Sylvie Kaptur Gintz
Du plus loin qu’elle se souvienne, Sylvie Kaptur Gintz a toujours été attirée par la couleur. De son enfance dans les années 60, elle se rappelle des heures passées à dessiner, peindre, « bricoler ». De ses lectures aussi, car, dit-elle, ce sont les livres qui l’ont menée à l’art. Les livres, mais aussi une exposition, visitée lors d’une sortie scolaire. Elle a 12 ans, elle découvre les pommes de Cézanne et les montres molles de Dalí, et c’est une révélation.
Un peu rebelle à l’autorité, elle choisit, à 17 ans, une fois le baccalauréat en poche, de s’inscrire dans une école d’art, rue de Charonne à Paris. Là, elle trouve l’espace de liberté dont elle avait besoin pour s’épanouir, s’investissant dans les expérimentations artistiques les plus inventives. Bien qu’encore maladroite techniquement, un professeur la repère et lui donne les clés de son atelier.
La formation de Sylvie Kaptur Gintz, semi-autodidacte, est variée. Elle fréquente des ateliers de peinture, de sculpture, comme celui de Boris Lejeune, suit les cours de la faculté en auditeur libre, passe du temps à l’Atelier de la Grande Chaumière, fréquenté en leur temps par Gauguin et Modigliani et toujours bien connu à Montparnasse. Vers 19 ans, elle se met avec passion à la peinture sur soie, pour laquelle elle gagnera d’ailleurs, en 1983, la Médaille de Bronze de la ville de Paris. Mais cette matière lui apparaît rapidement limitée, tant par ses contraintes techniques que par ses possibilités esthétiques. Elle veut aller plus loin, s’initie à la peinture sur toile avec des travaux de figuration libre autour du modèle vivant.
Elle commence réellement à exposer à la fin des années 80. Le succès rencontré lors de son exposition « la mémoire des corps » en 1989 à Paris, la conforte dans la certitude que l’art est sa voie.
Depuis, elle présente son travail de peinture et d’installations régulièrement à Paris et en région parisienne, mais aussi en province (Menton, Poitiers…), en Belgique, en Crète…
Parallèlement à son travail d’artiste, grâce à sa rencontre avec Marie-Claude Joulia, Sylvie Kaptur Gintz mène une activité d’art thérapeute depuis plus de dix ans. Elle est en effet convaincue que la pratique artistique est un moyen privilégié de construction et d’expression de soi, et que celle-ci ne peut être réservée à une élite.
Aujourd’hui, elle vit et travaille à Colombes, dans les Hauts de Seine.
Marie Deparis
Critique d’art
Paris, Janvier 2007
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Bewertung des Künstlers, Biografie, Atelier eines Künstlers:
megalopoles • 10 Kunstwerke
Alle ansehenDe grandes villes en grande villes visitées, même sensation : zones
interchangeables, effet de répétitions, tours se projetant dans le
ciel, urbanisation mondiale. Fascination de cette ressemblancedissemblance.
Si, bien sûr, chaque ville porte en elle son identité, sa particularité, le propos de « Ville en kit » n’est
pas de relever cette spécificité, mais au contraire, de signifier les effets de masse, de répétition, de
miroir qui lient entre elles les mégapoles contemporaines. Villes où l’on peut se perdre sans repaire,
où tout se ressemble. Jeux de lignes qui se croisent et se décroisent. Jeux de reflets où le regard
cherche la nature dans ces dédales d’acier et de verre. Un jeu de « non lieux » comme les appellent
Marc Augé*, « non lieux » devenus nos signes quotidiens, substituables les uns aux autres.
La ville est ville dans son jeu de lignes verticales et horizontales, aux trajectoires dictées par nos
modes de vie. Zones d’architecture où se mêlent mille couleurs, mille désirs, mille réussites,
entrainant et colportant la foule, se réfléchissant sur les parois froides des tours, tours de Babel,
rêves de puissance…
Les toiles «les mégalopoles» sont en parallèle avec l’installation « Ville en kit » ou encore
déambulations et errances urbaines, morceaux d’images composés par un regard qui se perd et qui
capte les reflets de la vie dans la ville.
* Ethnologue contemporain français, auteur de Non-Lieux, Ed. du Seuil, 1992
Sylvie Kaptur Gintz
Anerkennung
Biografie
Du plus loin qu’elle se souvienne, Sylvie Kaptur Gintz a toujours été attirée par la couleur. De son enfance dans les années 60, elle se rappelle des heures passées à dessiner, peindre, « bricoler ». De ses lectures aussi, car, dit-elle, ce sont les livres qui l’ont menée à l’art. Les livres, mais aussi une exposition, visitée lors d’une sortie scolaire. Elle a 12 ans, elle découvre les pommes de Cézanne et les montres molles de Dalí, et c’est une révélation.
Un peu rebelle à l’autorité, elle choisit, à 17 ans, une fois le baccalauréat en poche, de s’inscrire dans une école d’art, rue de Charonne à Paris. Là, elle trouve l’espace de liberté dont elle avait besoin pour s’épanouir, s’investissant dans les expérimentations artistiques les plus inventives. Bien qu’encore maladroite techniquement, un professeur la repère et lui donne les clés de son atelier.
