Jean Paul Pierozzi
Jean Paul Pierozzi est un artiste photographe pratiquant aussi l’art numérique et le collage. En 2015 une grave maladie a brusquement mis un terme à sa carrière d'enseignant. Hospitalisé pour une leucémie aigüe myéloïde, il est resté plus de six mois cloîtré dans une chambre stérile avant de subir la greffe de moelle osseuse qui l'a sauvé. Obligé de garder le lit, avec son ordinateur comme seul compagnon, il s’est mis à dessiner à l'aide de son logiciel Photoshop des paysages, des gens, puis des formes aux couleurs franches et vivaces. C'est tout ce qui lui restait à faire, si bien que ce qui était un agréable moment de loisir et de détente après ses heures de cours est devenu par la force des choses son occupation principale.
Lorsqu’il a quitté l'hôpital en décembre de la même année, il s’est retrouvé avec une vingtaine d'images souffrantes mais vives, comme l'épreuve qu’il venait de vivre. Et de surmonter. L'idée lui est venue d'en illustrer les douze mois à venir en signe d'optimisme, en même temps pour conserver une trace tangible de ces mois douloureux. Le calendrier de l'année 2016 qui a ainsi vu le jour fut comme le mémorandum emblématique de ses souffrances, de ses craintes et de la petite espérance qui le gardait en vie. Pour lui qui est croyant, ce fut en quelque sorte une action de grâce. Il fait parvenir un exemplaire au jeune homme anonyme qui lui a fait don de sa moelle osseuse et aux médecins des hôpitaux de Rimini et de Bologne. Il aurait pu en rester là.
S’il a continué, c'est qu’il s’est rendu compte après coup que cet emploi du temps artistique était la seule dimension dans laquelle il osait encore se projeter, le seul avenir qui ne l'angoissait pas : l'image commencée, travaillée, achevée dans un temps raisonnable donnait un sens à son existence en suspens. Aussi ses images sont-elles des miettes de ce temps perdu, celui qui passe, celui qu’il sent passer dans sa chair, ayant plus que tout autre le pressentiment de sa durée, des jours, des mois, des années qui lui sont comptés. Quant à sa démarche artistique, il aime à croire que c'est une herméneutique en vertu de laquelle, et paradoxalement, l'image dit ce que les mots ne montrent pas, ses œuvres étant soit une invitation à la parole, soit l'expression d'une transfiguration du réel tel qu'il lui 'est apparu au fur et à mesure que l'image se créait sur son écran d'ordinateur.
Découvrez les œuvres d'art contemporain de Jean Paul Pierozzi, parcourez les œuvres d'art récentes et achetez en ligne. Catégories: artistes contemporains italiens. Domaines artistiques: Arts numériques, Photographie. Type de compte: Artiste , membre depuis 2018 (Pays d'origine Italie). Achetez les dernières œuvres de Jean Paul Pierozzi sur ArtMajeur: Découvrez de superbes œuvres par l'artiste contemporain Jean Paul Pierozzi. Parcourez ses œuvres d'art, achetez des œuvres originales ou des impressions haut de gamme.
Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
Le opere recenti • 912 œuvres
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L'artiste a remporté des prix et des récompenses
Les travaux de l'artiste ont été remarqués par la rédaction
L'artiste est vendu en galeries
L'artiste a développé sa technique de par sa propre expérience artistique
Biographie
Jean Paul Pierozzi est un artiste photographe pratiquant aussi l’art numérique et le collage. En 2015 une grave maladie a brusquement mis un terme à sa carrière d'enseignant. Hospitalisé pour une leucémie aigüe myéloïde, il est resté plus de six mois cloîtré dans une chambre stérile avant de subir la greffe de moelle osseuse qui l'a sauvé. Obligé de garder le lit, avec son ordinateur comme seul compagnon, il s’est mis à dessiner à l'aide de son logiciel Photoshop des paysages, des gens, puis des formes aux couleurs franches et vivaces. C'est tout ce qui lui restait à faire, si bien que ce qui était un agréable moment de loisir et de détente après ses heures de cours est devenu par la force des choses son occupation principale.
