Guy Boulianne
Guy Boulianne est une figure multidisciplinaire au Québec, connu principalement comme écrivain, poète, éditeur et chroniqueur indépendant. Né en 1962, il a débuté sa carrière artistique en 1983 avec la publication de son premier recueil de poésie intitulé “Avant-propos d’un prince fou”, suivi en 1987 par “La bataille des saints”. Il a été nommé au conseil d’administration du Regroupement des Auteurs-Éditeurs Autonomes (RAEA) en 1983.
Ayant connu la bohême québécoise, il a co-dirigé les galeries d’art Frère Jérôme et Lézart de 1984 à 1987, à Montréal. Deux ans plus tard, il a ouvert sa propre galerie d’art, Imagine, située sur le boulevard Saint-Laurent, toujours à Montréal. Guy Boulianne a également été impliqué dans la réalisation de deux émissions télévisées, “Écriture d’ici” et “Plume et pinceau”, à la station de Vidéotron de 1983 à 1987. Après avoir fermé sa galerie en 1990, il s’est retiré du domaine public pour se consacrer à des recherches sur l’aspect caché de l’histoire. En 1997, il a fondé le Conseil Franco-Québécois de la Culture en France pour promouvoir les échanges culturels entre la France et le Québec. Il est reconnu pour son engagement dans la promotion de la littérature et de l’art, ainsi que pour son activisme culturel et politique.
Il a travaillé comme éditeur en chef des éditions Mille Poètes de 2005 à 2009, basées aux États-Unis. Il y dirigea tous les aspects de l’entreprise : développement, marketing, édition, graphisme, conception web et plusieurs autres secteurs. En 2009, il fonde sa propre maison d’édition, les Éditions Dédicaces, dans laquelle il publie des auteurs en provenance de tous les horizons et de tous les pays. Guy Boulianne est notamment connu pour ses publications comme “Les Biflides se souviennent”, “L’Arche de Gabriel : de La Mecque à l’Antarctique” et “La Société fabienne : les maîtres de la subversion démasqués”, qui a été un succès de vente dans la catégorie “Idées politiques” dans la boutique Amazon.ca.
En 2025, il décide de se relancer dans la création artistique, plus particulièrement dans la peinture abstraite, après 40 ans d’absence dans ce domaine.
Membre de la Société artistique et culturelle de Québec (SACQ).
Découvrez les œuvres d'art contemporain de Guy Boulianne, parcourez les œuvres d'art récentes et achetez en ligne. Catégories: artistes contemporains canadiens. Domaines artistiques: Peinture. Type de compte: Artiste , membre depuis 2002 (Pays d'origine Canada). Achetez les dernières œuvres de Guy Boulianne sur ArtMajeur: Découvrez de superbes œuvres par l'artiste contemporain Guy Boulianne. Parcourez ses œuvres d'art, achetez des œuvres originales ou des impressions haut de gamme.
Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
Collection d'œuvres variées de Guy Boulianne • 1 œuvre
Voir toutEn effet, j’ai débuté ma carrière artistique en 1983 avec la publication de mon premier recueil de poésie intitulé “Avant-propos d’un prince fou”, suivi en 1987 par “La bataille des saints”. Quelques mois plus tard, j’ai fait la rencontre de l’artiste-peintre Pierre Corbin et je suis devenu un des artistes permanents des galeries d’art Frère Jérôme et Lézart aux côtés d’autres compagnons d’armes.
J’ai créé durant cette période plusieurs dizaines de tableaux « qui ont tous été, soit vendus, soit donnés pour un pichet de bière ou un bon repas ». Malheureusement, je n’ai conservé pratiquement aucun souvenir de ces tableaux car « nous vivions à l’époque la bohême la plus totale. J’étais jeune et je n’avais pas encore l’esprit de conservation ». Par contre, il me reste le Livre d’Or de mes trois expositions solo à la galerie Lézart en 1986, 1987 et 1988. J’ai numérisé ce livre d’Or que vous pouvez consulter sur cette page, dans la section « Accomplissements - Prix et récompenses ».
Hommage au frère Jérôme • 4 œuvres
Voir toutParlant du frère Jérôme dans le document “Paradis noir”, les auteurs Charles Bourget et Thérèse Bélanger écrivent : « Par l’exploration de la matière picturale à la spatule, il refait, à son rythme, le cheminement de l’automatisme encore naturaliste vers la pure abstraction gestuelle. » Les œuvres composant la série “Hommage au frère Jérôme” s’appliquent cette fois-ci à des toiles de 40,6 cm x 50,8 cm (16 po x 20 po). Elles sont numérotées de 1 à 4 et elles sont authentifiées.
Fenêtres sur l’espace • 6 œuvres
Voir toutLe chroniqueur écrivait dans le Journal Liaison St-Louis le 30 septembre 1987 : « (…) Guy Boulianne m’accueille dans le petit bureau attenant à la petite salle d’exposition. C’est lui qui expose en ce moment, des toiles inspirées d’un rêve qu’il avait fait et qui l’avait projeté dans le cosmos. Ce sont des couleurs éclatées dans tous les sens, sur fond noir. » Les œuvres composant cette série s’appliquent cette fois-ci à des toiles de 45,7 cm x 60,9 cm (18 po x 24 po), 91,4 cm x 60,9 cm (36 po x 24 po), ainsi qu’un triptyque de 76,2 cm x 50,8 cm (30 po x 20 po). Elles sont authentifiées et numérotées de 1 à 6.