La formation de Sylvie Kaptur Gintz, semi-autodidacte, est variée. Elle fréquente des ateliers de peinture, de sculpture, comme celui de Boris Lejeune, suit les cours de la faculté en auditeur libre, passe du temps à l’Atelier de la Grande Chaumière, fréquenté en leur temps par Gauguin et Modigliani et toujours bien connu à Montparnasse. Vers 19 ans, elle se met avec passion à la peinture sur soie, pour laquelle elle gagnera d’ailleurs, en 1983, la Médaille de Bronze de la ville de Paris. Mais cette matière lui apparaît rapidement limitée, tant par ses contraintes techniques que par ses possibilités esthétiques. Elle veut aller plus loin, s’initie à la peinture sur toile avec des travaux de figuration libre autour du modèle vivant.
Elle commence réellement à exposer à la fin des années 80. Le succès rencontré lors de son exposition « la mémoire des corps » en 1989 à Paris, la conforte dans la certitude que l’art est sa voie.
Depuis, elle présente son travail de peinture et d’installations régulièrement à Paris et en région parisienne, mais aussi en province (Menton, Poitiers…), en Belgique, en Crète…
Parallèlement à son travail d’artiste, grâce à sa rencontre avec Marie-Claude Joulia, Sylvie Kaptur Gintz mène une activité d’art thérapeute depuis plus de dix ans. Elle est en effet convaincue que la pratique artistique est un moyen privilégié de construction et d’expression de soi, et que celle-ci ne peut être réservée à une élite.
Aujourd’hui, elle vit et travaille à Colombes, dans les Hauts de Seine.
Marie Deparis
Critique d’art
Paris, Janvier 2007
- Nationalität: FRANKREICH
- Geburtsdatum : 1958
- Künstlerische Domänen:
- Gruppen: Zeitgenössische Französische Künstler
Einflüsse
Ausbildung
Künstlerwert zertifiziert
Erfolge
Aktivität auf Artmajeur
Neueste Nachrichten
Alle Neuigkeiten vom zeitgenössischen Künstler Sylvie Kaptur Gintz
artistes sentinelles
59 rivoli 75002 PARIS
L’exposition "Artistes sentinelles" est le regard de douze artistes principalement Français et Allemands sur certains aspects des systèmes qui constituent nos sociétés, accompagnés de leurs dérives et de leurs évolutions positives.
Les réalisations plastiques de chaque artiste deviennent matière à alerter ou à souligner, chacune avec leur médium : peinture, photographie, sculpture ou installation.
Cette exposition sera aussi présentée à Munich en janvier 2014.
Exposition HEC PARIS
1, rue de la Libération
u 5 juin au 18 juillet 2007
Exposition HEC PARIS
Sylvie Kaptur Gintz (peintre)
Sylvie Kokhno (sculpteur)
Vernissage le 5 juin à partir de 18h
HEC Executive Education
1, rue de la Libération
78350 Jouy en Josas
exposition ouverte tous les jours de
9h à 19h30 et sur rendez vous
Pour tous renseignements s'adresser
à Catherine Moreau
06 76 04 38 00
East and West Abstract Painting à Pekin
Unique Art Gallery at 798 Art Area
East and West Abstract Painting -
galerie les métamorphozes
domaine du Prieuré - galerie les Métamorphozes
Vernissage le 19 mai à partir de 17h
biographie
Du plus loin qu’elle se souvienne, Sylvie Kaptur Gintz a toujours été attirée par la couleur. De son enfance dans les années 60, elle se rappelle des heures passées à dessiner, peindre, « bricoler ». De ses lectures aussi, car, dit-elle, ce sont les livres qui l’ont menée à l’art. Les livres, mais aussi une exposition, visitée lors d’une sortie scolaire. Elle a 12 ans, elle découvre les pommes de Cézanne et les montres molles de Dalí, et c’est une révélation.
Un peu rebelle à l’autorité, elle choisit, à 17 ans, une fois le baccalauréat en poche, de s’inscrire dans une école d’art, rue de Charonne à Paris. Là, elle trouve l’espace de liberté dont elle avait besoin pour s’épanouir, s’investissant dans les expérimentations artistiques les plus inventives. Bien qu’encore maladroite techniquement, un professeur la repère et lui donne les clés de son atelier.
La formation de Sylvie Kaptur Gintz, semi-autodidacte, est variée. Elle fréquente des ateliers de peinture, de sculpture, comme celui de Boris Lejeune, suit les cours de la faculté en auditeur libre, passe du temps à l’Atelier de la Grande Chaumière, fréquenté en leur temps par Gauguin et Modigliani et toujours bien connu à Montparnasse. Vers 19 ans, elle se met avec passion à la peinture sur soie, pour laquelle elle gagnera d’ailleurs, en 1983, la Médaille de Bronze de la ville de Paris. Mais cette matière lui apparaît rapidement limitée, tant par ses contraintes techniques que par ses possibilités esthétiques. Elle veut aller plus loin, s’initie à la peinture sur toile avec des travaux de figuration libre autour du modèle vivant.