Lorsqu’il a quitté l'hôpital en décembre de la même année, il s’est retrouvé avec une vingtaine d'images souffrantes mais vives, comme l'épreuve qu’il venait de vivre. Et de surmonter. L'idée lui est venue d'en illustrer les douze mois à venir en signe d'optimisme, en même temps pour conserver une trace tangible de ces mois douloureux. Le calendrier de l'année 2016 qui a ainsi vu le jour fut comme le mémorandum emblématique de ses souffrances, de ses craintes et de la petite espérance qui le gardait en vie. Pour lui qui est croyant, ce fut en quelque sorte une action de grâce. Il fait parvenir un exemplaire au jeune homme anonyme qui lui a fait don de sa moelle osseuse et aux médecins des hôpitaux de Rimini et de Bologne. Il aurait pu en rester là.
S’il a continué, c'est qu’il s’est rendu compte après coup que cet emploi du temps artistique était la seule dimension dans laquelle il osait encore se projeter, le seul avenir qui ne l'angoissait pas : l'image commencée, travaillée, achevée dans un temps raisonnable donnait un sens à son existence en suspens. Aussi ses images sont-elles des miettes de ce temps perdu, celui qui passe, celui qu’il sent passer dans sa chair, ayant plus que tout autre le pressentiment de sa durée, des jours, des mois, des années qui lui sont comptés. Quant à sa démarche artistique, il aime à croire que c'est une herméneutique en vertu de laquelle, et paradoxalement, l'image dit ce que les mots ne montrent pas, ses œuvres étant soit une invitation à la parole, soit l'expression d'une transfiguration du réel tel qu'il lui 'est apparu au fur et à mesure que l'image se créait sur son écran d'ordinateur.
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Nationalité:
ITALIE
- Date de naissance : 1953
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Italiens
Evénements artistiques en cours et à venir
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Galeries & Groupes
Présenté par 15 Galeries d'art ou Groupes















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Le chant bouleversant des criquets - Chapitre 1
1
Mercredi 13 septembre 2000
La journée avait mal commencé. On était mercredi, jour de marché, un rituel qu'elle n'aurait manqué pour rien au monde. Fin prête à sept heures et demie, elle piaffait devant la maison, prêtant l'oreille aux bruits qui lui arrivaient des fenêtres ouvertes. Le robinet de la salle de bains ne coulait plus, c'était bon signe : il avait au moins fini sa toilette ; la porte de l'armoire avait grincé : il allait s'habiller ; le double choc sourd sur le carreau rouge de la cuisine : ses chaussures. On y était presque. Ce qu’il pouvait l’irriter à prendre ainsi son temps sans songer à celui des autres !
Alentour c'était la campagne, un arrière-pays de collines où serpentaient des routes qui semblaient n’aller nulle part, disparaissaient brusquement, réapparaissaient tout aussi inattendues de derrière un bosquet, une chapelle votive. Elle les revoyait de mémoire longeant une clôture, une haie, un hangar à poulets, se dévidant comme un ruban noir sur les plissements des ravins d'argile bleue. Elle parcourait alors sa jeunesse derrière les basques de son père, en espérant y rencontrer l’homme de sa vie. Hélas.
C'était la fin de l'été. Il faisait beau, mais il avait dû pleuvoir quelque part, plus haut dans les montagnes, loin derrière les routes qu'elle connaissait et celles qu'elle ne savait pas, si loin qu'on ne distinguait plus que la masse sombre des forêts sur les lourdes épaules des monts chauves : les premiers contreforts des Apennins, le pays des trois frontières. L'idée lui fit froid dans le dos ; elle mit son petit gilet de coton ajouré et se félicita d'avoir pensé à le prendre en sortant. Le ciel était bleu, il faisait frais mais beau, elle allait au marché. Elle était encore de bonne humeur.
Il arriva enfin, au-delà de toute attente, et la trouva assise dans la voiture, droite comme un barreau de chaise, son petit sac sur les genoux serrés l'un contre l'autre. Il évita de la regarder en se baissant pour entrer. Son regard à elle fixait la porte de la maison, l'escalier qui montait jusqu'au petit perron, comme si elle les voyait pour la première fois. Il connaissait bien cette apparente indifférence qui signifiait qu’elle ne manquerait pas d’être désagréable pendant le trajet. Bref, ils n'étaient pas encore partis que c'était déjà mal parti.