Géométrie variable • 5 œuvres
Voir toutLes œuvres qui composent la série “Géométrie variable” s’appliquent à des toiles de 40,6 cm x 50,8 cm (16 po x 20 po). Elles sont numérotées de 1 à 5 et elles sont authentifiées.
Guy Boulianne
Acrylique sur Toile | 20x16 in
Œuvres Vendues • 3 œuvres
Guy Boulianne
Acrylique sur Toile | 20x16 in
Guy Boulianne
Acrylique sur Toile | 20x16 in
Reconnaissance
L'artiste a remporté des prix et des récompenses
L'artiste a été publié dans les média, presse radio ou TV
L'artiste participe à des salons et foires artistiques
Exerce le métier d'artiste à titre d'activité principale
Biographie
Guy Boulianne est une figure multidisciplinaire au Québec, connu principalement comme écrivain, poète, éditeur et chroniqueur indépendant. Né en 1962, il a débuté sa carrière artistique en 1983 avec la publication de son premier recueil de poésie intitulé “Avant-propos d’un prince fou”, suivi en 1987 par “La bataille des saints”. Il a été nommé au conseil d’administration du Regroupement des Auteurs-Éditeurs Autonomes (RAEA) en 1983.
Ayant connu la bohême québécoise, il a co-dirigé les galeries d’art Frère Jérôme et Lézart de 1984 à 1987, à Montréal. Deux ans plus tard, il a ouvert sa propre galerie d’art, Imagine, située sur le boulevard Saint-Laurent, toujours à Montréal. Guy Boulianne a également été impliqué dans la réalisation de deux émissions télévisées, “Écriture d’ici” et “Plume et pinceau”, à la station de Vidéotron de 1983 à 1987. Après avoir fermé sa galerie en 1990, il s’est retiré du domaine public pour se consacrer à des recherches sur l’aspect caché de l’histoire. En 1997, il a fondé le Conseil Franco-Québécois de la Culture en France pour promouvoir les échanges culturels entre la France et le Québec. Il est reconnu pour son engagement dans la promotion de la littérature et de l’art, ainsi que pour son activisme culturel et politique.
Il a travaillé comme éditeur en chef des éditions Mille Poètes de 2005 à 2009, basées aux États-Unis. Il y dirigea tous les aspects de l’entreprise : développement, marketing, édition, graphisme, conception web et plusieurs autres secteurs. En 2009, il fonde sa propre maison d’édition, les Éditions Dédicaces, dans laquelle il publie des auteurs en provenance de tous les horizons et de tous les pays. Guy Boulianne est notamment connu pour ses publications comme “Les Biflides se souviennent”, “L’Arche de Gabriel : de La Mecque à l’Antarctique” et “La Société fabienne : les maîtres de la subversion démasqués”, qui a été un succès de vente dans la catégorie “Idées politiques” dans la boutique Amazon.ca.
En 2025, il décide de se relancer dans la création artistique, plus particulièrement dans la peinture abstraite, après 40 ans d’absence dans ce domaine.
Membre de la Société artistique et culturelle de Québec (SACQ).
-
Nationalité:
CANADA
- Date de naissance : 1962
- Domaines artistiques: Œuvres d’artistes professionnels,
- Groupes: Artiste professionnel Artistes Contemporains Canadiens

Evénements artistiques en cours et à venir
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Prix et récompenses
Expositions collectives
Publications et presse
Expositions solo
Activité sur ArtMajeur

Guy Boulianne est une figure multidisciplinaire au Québec, connu principalement comme écrivain, poète, éditeur et chroniqueur indépendant. Né en 1962, il a débuté sa carrière artistique en 1983 avec la publication de son premier recueil de poésie intitulé “Avant-propos d’un prince fou”, suivi en 1987 par “La bataille des saints”. Il a été nommé au conseil d’administration du Regroupement des Auteurs-Éditeurs Autonomes (RAEA) en 1983.
Dernières Nouvelles
Toutes les dernières nouvelles de l'artiste contemporain Guy Boulianne
En réalisant ma série de tableaux « Géométrie variable », j’aurais peint inconsciemment selon l’illusion d’optique de la Grille d’Hermann
J'ai terminé ma série de tableaux intitulée “Géométrie variable”. Les œuvres composant cette série s’inspirent de grands tableaux que j’avais créés pour une exposition solo en 1988 (reprise en 1989). Le frère Jérôme avait alors écrit dans mon Livre d’or : « Guy Boulianne. Il se sert de son talent magnifique. comme Borduas, comme Vincent, il voyage sur une mer orageuse, ou calme plat, mais toujours aussi riche de talent. » Les œuvres de la série “Géométrie variable” s’appliquent aujourd’hui à des toiles de 40,6 cm x 50,8 cm (16 po x 20 po). Elles sont numérotées de 1 à 5 et elles sont authentifiées. Elles inaugurent en quelque sorte mon retour dans le milieu des arts visuels après 40 ans d’absence dans ce domaine. Ces tableaux sont présentés et mis en vente chez Artmajeur, en France.
