiques qu’à nous inviter à exercer un regard critique sur la construction de nos codes culturels qui symbolisent notre culture artistique en même temps qu’elle met en exergue notre côté « iconolâtre » dans notre rapport à l’image.
Observer le format, le cadre des oeuvres, leurs compositions et leurs situations dans l’espace les unes par rapport aux autres nous permet d’aller plus loin dans l’analyse. Tout ici est conçu pour générer un effet physique sur le spectateur qui fait partie de l’intentionnalité de la création de cette artiste. Le cadrage, très serré, se focalise sur la forme du visage plastiquement réinterprété (on évacue tout autre signe temporel ou historique). Les yeux des « icônes » semblent toiser le spectateur et favoriser ainsi l’intimité d’un échange visuel entre un observateur et le portrait observé. C’est précisément dans cet « échange » de regard que quelque chose se passe : nous réalisons alors que si nous reconnaissons ces visages, nous ignorons tout de ces femmes. En les réinterprétant formellement, en leur conférant cet aspect de poupées faussement naïves (dont les formes ne sont pas sans rappeler celles des portraits de Marion Perks), Karen Decoster nous incite à regarder de l’autre côté de l’image, au revers de l’icône. Nous sommes des iconolâtres qui envisageons le monde, les choses, par l’image au détriment du sujet. Qui n’a pas d ‘abord découvert la Joconde par une reproduction avant de, peut-être, la voir au Louvre ? Tout se passe comme si la mise en image par la peinture avait abouti au « meurtre » du sujet, à sa négation. Nous connaissons bien mieux la Joconde de Léonard que la vie de celle-ci. L’humanité de ces figures, qui ont un jour été de chair et de sang, s’est dissoute dans des normes et des conventions plastiques ancrées dans nos inconscients culturels pour devenir les symboles d’un art sacralisé, muséifié... momifié... et donc intouchable. Dès lors, leurs visages de petites filles, peut-être un peu perdues, nous interrogent sur ce que furent la condition de ces femmes, leurs vies avant de devenir des icônes.
Le cadre a ici un rôle prépondérant et particulier. Il agit presque comme un élément « piège ». En effet, alors que traditionnellement la fonction du cadre est de délimiter visuellement l’oeuvre d’art, d’établir une sorte de périmètre de lecture, dans ce cas précis, il « ouvre » la lecture de l’oeuvre puisqu’il en complète le sens en dévoilant le caractère féministe de la démarche. Ceci ne peut cependant être perçu que si le spectateur fait preuve d’une attention particulière et qu’il n’évacue pas le cadre de son champ de lecture. Il faut en effet s’approcher pour remarquer que des scènes de tortures effectuées sur des femmes, des saintes en particulier, ont été sculptées en lieu et place des habituels éléments dorés sensés conférer au cadre, et donc à l’oeuvre, une dimension prestigieuse. Plus qu’un changement de sens, il s’agit d’un changement d’intensité dans la perception de l’oeuvre qui nécessite le déplacement du spectateur, l’étude attentive de tous les éléments constituant l’oeuvre, bref, un certain engagement physique et une mobilité de l’oeil qui doit « déborder » de la toile pour aller vers le cadre puis revenir vers la toile pour comprendre, dans son intégralité, ce qui lui est présenté.
Ainsi, l’oeuvre se découvre graduellement. Les impressions évoluent, et, de l’humour perçu au premier abord, on découvre une profondeur dramatique et un engagement féministe où se mêlent réflexion sur l’image, le statut d’icône et la condition féminine puisque la « mission » que s’attribue ici cette artiste est de reconsidérer ces figures en tant que symboles et de les réhabiliter en tant que femmes. La disposition des tableaux en « galerie de portraits » vient ajouter à l’ensemble une dimension solennelle dans la présentation en même temps qu’elle témoigne de la volonté de l’artiste à inscrire son travail dans l’histoire de la peinture. En nous offrant un condensé des oeuvres des artistes parmi les plus célèbres, en jouant avec les codes, les conventions plastiques, Karen Decoster joue avec notre culture artistique. Elle nous oblige alors à nous interroger sur la façon dont nous construisons nos icônes, nos symboles par leur mise en image, car, comme le spécifie H. Belting dans son « anthropologie des images », « une image est plus que le produit d’une perception, elle apparaît comme le résultat d’une symbolisation personnelle ou collective. »
K.M
ICONES VENDUES • 17 œuvres
Voir toutSURF • 31 œuvres
Voir toutTECHNIQUE MIXTE • 9 œuvres
Voir toutNUS acryliques sur toile 2004-2008 • 28 œuvres
Voir toutPORTRAITS acryliques sur toile 2002-2008 • 53 œuvres
Voir toutSURF • 11 œuvres
Voir toutHEGOA rue garat SAINT JEAN DE LUZ • 5 œuvres
Voir toutDIVERS acrylique 2004-2008 • 9 œuvres
Voir toutpays basque acryliques 2004-2007 • 17 œuvres
Voir toutŒuvres Vendues • 103 œuvres
Reconnaissance
L'artiste a étudié les arts à travers ses études universitaires
Biographie
Karen Decoster, née le 14 septembre 1968 à Paris, est une artiste peintre et photographe dont le parcours diversifié reflète une passion pour la création visuelle sous toutes ses formes.