Il tourna la clé dans le démarreur espérant tout de même qu'elle ne lui ferait plus la tête une fois arrivés au marché. Rien. Une seconde fois, idem. La voiture ne donnait pas le moindre signe de vie. En moins d'une seconde, il fit le tour en pensée de ce que cela pouvait être : démarreur ? Contact ? Un fusible, peut-être ? Mais lequel ? La batterie ! Cela ne pouvait être que la batterie. Il tourna à nouveau sans conviction. La voiture resta muette, comme sa passagère d’ailleurs qui n’avait pas bougé d’un pouce sur son siège. Il klaxonna pour confirmation : un tout petit bruit de trompette aphone s'exhala du capot.
Alors elle se tourna vers lui, le regard si loin qu’il lui sembla qu’elle avait puisé son mépris tout en haut des monts là-bas.
‒ C'est la batterie, hein ?
‒ Je crois.
‒ Eh bien moi j'en suis sûre. Elle a quel âge cette batterie, trois ans ?... Plus ?
‒ Mais non, voyons !…
‒ Il n'y a que toi pour imaginer qu'une batterie puisse durer aussi longtemps qu'une voiture. Au lieu d’être tout le temps fourré dans tes encyclopédies débiles, tu aurais mieux fait d’ouvrir le capot de la voiture pour voir ce qu’il y a dedans.
‒ Ne t'énerve pas, on va la pousser jusqu'au bord de la côte ; une fois dans la voiture, je lui laisse prendre de la vitesse, je passe la seconde et elle démarre immédiatement.
‒ Si au moins tu l'avais mise dans le sens de la marche !
à suivre.
Le chant bouleversant des criquets de Jean Paul Pierozzi, alias Pierre Hauzy
Le tout petit village de Montegelido, guère plus grand qu’un hameau, est coupé en deux depuis que le château médiéval et ses habitants ont été engloutis par un énorme glissement de terrain en 1725, emportant avec lui la moitié du rocher sur lequel il avait été édifié, dont la chapelle qu’avait restaurée Saint François en 1210, ses six moines, et les deux familles de paysans au service du seigneur du lieu. Entre l’église, construite au IXe siècle sur les ruines d’un temple romain dédié aux Dioscures et l’ancienne cour du Château aux petites maisons basses, une vaste cuvette profonde d’une centaine de mètres où personne n’ose s’aventurer, par respect pour les morts qui ont été engloutis lors de l’éboulement, mais également par la crainte qu’alimentent les histoires les plus drolatiques. Lamberto, second fils du comte Premilcuore, est le mari de Lella, la fille d’Olindo, le régisseur de ses biens. Les deux hommes ont le même âge, Lella, vingt-cinq ans de moins que son mari. Ce mercredi 13 septembre 2000, Lamberto s’apprête à accompagner sa femme au marché de Sassopietra, un gros bourg agricole à une dizaine de kilomètres de Montegelido. Une banale panne de voiture va provoquer des réactions en chaîne.
Passé et présent se fondent dans cette aventure humaine où les tensions s’exaspèrent au fur et à mesure que passent les heures. Jusqu’à ce que tombe finalement la nuit et que commence le chant bouleversant des criquets.
En vente à l'adresse du site: https://www.publishroom.com
Prix ebook: 4,99 €
Prix Papier: 15,00 €
Noël 2020
Amis de l'art, Artistes d'Italie, de France et de partout,
Je ne peux, hélas, que me répéter car le mal coule encore de par le monde comme un torrent de cailloux sur un lit aride.
" En cette période de Noël, la chrétienté célèbre la naissance de Jésus-Christ et, à travers lui, l’enfant et la famille. Autrement dit tout le monde puisque nous avons tous, enfants, été élevés, nourris, protégés par nos parents. Tous ? Pas vraiment. Car vous savez comme moi que la famille est un luxe naturel dont trop d’enfants sont aujourd’hui privés. Et pas que dans les pays “pauvres”. Guerres, famines, indifférence, massacres, hypocrisie, abus sordides : l’enfant est la première victime de la folie des plus grands. Que la naissance, envers et contre tout, de l’Enfant condamné et cependant sauvé par sa maman et son papa, soit un message d’espérance et de bonne volonté. Et cela, où que vous soyez, qui que vous soyez, et quelles que soient votre croyance ou vos adhésions spirituelles. Espoir, Amour, Solidarité et, surtout, bonne volonté, c’est le début de la paix, c’est universel ".
C’est l’Etoile dans le ciel que nous attendons tous !
À bientôt, en 2024.
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