Suivront prochainement une série de cinq tableaux intitulée “Fenêtres sur l’espace”, qui s’inspirera de grandes toiles que j’avais peint pour une exposition solo en 1987, ainsi qu’une autre série,― inédite cette fois ―, s’intitulant “Le désordre de l’information”. Cette série s’inspirera des fausses nouvelles (ou fake news) qui sont utilisées par de nombreuses personnes comme un fourre-tout, faisant référence à tous les mensonges et fausses déclarations, provenant ou non d’un diffuseur de nouvelles.
Or, je viens d’apprendre par l’entremise de mon amie et correspondante Carole Lavoie, qu’en réalisant ma série de tableaux “Géométrie variable”, j’aurais peint inconsciemment selon l’illusion d’optique de la Grille d’Hermann. Carole m’écrit : « En observant votre toile (en ligne) j’ai été surprise par ce que j’ai appris s’appelle l’illusion de la grille Hermann aux croisements des traits noirs délinéant des surfaces claires. J’ignore si c’est aussi saisissant face à la toile véritable, mais à l’écran c’est quelque chose qui capte le regard et qui disparait quand on s’y concentre de près. C’est ce qui a inspiré la dernière ligne de mon haïku “CROISÉES NITESCENTES” qui autrement semblerait être tombée du ciel! » Elle ajoute gentiment : « C’est beau et inspirant de vous voir aller et j’ai déjà hâte de voir votre prochaine création! Sincèrement. »
Le physiologiste allemand Ludimar Hermann (1838-1914) découvrit cette illusion en lisant un manuel de physique où les figures étaient imprimées selon une disposition matricielle. Il publia un article à ce sujet en 1870, intitulé “Eine Erscheinung simultanen Contrastes” (Un phénomène de contraste simultané). Ewald Hering (1872) remarqua que le même effet illusoire se produisait dans le cas d’une grille noire à carrés blancs (Fig. 1et 2), d’où son nom d’illusion d’Hermann-Hering. Cependant, c’est David Brewster (1844) qui la découvrit pour la première fois, en l’attribuant au révérend William Selwyn.
Les philosophes de la perception distinguent parfois trois types d’expérience perceptive : (i) la perception exacte (véridique) du monde ; (ii) l’illusion (perception non véridique du monde) ; (iii) l’hallucination (dans laquelle on a une expérience perceptive mais, néanmoins, l’avoir ne revient pas à percevoir le monde) (Macpherson 2013).
La grille d’Hermann est un exemple classique de ce que les spécialistes de la vision appellent une illusion de contraste de luminosité simultanée. Cependant, les philosophes ont souligné qu’il n’était pas clair s’il fallait la classer comme une illusion ou comme une sorte d’hallucination (Byrne 2011 ; Macpherson 2013). La question est de savoir si nous percevons à tort les intersections blanches comme grises (et subissons donc une illusion), ou si nous hallucinons l’apparition de taches ou de points gris inexistants. Les illusions visuelles impliquent souvent la perception de multiples objets physiques, chacun pouvant être perçu indépendamment de manière non illusoire. Par exemple, une ligne individuelle faisant partie de l’illusion de Müller-Lyer ou une coche individuelle dans l’illusion d’Adelson est un objet en soi, indépendant de l’esprit. Ces objets ne prennent un aspect illusoire qu’en tant qu’éléments de la figure complète – l’illusion est (au moins en partie) une perception erronée des propriétés relationnelles entre les éléments constitutifs, comme une ligne apparaissant plus longue qu’une autre ou une tache de couleur plus foncée qu’une autre. La grille d’Hermann diffère de ces exemples car les points gris que nous semblons percevoir ne sont pas des objets physiques du monde extérieur, mais plutôt des artefacts du système visuel humain – et l’expérience d’objets particuliers et privés qui ne correspondent pas à la réalité extérieure est généralement qualifiée d’hallucination. Ces considérations semblent étayer l’idée que la grille d’Hermann est un cas d’hallucination. Néanmoins, la grille d’Hermann est sensiblement différente d’un cas paradigmatique d’hallucination où l’on a l’expérience de voir un éléphant rose là où il n’y en a pas (rose ou autre), car l’hallucination dans la grille d’Hermann est provoquée par la perception de la grille. Cette différence est mise en évidence dans l’interprétation de Brewer (2011) de la grille d’Hermann comme un cas de perception d’un objet indépendant de l’esprit (la grille) complété par une hallucination systématique (les points gris).