Après une année préparatoire à l'Académie Julian "Meet de Penninghen" en 1987, Karen Decoster se lance dans le graphisme textile. Elle travaille pour le bureau de style "Ici Paris" avec Benetton comme principal client dès 1988. Sa carrière prend une tournure freelance en 1989, où elle collabore avec des entreprises telles que "Hémisphères" et "Renault". En 1990, elle occupe le poste d'assistante styliste pour "Yvan et Marzia", renforçant son expérience dans le monde du design.
En 1991, Karen Decoster se déplace à Biarritz où elle co-crée l'atelier d'art graphique "Show You". Cet atelier devient un centre créatif important pour la réalisation de logos, de textiles, de PLV (publicité sur le lieu de vente), de décoration intérieure et de création de stands pour des marques telles que Hoff, Rip Curl, Quiksilver, Gold Coast, Rusty et Rock Hair. Sa créativité s'exprime également à travers l'artisanat d'art, en se spécialisant dans les émaux sur verre de 1995 à 2002.
Depuis janvier 2003, Karen se consacre principalement à la peinture. Elle poursuit sa formation artistique à l'atelier de Tanguy Samsun à l'École des Beaux-Arts de Bayonne, où elle affine ses techniques et développe son style personnel. Sa peinture, influencée par ses expériences variées, mêle les techniques traditionnelles à une vision contemporaine et audacieuse.
Karen Decoster incarne un parcours riche et multifacette, alliant expertise graphique, artisanat d'art et peinture. Son œuvre, nourrie par des expériences diverses, continue d'évoluer et d'enrichir le paysage artistique avec une sensibilité unique.
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Nationalité:
FRANCE
- Date de naissance : 1968
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Français
Evénements artistiques en cours et à venir
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Activité sur ArtMajeur
Dernières Nouvelles
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Communiqué de presse
VOIR DE L4AUTRE COTE DE L'ICONE
58 avenue GAMBETTA
merci à tous: 12 toiles vendues, 1 réservée!
Communiqué de presse
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DIMANCHE 10 JUILLET 2010, sur le site de la ROXY PRO, côte des basques, à 19 h, BIARRITZ
l'exposition sera ouverte ensuite tous les jours de 10H à 19H.
le mardi 12 juillet à 18 h , projection de "L'APERITIF" de Pandora, film tourné en Australie, qui a reçu le prix spécial du jury le mois dernier au festival du film de san sébastien.
decoster family
rue piètonne
Communiqué de presse
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en prévision pour l'été 2008, participation à une exposition à SEIGNOSSE , DU 5 AU 15 JUILLET, à la salle andré vidal en face de la mairie................... , pour la deuxième fois , au MIACS (marché international d'art contemporain consacré au surf) , à BIARRITZ , au garage Foch, plusieurs de mes toiles à voir ainsi que beaucoup d'autres artistes (une cinquantaine) qui proposeront plus de 200 oeuvres exclusives, du 4 juillet au 31 aout 2008 , de midi à 20 heures, tous les jours ET DU 4 JUILLET AU 31 AOUT.
Communiqué de presse
en prévision pour l'été 2008, participation à un exposition à SEIGNOSSE , DU 5 AU 15 JUILLET, ET DU 4 JUILLET AU 31 AOUT à la salle andré vidal en face de la mairie................... , pour la deuxième fois , au MIACS (marché international d'art contemporain consacré au surf) , à BIARRITZ , au garage Foch, plusieurs de mes toiles à voir ainsi que beaucoup d'autres artistes (une cinquantaine) qui proposeront plus de 200 oeuvres exclusives, du 4 juillet au 31 aout 2008 , de midi à 20 heures, tous les jours.
Communiqué de presse
en prévision pour l'été 2008, participation à un eXposition à SEIGNOSSE , DU 5 AU 15 JUILLET, ET DU 4 JUILLET AU 31 AOUT , pour la deuxième fois , au MIACS , à BIARRITZ , exposition d'arts liés au surf au garage Foch.
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