José Manuel Ballester
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Une Abstraction de la réalité, exposition personnelle de José Manuel Ballester • 10 oeuvres
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- Une abstraction de la réalité -
Exposition personnelle: du mercredi 5 novembre au vendredi 19 décembre[...]
- Une abstraction de la réalité -
Exposition personnelle: du mercredi 5 novembre au vendredi 19 décembre 2014
José Manuel Ballester, artiste espagnol, né en 1960 à Madrid vit et travaille entre l’Europe (Espagne, France, Allemagne) et les États-Unis (New-York). Artiste à plusieurs facettes, à la fois photographe, peintre et dessinatuer, il est issu de la jeune scène espagnole contemporaine.
Diplômé d’une licence des Beaux-Arts à l’Université de Complutense de Madrid en 1984, il soutient un an plus tard une thèse sur la reconstruction du processus technique des écoles italiennes et flamandes du Xvème au XVIIème siècle.
À partir de ses travaux, il expérimente un grand nombre de courants picturaux. D’un genre à l’autre, il scénographie de plus en plus ses oeuvres. Représentant des figures, des tavernes, des falaises, des nuages, il mélange ainsi Antiquité et Modernité, ce qu’il considère comme une métaphore du temps, de la perte des traditions et de celle de la mémoire.
Dans les années 2000, José Manuel Ballester réalise des séries photographiques représentant des paysages urbains inquiétants: des musées, des aéroports déserts, des couleurs et des escaliers vides...
Sa démarche artistique consiste à capter dans ces espaces et lieux, une atmosphère particulière: le vide, le temps, la solitude. Cette recherche de la “poética del paisaje” est une manière de nous faire percevoir différemment notre environnement et de nous inviter à expérienter de nouvelles senssibilités avec celui-ci. Ballester considère ainsi que “chaque architecture est une réponse à une forme de vie, une manière d’apprécier le monde. Nous nous élaborons un environnement artificiel en fonction de nos necessités. Les scénographies contemporaines révèlent les scplenderus et les défauts de nos cultures. Chaque société nous montre son identité au travers de la physionomie de ses villes, de ses labyrinthes artificiels”.
D’où sa volonté de mettre en avant une architecutre parcellaire, figée, exempte d’humanité. On trouve dans ce sens des oeuvres telles que:
- Gran Terminal 12, 2003, Ed. De 3ejemplares, 1PA, 121,6 x 184,6 cm
- Nocturno en Pékín 4, 2006, Ed. De 3ejemplares, 1PA, 99,4 x 299,7 cm
- Sala Niteroi 1, 2008, Ed. De 3ejemplares, 1PA, 50,4 x 145,4 cm
Cette prise en compte d’espaces vides en tant qu’éléemnts artistiques peut être mise en relation avec les travaux du californien Robert Irwin (1928-): peintre minimaliste ayant exploré l’expressionnisme abstrait pour parvenir à une peinture épurée, son travail, tout comme celui de José Manuel Ballester, est issu de la peinture. Robert Irwin, en modifiant les volumes des espaces dans lesquels il intervient, joue sur la lumière, la transforme en matière, modifiant de ce fait notre perception de l’architecture. Pour souligner la complémentarité de ces deux artistes, onpeut citer Double Diamond, une oeuvre conçue spécifiquement pour le troisième et dernier niveau du Musée d’Art Contemporain de Lyon en 1997-1998. Tendus sur une structure légère et dessinant sur plus de 500m2 une imbrication de carrés (telle la facette d’un diamant), d’immenses voilages noirs captent et modulent la lumière naturelle zénithale. Les volumes transparents que délimitent les voiles créent une ouverture sur chacun de leurs côtés...
Le public pénètre et progresse ainsi dans un espace de percpetion où la densité de la lumière varie sans cesse. Véritables expérience spatiale et perceptuelle, le spectateur déambule dans ce labyrinthe irréel corrolaire des photographies de José Manuel Ballester, expérimentant d’une autre manière cet éesthétisme du vide.
Exposition personnelle: du mercredi 5 novembre au vendredi 19 décembre 2014
José Manuel Ballester, artiste espagnol, né en 1960 à Madrid vit et travaille entre l’Europe (Espagne, France, Allemagne) et les États-Unis (New-York). Artiste à plusieurs facettes, à la fois photographe, peintre et dessinatuer, il est issu de la jeune scène espagnole contemporaine.
Diplômé d’une licence des Beaux-Arts à l’Université de Complutense de Madrid en 1984, il soutient un an plus tard une thèse sur la reconstruction du processus technique des écoles italiennes et flamandes du Xvème au XVIIème siècle.
À partir de ses travaux, il expérimente un grand nombre de courants picturaux. D’un genre à l’autre, il scénographie de plus en plus ses oeuvres. Représentant des figures, des tavernes, des falaises, des nuages, il mélange ainsi Antiquité et Modernité, ce qu’il considère comme une métaphore du temps, de la perte des traditions et de celle de la mémoire.
Dans les années 2000, José Manuel Ballester réalise des séries photographiques représentant des paysages urbains inquiétants: des musées, des aéroports déserts, des couleurs et des escaliers vides...
Sa démarche artistique consiste à capter dans ces espaces et lieux, une atmosphère particulière: le vide, le temps, la solitude. Cette recherche de la “poética del paisaje” est une manière de nous faire percevoir différemment notre environnement et de nous inviter à expérienter de nouvelles senssibilités avec celui-ci. Ballester considère ainsi que “chaque architecture est une réponse à une forme de vie, une manière d’apprécier le monde. Nous nous élaborons un environnement artificiel en fonction de nos necessités. Les scénographies contemporaines révèlent les scplenderus et les défauts de nos cultures. Chaque société nous montre son identité au travers de la physionomie de ses villes, de ses labyrinthes artificiels”.
D’où sa volonté de mettre en avant une architecutre parcellaire, figée, exempte d’humanité. On trouve dans ce sens des oeuvres telles que:
- Gran Terminal 12, 2003, Ed. De 3ejemplares, 1PA, 121,6 x 184,6 cm
- Nocturno en Pékín 4, 2006, Ed. De 3ejemplares, 1PA, 99,4 x 299,7 cm
- Sala Niteroi 1, 2008, Ed. De 3ejemplares, 1PA, 50,4 x 145,4 cm
Cette prise en compte d’espaces vides en tant qu’éléemnts artistiques peut être mise en relation avec les travaux du californien Robert Irwin (1928-): peintre minimaliste ayant exploré l’expressionnisme abstrait pour parvenir à une peinture épurée, son travail, tout comme celui de José Manuel Ballester, est issu de la peinture. Robert Irwin, en modifiant les volumes des espaces dans lesquels il intervient, joue sur la lumière, la transforme en matière, modifiant de ce fait notre perception de l’architecture. Pour souligner la complémentarité de ces deux artistes, onpeut citer Double Diamond, une oeuvre conçue spécifiquement pour le troisième et dernier niveau du Musée d’Art Contemporain de Lyon en 1997-1998. Tendus sur une structure légère et dessinant sur plus de 500m2 une imbrication de carrés (telle la facette d’un diamant), d’immenses voilages noirs captent et modulent la lumière naturelle zénithale. Les volumes transparents que délimitent les voiles créent une ouverture sur chacun de leurs côtés...
Le public pénètre et progresse ainsi dans un espace de percpetion où la densité de la lumière varie sans cesse. Véritables expérience spatiale et perceptuelle, le spectateur déambule dans ce labyrinthe irréel corrolaire des photographies de José Manuel Ballester, expérimentant d’une autre manière cet éesthétisme du vide.
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