L’explication classique du mécanisme physiologique à l’origine de l’illusion de la grille d’Hermann est due à Baumgartner (1960). Baumgartner pensait que cet effet était dû à des processus inhibiteurs dans les cellules ganglionnaires rétiniennes, les neurones qui transmettent les signaux de l’œil au cerveau. À chaque cellule correspond une petite région de la rétine appelée champ récepteur, où les bâtonnets et les cônes photorécepteurs peuvent déclencher une réponse électrique dans cette cellule. Les champs récepteurs des cellules ganglionnaires adjacentes peuvent se chevaucher. Kuffler (1953) a utilisé des microélectrodes placées dans la rétine de chats pour mesurer la réponse de neurones individuels soumis à des points précis de stimulation lumineuse et a montré que le champ récepteur peut être décomposé en un disque central et un anneau périphérique. Kuffler a également pu démontrer que les cellules ganglionnaires rétiniennes se présentent sous deux formes distinctes : centre ON et centre OFF. C’est la différence de stimulus entre le centre et le pourtour d’un neurone donné qui détermine l’intensité de sa réponse (c’est-à-dire sa rapidité d’activation). Baumgartner a estimé que les cellules ganglionnaires à centre ON dont les champs récepteurs sont centrés sur les croisements de la grille présentent quatre zones lumineuses inhibitrices autour, tandis que celles dont les champs sont centrés sur les « rues » n’en présentent que deux. Les neurones à centre ON centrés sur les croisements de la grille s’activent moins, ce qui rend ces zones de la grille plus sombres. La disparition des zones grises lorsque nous essayons de les observer s’explique par le fait que les cellules ganglionnaires du centre de la rétine (la fovéa) ont des champs récepteurs très faibles, de sorte que la portée de leur stimulus se situe entièrement à l’intérieur du point d’intersection. De plus, l’illusion se produit avec des couleurs inversées s’explique parfaitement par l’existence du deuxième type de cellules ganglionnaires rétiniennes, le neurone à centre OFF.
Malgré tous les attraits de la description de la grille d’Hermann par Baumgartner, les dernières décennies ont prouvé son insatisfaction. Schiller et Tehovnik (2015) citent trois défauts principaux : premièrement, l’illusion persiste lorsque l’on augmente la taille de la figure malgré le fait que les champs récepteurs soient de taille fixe ; deuxièmement, l’effet illusoire peut être considérablement diminué, voire entièrement supprimé, en inclinant ou en déformant la grille de telle sorte que la différence de stimulus entre le centre et son pourtour reste inchangée ; troisièmement, la disposition réelle des cellules ganglionnaires rétiniennes et de leurs champs récepteurs correspondants n’est pas aussi simple que le supposait Baumgartner – les cellules ganglionnaires naines et les cellules ganglionnaires parasols existent dans des proportions différentes dans toute la rétine, ces dernières ayant des champs récepteurs centre-pourtour beaucoup plus grands que les premières.
Cet arrangement complexe de centres excitateurs et d’environnements inhibiteurs, opérant à différentes distances sur l’image rétinienne 2D, signifie que les processus rétiniens localisés de Baumgartner ne peuvent expliquer l’effet de grille d’Hermann (Schiller et Carvey, 2005).
Les théories modernes de la vision ont tendance à expliquer les phénomènes de contraste de luminosité en faisant appel à des processus corticaux – par exemple, l’existence de multiples filtres spatiaux fonctionnant à différentes fréquences spatiales (correspondant à la taille du champ récepteur) pour mesurer le contraste non local (Blakeslee et McCourt, 2012).
L’artiste engagée, Marie Dernoncourt, a mis en musique et en chanson mon poème « Préface aux dirigeants », publié en 1987 à l’âge de 24 ans. Ce poème avait remporté le Diplôme d’honneur de la francophonie au “Concours Europoésie UNICEF 2010”, en France : https://wp.me/p7dOV-xk4
Marie Dernoncourt a composé et mis en musique une superbe chanson en hommage au maître, l'artiste peintre Frère Jérôme (1902-1994), intitulée “L’inconscient a pris sa main”. Elle l'interprète avec brio.
