Jacqueline Pascaud
Article de Géraldine LECROQ (Argentine)
Qu'est-ce qui fait que le plasticien touche le cœur de celui qui perçoit et allume une part en lui (en moi) qui ne s’éteindra plus ?
La subtilité des couleurs et des formes qui occupent un espace sur une toile auparavant vide, ce moment où le pinceau, en tant que prolongement de l'artiste, commence à façonner de manière désintéressée et vide de contenu, des corps qui prennent forme délimitant des contours qui se trouvent dans cet espace totalement intemporel. Il serait plus facile ou je dirais plutôt « superficiel » de laisser voir au spectateur une représentation parfaite servie sur un plateau.
Comme le dit un maître, ce serait un peu comme mâcher le fruit, en extraire le jus et le boire totalement ; cela est ennuyeux et ne laisse aucune trace chez celui qui regarde.
Vraiment, ce que vous faites est très beau, il ne fait aucun doute que pendant que vous posez le pinceau et mélangez les couleurs, vous êtes très intègre, sensible, mystique et avez une grande connexion avec le divin. Cela n'est possible que pour quelques personnes et vous êtes bénie pour cela.
Géraldine LECROQ (Argentine)
26/01/2022