Elle commence réellement à exposer à la fin des années 80. Le succès rencontré lors de son exposition « la mémoire des corps » en 1989 à Paris, la conforte dans la certitude que l’art est sa voie.
Depuis, elle présente son travail de peinture et d’installations régulièrement à Paris et en région parisienne, mais aussi en province (Menton, Poitiers…), en Belgique, en Crète…
Parallèlement à son travail d’artiste, grâce à sa rencontre avec Marie-Claude Joulia, Sylvie Kaptur Gintz mène une activité d’art thérapeute depuis plus de dix ans. Elle est en effet convaincue que la pratique artistique est un moyen privilégié de construction et d’expression de soi, et que celle-ci ne peut être réservée à une élite.
Aujourd’hui, elle vit et travaille à Colombes, dans les Hauts de Seine.
Marie Deparis
Critique d’art
Paris, Janvier 2007
texte critique
Chez Sylvie Kaptur Gintz, la nécessité de créer est une évidence car dit-elle souvent, « l’acte de peindre est étroitement lié aux notions de naissance et de renaissance ». Car le monde, ou plus exactement, « l’être au monde », est une naissance sans cesse renouvelée, porteuse de mémoire, d’identités, d’histoires individuelles et d’histoires collectives. Et c’est avec cette curiosité insatiable pour ce monde-là, et cette présence au monde, que la plasticienne nous invite à pénétrer au cœur de son travail, à la rencontre d’un univers coloré, sensible, humain.
Dans un monde aujourd’hui dominé par la suprématie de l’image médiatique doublée d’un empire du « zapping », il apparaît salvateur et nécessaire pour l’artiste d’obliger au temps de pause (de pose), au temps irréductible de la contemplation de l’œuvre, au temps qu’il faut pour se laisser imprégner, submerger par l’image fixe et unique, dans laquelle le mouvement, la fluidité, vient de la vision, de l’imagination, de la sensibilité du spectateur. Elle entend lui rendre le temps de devenir acteur de sa vision, de comprendre, de ressentir. Comme si, à force de passivité face aux images mobiles et évanescentes de la télévision, de la vidéo, il redevenait urgent de se réapproprier le sens de l’image. Soudain, contrairement à ce que disait le critique Pierre Restany, la peinture n’est plus cette « lutte d’arrière-garde » face au déferlement du Web, du numérique, du virtuel, mais au contraire le lieu du ressaisissement du monde.
Ce temps retrouvé, c’est aussi pour l’artiste le temps de la création, de la préparation des objets de ses installations, des toiles montées sur les châssis, des pigments à mélanger pour préparer les couleurs…un aspect matériel important pour cette artiste qui se dit aujourd’hui encore malhabile de ses mains.
Dans tous les travaux de Sylvie Kaptur Gintz, d’une manière ou d’une autre, on retrouve, fils rouges ténus mais cohérents, le rapport à la terre, à l’univers, notre lien physique au monde. Mais aussi la question de la perception de l’intangible, de l’invisible. L’artiste, semble-t-il, entretient un rapport particulier avec la réalité, dans lequel sa conscience est plus souvent happée par le fugitif que par la présence évidente des choses. Sa peinture semble nous enjoindre de regarder le monde d’un peu plus près si l’on veut y découvrir la poésie et le merveilleux qui y subsiste malgré tout.
La peinture de Sylvie Kaptur-Gintz n’est pourtant pas tendre. Peu intéressée par les canons de la beauté formelle, elle entend faire passer l’émotion autrement que par la séduction plastique immédiate.
Pour autant, très clairement, il ne s’agit pas pour l’artiste de faire œuvre moralisante, d’imposer un discours. La toile est une invite, un miroir tendu, un appel chuchoté pour que le spectateur y trouve quelque chose de lui-même, des ressources nouvelles, des images inexplorées, une émotion laissée en jachère et qui ressurgirait à la faveur d’une couleur, d’une forme, d’une histoire qu’il se raconterait.
Le travail de Sylvie Kaptur Gintz ne relève pas donc tant de l’autoportrait psychologique que d’une réflexion sans cesse nourrie sur l’existence humaine ; au travers de ses séries, c’est l’histoire, petite et grande, de l’humain qui nous est conté, le chemin qu’il se fraye dans la nature ou parmi les autres hommes.
Avec une indéracinable foi en la vie, l’artiste nous livre un monde au langage universalisable, parce que sensible tout autant qu’intellectuel. Sa peinture, ses installations sont, dit-elle, faites de la même dualité dont est fait le monde, oscillant entre réflexion et émotion. Rien n’est gratuit sans être trop lourdement signifié, tout prend sens sans être trop didactique. L’idée puise dans l’émotion, indispensable vecteur esthétique, les moyens et la force de se réaliser. Ainsi s’équilibre le travail de l’artiste, entre questionnement et sensibilité.
Marie Deparis - critique d'art - janvier 2007