Afin d’inaugurer son retour dans le milieu des arts visuels, Guy Boulianne a crée une série de quatre tableaux en hommage au frère Jérôme
Mes lecteurs les plus assidus savent que je me suis relancé dans les arts visuels après une période de 40 années d’absence dans ce domaine particulier. J’ai tout d’abord commencé en faisant une première œuvre intitulée “Renaissance du Prince fou” rappelant les tableaux que je créais à l’époque à l’aide d’un couteau à peindre. Le titre de cette œuvre est une réminiscence de mon premier recueil de poésie, “Avant-propos d’un prince fou”, que j’avais publié le 1er octobre 1983, à l’âge de 20 ans. Je suis aussi en train de terminer ma série de cinq tableaux intitulée “Géométrie variable”. Les œuvres qui composent cette série s’inspirent de grands tableaux que j’avais créés pour une exposition solo en 1988 (reprise en 1989). Jean Dubé écrivait dans mon Livre d’or : « Un gros bravo, pour les mots, la couleur, les formes. Puisse longtemps être cet endroit, un lieu d’amitié. »
Actuellement, je suis dans la phase de l’« exorcisme », c’est-à-dire que je m’inspire de ce que j’ai fait par le passé et dont j’ai perdu la trace, pour créer de nouvelles collections. En ce sens, je créerai prochainement une série intitulée “Fenêtres sur l’espace” qui s’inspirera de grands tableaux que j’avais créés pour une exposition solo en 1987. À ce moment, le célèbre sculpteur Armand Vaillancourt écrivait dans mon Livre d’or : « Je suis passé voir l’exposition de Guy deux fois dans la même soirée… “c’est ti assez fort”. Continuons à créer. Continuons à lutter seul, mais surtout ensemble pour un projet collectif. »
Lorsque cet « exorcisme » sera terminé, je créerai une série inédite, “Le désordre de l’information”, qui s’inspirera des fausses nouvelles (ou fake news) qui sont utilisées par de nombreuses personnes comme un fourre-tout, faisant référence à tous les mensonges et fausses déclarations, provenant ou non d’un diffuseur de nouvelles. Certaines personnes ou organisations utilisent ce terme pour condamner des sources d’information crédibles qu’elles n’aiment pas, sans argumenter autrement sur les détails. Comme l’écrivait l’écrivain et poète Charles Péguy : « La délimitation de ce que les journaux doivent donner à leurs lecteurs et de ce qu’ils ne doivent pas leur donner, de ce qu’ils doivent même refuser, doit coïncider exactement avec la délimitation réelle, de ce qui est vrai d’avec ce qui est faux. »
En attendant tout cela, afin d’inaugurer mon retour dans le milieu des arts visuels, j’ai créé une série de quatre tableaux en hommage à mon ami et maître, l’artiste peintre Frère Jérôme. Les œuvres composant cette série s’inspirent de tableaux que j’avais créés pour une exposition solo en 1986. L’artiste peintre Hildegarde (Audette Lemieux) écrivait dans mon Livre d’or : « Quel agréable choc culturel ! Une puissance dans le geste et des filaments de douceur », tandis qu’André Giguère écrivait : « Merci à l’artiste de nous rappeler le geste qui danse et qui chante ». Il s’agit de peinture gestuelle qui laisse libre cours à la main, au moment présent et à la spontanéité du geste, tout en recherchant un équilibre dans le mouvement. Ceci est en parfait accord avec la philosophie du frère Jérôme qui était celle-ci : « Suis ton pinceau. Commence par ta plus belle couleur. Laisse paraître le blanc du fond du tableau. C’est la main qui peint. L’inspiration vient de l’intérieur. Travaille sans méthode académique mais d’une manière simple et répétitive. Suis un cheminement éclaté où tout bouge et où tout est repos à la fois. » (Odette Frigon)
« Il ne s’agissait donc plus, pour devenir un créateur, d’acquérir au moyen d’exercices ingrats des qualités mécaniques étrangères ; de piocher et gommer en vain et sottement. Si nous désirions que nos œuvres, aient un jour cette involontaire et divine qualité expressive, marque indiscutable d’un être fort et ardent, il fallait à tout prix abandonner ce fol espoir de s’enfouir sous l’amas des débris impersonnels et accepter de résoudre immédiatement ou jamais ses propres problèmes de figuration, d’expression. »
― Paul-Émile Borduas, Projections Libérantes, 1949
J’ai connu le frère Jérôme en 1984, alors que je co-dirigeais la galerie Frère Jérôme (suivi de la galerie Lézart) avec l’artiste-peintre Pierre Corbin et d’autres collègues. Je me souviendrai toujours, alors que le frère Jérôme nous rendait visite à la galerie d’art, je m’étais accroupi au sol et j’avais peint des dizaines de gestuels sur des feuilles volantes à l’aide d’une brosse à récurer pour cuvette de toilette. J’avais reçu les félicitations du frère Jérôme. D’ailleurs, celui-ci dédicaça un exemplaire de mon recueil de poésie, “Avant-propos d’un prince fou”. Bien qu’abimé, j’ai toujours en main cette copie du livre.
Au mois de juin 1985, nous avions organisé une rencontre entre le frère Jérôme et le cinéaste québécois Claude Jutra, récipiendaire de l’Ordre du Canada en 1972 (refusé par l’artiste). Jutra avait eu une longue discussion avec le maître, dont il avait fait un enregistrement sonore. Peut-être retrouverons-nous un jour cet enregistrement dans le fonds d’archives du cinéaste. Je rappelle que nous avions aussi organisé la première exposition de quelques-uns des tableaux de Claude Jutra (La presse, 26 mai 1985). D’ailleurs, nous avions souhaité exposer la fresque qui figurait dans son dernier long métrage avant qu’il décède le 5 novembre 1986, “La Dame en couleurs”, mais celle-ci avait été détruite après le tournage.
