Jean-Luc Le Neindre
"Quand je me tiens devant une toile, je ne sais jamais ce que je vais faire, et je suis le premier surpris par ce qui en sort." Joan Miro
Toutes les œuvres de Jean-Luc Le Neindre
2018 • 1 œuvre
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2017 • 3 œuvres
Voir toutEruptions • 6 œuvres
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Face à la complexité du monde qui nous entoure, il n'est pas concevable de faire du tableau un espace [...]
Face à la complexité du monde qui nous entoure, il n'est pas concevable de faire du tableau un espace clos, refermé sur lui-même. Notre vision sur le monde est forcément fragmentaire. Ainsi le support ne doit pas être considéré comme une limite mais plutôt comme une fenêtre.
Ces peintures sont des morceaux découpés dans un ensemble beaucoup plus vaste. Le fait que nous sommes condamnés à ne voir et ne regarder que des éléments partiels, c'est ce que veulent signifier ces morceaux choisis
Pour cette série, je commence par faire des noeuds dans une toile de lin comme le faisait Simon Hantaï dans "Les Mariales", puis je la badigeonne rapidement de peinture acrylique. Je défais ensuite les noeuds et découvre alors une oeuvre "brute" qui laisse voir par endroits la surface non peinte de la toile dans sa matérialité. Et c'est justement cette absence de couleur qui anime l'oeuvre, lui donne corps.
"Le rien existe aussi bien que le quelque chose" disait Héraclite.
Je sélectionne alors les zones de la toile qui me parlent pour finalement les découper et les présenter encadrées sur carton.
C'est l'image qui s'impose à moi et non le contraire, même si c'est à moi qu'il appartient in fine de l'accueillir, de l'assumer, de me l'approprier... ou pas. Tout en m'exonérant de la moindre préméditation.
J'ai choisi le format carré par soucis d'homogénéité entre les différentes pièces, mais surtout pour rester dans l'abstraction et laisser libre court à toutes interprétations.
Ces peintures sont des morceaux découpés dans un ensemble beaucoup plus vaste. Le fait que nous sommes condamnés à ne voir et ne regarder que des éléments partiels, c'est ce que veulent signifier ces morceaux choisis
Pour cette série, je commence par faire des noeuds dans une toile de lin comme le faisait Simon Hantaï dans "Les Mariales", puis je la badigeonne rapidement de peinture acrylique. Je défais ensuite les noeuds et découvre alors une oeuvre "brute" qui laisse voir par endroits la surface non peinte de la toile dans sa matérialité. Et c'est justement cette absence de couleur qui anime l'oeuvre, lui donne corps.
"Le rien existe aussi bien que le quelque chose" disait Héraclite.
Je sélectionne alors les zones de la toile qui me parlent pour finalement les découper et les présenter encadrées sur carton.
C'est l'image qui s'impose à moi et non le contraire, même si c'est à moi qu'il appartient in fine de l'accueillir, de l'assumer, de me l'approprier... ou pas. Tout en m'exonérant de la moindre préméditation.
J'ai choisi le format carré par soucis d'homogénéité entre les différentes pièces, mais surtout pour rester dans l'abstraction et laisser libre court à toutes interprétations.
Eclosions • 5 œuvres
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Simon HantaÏ est toujours présent dans la conception de ces bas-reliefs. Je commence par réaliser des [...]
Simon HantaÏ est toujours présent dans la conception de ces bas-reliefs. Je commence par réaliser des noues dans un film plastique que je badigeonne sommairement de peinture acrylique en limitant la palette aux deux couleurs Noir et Magenta. Le film plastique est ensuite fondu pour adhérer sur une feuille d'aluminium puis marouflé sur carton mousse.
Irruptions • 3 œuvres
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Directement inspiré du travail de Simon Hantaï, "Irruptions" est un ensemble d'oeuvres sur papier, réalisées [...]
Directement inspiré du travail de Simon Hantaï, "Irruptions" est un ensemble d'oeuvres sur papier, réalisées avec deux couleurs primaires qui sont le Noir et le Magenta, la deuxième couleur étant appliquée sans attendre le séchage de la première. C'est le fond blanc, c'est-à-dire l'absence de couleur, qui anime l'oeuvre, lui donne corps. Lire moins
Pour cette série, je commence par faire des noeuds dans une feuille de papier à la manière de Simon Hantaï, puis je badigeonne rapidement de peinture acrylique la feuille nouée, la deuxième couleur étant appliquée sans attendre le séchage de la première. Je défais ensuite les noeuds et un "dessin" se révèle avec, par endroits, des surfaces non peintes. Cette partie restée blanche attire le regard, c'est elle qui constitue l'âme de l'oeuvre. "Le rien est ici plus fort que le quelque chose dirait Héraclite.
Si l'image qui m'apparaît me semble harmonieuse, je me l'approprie et en sélectionne une partie qui sera cadrée dans la recherche d'un équilibre esthétique grâce à un passe-partout. Je pourrais tout aussi bien découper cette partie pour rendre cette sélection définitive, mais je ne peux m'y résoudre car même si je me la suis appropriée, l'oeuvre ne m"appartient pas.
Le format carré du cadre permet une homogénéité entre les différentes oeuvres de la série.
Pour cette série, je commence par faire des noeuds dans une feuille de papier à la manière de Simon Hantaï, puis je badigeonne rapidement de peinture acrylique la feuille nouée, la deuxième couleur étant appliquée sans attendre le séchage de la première. Je défais ensuite les noeuds et un "dessin" se révèle avec, par endroits, des surfaces non peintes. Cette partie restée blanche attire le regard, c'est elle qui constitue l'âme de l'oeuvre. "Le rien est ici plus fort que le quelque chose dirait Héraclite.
Si l'image qui m'apparaît me semble harmonieuse, je me l'approprie et en sélectionne une partie qui sera cadrée dans la recherche d'un équilibre esthétique grâce à un passe-partout. Je pourrais tout aussi bien découper cette partie pour rendre cette sélection définitive, mais je ne peux m'y résoudre car même si je me la suis appropriée, l'oeuvre ne m"appartient pas.
Le format carré du cadre permet une homogénéité entre les différentes oeuvres de la série.
Œuvres Vendues • 4 œuvres
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