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Rhapsodies in blue (Glissando) (2023) Pintura por Jean Paul Chenaud
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Obras de arte originais (One Of A Kind)
Pintura,
Óleo
/
Laca
em Papel
- Dimensões Altura 43,3in, Largura 29,5in
- Condição da obra de arte A arte está em perfeito estado
- Moldura Esta obra de arte não está emoldurada
- Categorias Pinturas menos de US$ 5.000 Figurativo retratos de mulheres
Peu d’éléments de décor. C’est le corps, le visage, un mouvement esquissé qui s’impose dans une vitalité crue qui aguiche voire attire. Les corps sont rarement vêtus et lorsqu’ils le sont ces vêtements appellent à être enlevés.
Rien n’est retenu tout est montré mais est-on pour autant nu ?
La force de ces individus dotés d’une vie propre est de se dérober sitôt le regard posé et d’entraîner un spectateur qui ne devient jamais voyeur puisque l’essentiel n’est pas là. La pose est souvent invitante, les formes parfois généreuses et assumées, un sexe peut apparaître mais le talent de l’auteur nous emmène loin des rivages de l’obscène.
L’obscénité est morbide. Elle convoque qui regarde en lui imposant de voir ce que sa pudeur ou son humanité réprouve. Chaque toile montrée s’en démarque en dépassant l’anecdote. Qui est cette femme, qui est cet homme ? Ce n’est pas l’élément central et l’on s’y intéresse peu. C’est une rencontre et elles ne sont pas si fréquentes.
Le trait est parfaitement maîtrisé. Notre regard le suit. Une silhouette se dessine, un sein apparaît ainsi qu’un visage mais cette ligne est rapidement interrompue par la couleur qui s’impose, un amas de matière ou une coulure qui délimitent d’autres frontières. C’est une histoire de peau.
Le jeu subtil de couleurs et d’effets de matière constitue une véritable calligraphie. Ces peaux ont vécu. Comme les écorces des arbres elles portent des marques du temps passé mais pas de la petite histoire. Mince ou gros chaque corps est marqué par la singularité de sa destinée mais il s’impose avec virulence au regard dans la majorité des cas.
Il est prêt à s’engager dans un « à venir » : celui de la rencontre.
La nudité souvent offerte de prime abord laisse à penser à une invitation à l’étreinte que dément rapidement la tension induite par le regard de celui ou celle qui devient notre protagoniste.
Le modèle a sa pudeur. Elle se niche dans sa prunelle devenue miroir de l’âme. Le procédé est ingénieux et connu de ceux et celles qui maîtrisent la séduction. Ce qui séduit échappe et c’est tant que l’on sait maintenir cette ambiguïté que l’on tient sa « proie » en haleine.
Par un astucieux procédé en effet la vision du spectateur est initialement captée par un corps généreux (parce qu’offert) avant que le personnage ne plante son regard dans le sien en créant les conditions d’un retournement faisant naître le face à face créant l’ouverture à un échange.
Stéphane Poncet-Miquel
présentée à l'occasion de l'exposition collective : "Rèves v/sRéalité" janvier février 2024 à la galerie lyonnaise "L'oeil écoute"