Charles Bourget et Thérèse Bélanger écrivent à propos du frère Jérôme dans le document Paradis noir, réalisé en 2001 : « Jérôme Paradis est une figure exceptionnelle de l’art contemporain au Québec. Exceptionnelle dans le sens où toutes ses actions prennent leurs assises en 1940 dans trois démarches parallèles et en apparence irréconciliables : une recherche profonde de spiritualité, un enseignement de l’art abstrait et la réalisation d’une œuvre non figurative gigantesque à l’intérieur d’une communauté religieuse catholique romaine. » Le Docteur en histoire de l’art écrivait dans la revue Vie des arts :
« Le frère Jérôme a peint dès les années vingt. Toutefois, c’est le contact avec les artistes d’avant-garde que sont Borduas, Leduc et Mousseau qui lui confirme sa fascination pour l’abstraction à partir des années quarante. Prônant la libre expression, il s’intéresse entre 1950 et 1994 à l’abstraction géométrique, à l’automatisme, au matiérisme et à l’art cinétique. Son opiniâtreté à poursuivre sa quête spirituelle à travers la peinture abstraite malgré les difficultés qu’il rencontre au sein de sa communauté, prouve à quel point pour lui la quête intérieure revêt de l’importance. Pour Jérôme, Dieu est une abstraction et, de ce fait, l’art dégagé des impératifs du mimétisme lui permet une appréhension plus juste de son aspiration spirituelle. Cette dimension chrétienne de la peinture abstraite constitue un créneau de création tout à fait personnel au frère Jérôme. Grâce à la foi, il a pu insuffler à l’idée même d’abstraction, une dimension signifiante d’une authenticité hors du commun. Dans le paysage pictural du Refus global puis de la Révolution tranquille, le frère Jérôme fait le pont entre la modernité et la tradition, entre l’éclatement et l’idéal. En conciliant les valeurs chrétiennes et l’attitude incendiaire d’une peinture abstraite qui se veut autonome, au point de revendiquer l’anticléricalisme, il montre qu’en art on peut réconcilier l’inconciliable. »
L’artiste engagée, Marie Dernoncourt, a mis en musique et en chanson mon poème « Préface aux dirigeants », publié en 1987 à l’âge de 24 ans
Je suis très heureux de vous annoncer que l’artiste engagée, libre et indépendante, Marie Dernoncourt, a mis en musique et en chanson mon poème “Préface aux dirigeants”, qui fut publié une première fois en 1987 dans mon recueil intitulé “La bataille des saints”. Marie Dernoncourt est auteure-compositrice, vidéaste et créatrice d’univers. Elle est aussi art-thérapeute et critique d’art, « témoin du lien sacré entre la main, la toile… et l’âme ». Depuis mon nouveau départ dans le domaine des arts visuels, elle publie régulièrement des commentaires sensibles et ressentis à propos de mes œuvres qui sont exposées dans la galerie virtuelle Artmajeur. Marie Dernoncourt est française, originaire des montagnes, profondément attachée à la nature et à la simplicité. Elle habite actuellement en Belgique. Elle écrit, compose et réalise ses propres montages vidéo que vous pouvez regarder sur la plateforme Youtube. Elle s’exprime en toute liberté, avec passion et conscience. Récemment, elle m’envoya une suite poétique, en écho à mon poème “Préface aux dirigeants” :
Ils ont menti si fort que les pierres en saignent,
Et l’arbre ne fleurit que d’un silence épuisé.Mais sous la cendre amère, la Terre encore enseigne :
C’est l’amour qui guérit, non le sabre dressé.Nous, les enfants du vide, portons la mémoire
Des femmes sans tombeaux, des peuples en exil.Le vent nous a rendus plus clairs que leur histoire,
Et nos voix sont plus fortes que tous leurs fusils.Car un chant doux s’élève au cœur des décombres —
Celui d’un monde neuf, né des ventres de l’ombre.
Art-thérapeute, Marie Dernoncourt a consacré ces derniers mois à porter la voix de ceux qu’on oublie : nos anciens. Elle recherche actuellement des chanteurs, des chanteuses et des musiciens « pour créer ensemble, vibrer ensemble ». Elle m’écrivait par messagerie : « Nous vivons dans un monde sans terre et sans lien. Un monde où l’on ne prend plus soin des uns et des autres. Un monde où les plus fragiles sont relégués à l’oubli. Et je me demande parfois : la terre serait-elle devenue un mouroir ? » C’est donc un véritable honneur qu’elle ait mis en musique et en chant mon poème “Préface aux dirigeants”, ce qui signifie pour moi une longévité et une pérennité à travers le temps, quarante ans plus tard. Comme j’écrivais à Marie : « Ce poème, cette chanson et cette vidéo sont un avertissement ultime, un hymne qui devrait être chanté partout et diffusé sur toutes les plateformes. Vous et moi avons formé un duo inspiré. Je vous remercie encore une fois infiniment pour cette superbe musique et votre chant. »
Mon poème “Préface aux dirigeants” que j’ai écrit dans ma jeune vingtaine est l’une de mes œuvres charnières en poésie… un classique en quelque sorte. En 2005, M. Réginald Hamel l’a fait figurer dans la seconde édition du “Dictionnaire des poètes d’ici de 1606 à nos jours”, un ouvrage de 1360 pages qui fut publié par la célèbre maison d’édition Guérin, au Québec. En 2009, le poème fut publié par l’association française Les Dossiers d’Aquitaine dans l’anthologie “Poésie du Rêve. Rêves de Poésie”, côtoyant plus de 150 auteurs différents, dont Francine Minville, François Drolet, René Bonnet de Murlive, Jean Gualbert, Viviane Papillon, Nicole Ostrowska et Marie-Pierre Verjat-Droit. Un an plus tard, mon poème remporta le Diplôme d’honneur de la francophonie au “Concours Europoésie UNICEF 2010”, en France. La remise des prix au profit de l’UNICEF eut lieu le jeudi 9 décembre 2010, à la Mairie du 12ème arrondissement de Paris, avec le représentant du Comité de Paris de l’UNICEF Daniel Lebidois (Bulletin N° 67). Mon poème “Préface aux dirigeants” fut par la suite publié dans l’anthologie “Europoésie – Année 2010”.
