A la Croisée des Chemins (2021) 绘画 由 Gwenaëlle Le Mée
Photographie transférée sur bois et retravaillée à l’encre, aux pigments, à l’acrylique, à la laque ou autres potions magiques selon l’inspiration … poncée, triturée puis bichonnée par une touche de feuille d’or (symbole de résilience), et soulignée d’un cadre - ici une caisse américaine blanche - pour devenir objet heureux.
Je me suis inspirée du pointillisme de l'art aborigène riche en symboles. Telle une carte imaginaire et magique avec sa rivière et ses nombreux chemins. L'homme se retrouve à la croisée des chemins. Selon son choix, son expérience sera différente. A méditer ...
Série • L’île de ré - L'île enchantée - La Pointe du Grouin à Loix (Charente-Maritime) • 2021
Je suis l'auteure de toutes les photographies.
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Photographe plasticienne * Artiste peintre
"Née en 1967, une enfance entre Antibes, sur la côte d'Azur, et des vacances en Bretagne, une carrière professionnelle à Paris et au delà des mers, je vis à présent sur l’île de Ré, face à l’océan Atlantique.
Mon intérêt pour l’art était au départ une douce esquisse, une récréation et une ambiance familiale. Ce goût pour l’esthétique est entré assez vite dans ma vie professionnelle.
Journaliste, directrice artistique, éditrice, mes matières de prédilection ont toujours été l’image et les mots mis en rythme dans un texte, une maquette, un montage, une émission ou un ouvrage.
Puis est arrivé le temps de la tentation nécessaire à l’expérimenter, à l’éprouver, à le pratiquer. De divers cours de techniques et ateliers suivis à Paris et à l’étranger – une longue expatriation au Moyen Orient entre Doha et Beyrouth – en passant par l’obtention d’une licence en arts plastiques à l’université Paris-Sorbonne, mon choix s’est incliné tout d’abord à l’abstraction, ouverture à toutes les libertés.
Créer l’invisible, suggérer des espaces caressés par la lumière et la vibration des couleurs, c’est pour moi donner à lire toute l’émotion à l’instant de la création. Je travaille à ce moment-là sur toile grand format à l’acrylique.
Puis, la redécouverte de mon vieux boitier argentique au fond d’une caisse m’a remis au goût de l’objet, de la technique. Une évidence.
Cadrer de façon à rendre le visible imaginaire.
Le chemin de temps à autre chaotique d’une vie, comme l’expérience de la maladie, m’a amenée à regarder la nature différemment, plus intensément. Une magie renouvelée à chaque instant et un besoin impérieux de la capturer. C’est ainsi que les fleurs ont été les premières à me faire de l’œil.
De leur poésie, naissent la série sur les âmes fleurs. En évitant le côté mièvre du thème, je suggère des formes appelant au rêve.
Tenter de sensibiliser le monde à la fragilité de la vie. Un souffle.
J’avais déjà expérimenté lors d’un travail sur le Liban, le transfert photographique mais il n’était alors qu’une composante de la toile. Aujourd’hui, l’image dans toutes ses dimensions, lumière, couleurs, cadrage, format, devient ma matière première que j’éprouve, malmène, retouche, répare, protège avec des pigments, des encres, des glacis ou autres expérimentations jusqu’à ce que le mouvement soit.
Mon travail artistique évoluant sans cesse, au rythme des idées, d’expérimentations, d’erreurs, d’envies, dernièrement, j’essaie d’exprimer ce même ressenti, d’agir sur la matière, avec un travail plastique en passant par des logiciels de peinture numérique pour arriver à tirer l’œuvre sur un papier de haute qualité.
S’élever vers le beau, ne serait-ce pas notre dessein ?"