En préparation de ma relance imminente dans le domaine des arts visuels, j’adhère à la Société artistique et culturelle de Québec (SACQ)
Au risque de me répéter encore une fois, et comme vous le savez déjà. je me relancerai très bientôt dans la création artistique, en particulier dans la peinture abstraite, après une période de 40 années d’absence dans ce domaine particulier. Je vous rappelle que j’ai débuté ma carrière en 1983 avec la publication de mon premier recueil de poésie intitulé “Avant-propos d’un prince fou”, suivi en 1987 par “La bataille des saints”. Quelques mois plus tard, j’ai fait la rencontre de l’artiste-peintre Pierre Corbin et je suis devenu en quelque sorte un des artistes permanents des galeries d’art Frère Jérôme et Lézart aux côtés d’autres compagnons d’armes. J’ai créé durant cette période plusieurs dizaines de tableaux « qui ont tous été, soit vendus, soit donnés pour un pichet de bière ou un bon repas ». Malheureusement, je n’ai conservé pratiquement aucun souvenir de mes tableaux. Comme je l’ai déjà écrit, « nous vivions à l’époque la bohême la plus totale. J’étais jeune et je n’avais pas encore l’esprit de conservation ». Par contre, il me reste le Livre d’Or de mes trois expositions solo à la galerie Lézart en 1986, 1987 et 1988. J’ai numérisé ce livre d’Or. Vous pouvez le consulter en cliquant sur ce lien.
J’attends donc la réception prochaine de mon complément de matériel d’artiste pour créer ma première série de tableaux depuis 1990 et qui s’intitulera “Géométrie variable”, s’inspirant de grands tableaux que j’avais créés pour une exposition solo en 1989 à la galerie d’art Imagine. Cette première série sera exposée dans la galerie d’art en ligne ArtMajeur. Or, en préparation de cette relance imminente dans le domaine des arts visuels, j’ai décidé d’adhérer à la Société artistique et culturelle de Québec (SACQ), un organisme sans but lucratif qui regroupe des artistes de toutes compétences dans le domaine des arts visuels et qui est animé par de nombreux bénévoles. La SACQ a été créée en mai 1967, sous le nom de Cercle Gabriel Le Prévost, nom du premier curé de la paroisse de Sainte-Foy dans la première moitié du XVIIIe siècle, entre 1714 et 1756. L’organisme est reconnu par la ville de Québec et dispense des services aux artistes et citoyens de toute la région de Québec. Un nombre impressionnant de services et d’activités est offert : Jeudis artistiques, ateliers libres, ateliers sur le portrait et les modèles vivants… Des événements d’envergure sont organisés annuellement comme Visit’Arts.
La Société artistique et culturelle de Québec (SACQ) a comme mission de promouvoir les arts, de regrouper les artistes de ce domaine et de leur offrir une visibilité par différents moyens visant à diffuser leur art. Par sa programmation, la société cherche à stimuler les élans artistiques de la création et renforcer les synergies entre les artistes, les communautés culturelles et les amoureux des arts. Depuis sa création, on peut affirmer que la SACQ a atteint sa pleine maturité, notamment ses objectifs de rassemblement des artistes et de promotion des arts visuels et ce grâce au soutien d’un conseil d’administration dynamique et d’une soixantaine de bénévoles.
En adhérant à la Société artistique et culturelle de Québec, j’aurai peut-être l’opportunité de participer à des événements culturels, soit à des expositions collectives aux ateliers libres, à la Galerie d’art SACQ, ou au Symposium Visit’Arts sur la Promenade Samuel-De Champlain, ou bien encore aux expositions collectives à la Maison O’Neill ou sur le Site patrimonial de la Visitation, à Québec.
Je me relancerai dans la création artistique, en particulier dans la peinture abstraite, après une période de 40 ans d’absence dans ce domaine
J'écris et je publie des articles depuis plusieurs années déjà. Depuis la création de mon site internet, j’ai en effet publié plus de 1 482 articles, tous aussi diversifiés les uns que les autres, dont 402 articles durant la période « covidienne » afin de dénoncer les injustices sociales qui étaient si aberrantes. J’ai aussi publié plus de 338 articles sur la politique canadienne, québécoise et étrangère. Mon but a toujours été de partager mon opinion à mon lectorat, mais aussi des informations inédites et bien documentées. Parfois j’y vais de quelques hypothèses et théories, mais toujours avec une base assez solide de références. Mon objectif utopique a aussi toujours été de secouer l’esprit des gens et de les faire réfléchir, espérant pouvoir apporter mon grain de sel dans le cours des événements. Par contre, je me demande maintenant à quoi me sert de sacrifier des journées et des semaines entières à rédiger des textes qui me demandent souvent une énergie considérable, alors que rien ne change dans le comportement des gens de façon générale. Lorsqu’on regarde le résultat final d’un article, on ne peut pas s’imaginer le temps que cela aura pris pour rassembler les informations et les sources, éditer les images, les audios et les vidéos, ainsi que pour composer le texte en lui-même. Il n’est pas rare que je passe deux ou trois journées à temps plein pour finaliser une seule publication.
Comme je l’écrivais récemment à mon amie Carole Lavoie : « J’ai envoyé ma lettre d’information à plus de 2 700 abonnés. 1 048 ont ouvert le courriel et 319 ont lu au moins un article (11.76%). Aucun commentaire, aucun partage, aucun don, aucun soutien. J’ai donc toutes les raisons de me poser de sérieuses questions. »
Il faut savoir que dans ma vie, je n’ai pas seulement rédigé des articles comme je le fais depuis quelques années, mais que mon spectre d’activité est beaucoup plus étendu que cela. En fait, je proviens du milieu artistique et culturel. J’ai débuté ma carrière en 1983 avec la publication de mon premier recueil de poésie intitulé “Avant-propos d’un prince fou”, suivi en 1987 par “La bataille des saints”. La même année, j’ai été nommé comme membre du conseil d’administration du Regroupement des Auteurs-Éditeurs Autonomes. Quelques mois plus tard, j’ai fait la rencontre de l’artiste-peintre Pierre Corbin et je suis devenu en quelque sorte un des artistes permanents des galeries d’art Frère Jérôme et Lézart aux côtés d’autres compagnons d’armes tels que Cécilia Buonocore, Danielle Auprix, Kathy Gauthier, Raymonde Lacasse, Daniel T. Tremblay, Eric Narboni et Audette Lemieux (Hildegarde). Nos galeries d’art étaient situées en plein cœur du Quartier Latin à Montréal et nous vivions alors la bohème la plus totale.
Entre temps, j’ai conçu et réalisé deux émissions télévisées à la station de Vidéotron, “Écriture d’ici” et “Plume et pinceau”, dans lesquelles nous tracions des portraits (longues entrevues) avec des auteurs et des artistes qui nous recevaient chez eux ou dans leurs ateliers pour partager leurs confidences avec les téléspectateurs : Le cinéaste Claude Jutra, la chanteuse et actrice Pauline Julien, la conteuse et animatrice de radio Lucille Desparois, alias Tante Lucille, l’artiste transformiste de cabaret Guilda, le maître gestuel Frère Jérôme, ancien ami du peintre Paul-Emile Borduas, et bien d’autres invités.
Suite à la fermeture de la galerie Lézart, j’avais décidé d’ouvrir ma propre galerie d’art, Imagine, située au troisième étage du Cooper Building, sur le boulevard Saint-Laurent à Montréal. J’y ai organisé une vingtaine d’expositions solo avec des artistes tels que Thérèse Dulude, Francis Turp, Patrice Favreau, Jacinto Daponte, Jeanne Auger, Paul Monette, Raymonde Lacasse et le sculpteur Normand Pelletier. J’y ai aussi organisé plusieurs expositions collectives, entre autre en recevant les trois jeunes artistes du Laboratoire Urbain (Michel Broin, Jean-Sébastien Huot, Mathieu Beauséjour), les étudiants en arts plastiques du Collège Montmorency et les finissants en infographisme et graphisme du Cégep du Vieux-Montréal. La galerie Imagine fut très active et médiatisée dans les journaux. Elle fut la seule galerie d’art à faire parler d’elle à la célèbre émission culturelle Bon Dimanche à Télé-Métropole (aujourd’hui TVA). Elle fit aussi deux apparitions sur la chaîne de télévision spécialisée MusiquePlus (Groupe V Média).
Après avoir fermé la galerie Imagine en 1990, je me suis retiré du domaine public pour me consacrer à des recherches sur l’aspect méconnu de l’histoire. J’ai voyagé en Europe, plus particulièrement en France et en Belgique. En 1997, j’ai fondé le Conseil Franco-Québécois de la Culture pour promouvoir les échanges culturels entre la France et le Québec. Après avoir travaillé comme éditeur en chef aux éditions Mille Poètes de 2005 à 2009, j’ai fondé ma propre maison d’édition, les Éditions Dédicaces, dans laquelle j’ai publié des dizaines d’auteurs en provenance de tous les horizons et de tous les pays.
En tant que poète, j’ai remporté le Diplôme d’honneur de la francophonie au “Concours Europoésie UNICEF 2010” et mon nom figure dans le “Dictionnaire des poètes d’ici – de 1606 à nos jours”, paru aux Éditions Guérin. J’ai aussi participé à l’anthologie française “Poésie du Rêve. Rêves de Poésie” (Les Dossiers d’Aquitaine) en y publiant mon poème bien connu : « Préface aux dirigeants ».
Je passe ici plusieurs chapitres de mon vécu en tant qu’artiste et promoteur culturel. Par exemple, les Éditions Dédicaces ont participé à des salons du livre à Montréal, à Sherbrooke, à Trois-Rivières (Québec), à Paris, à Carcassonne, à Mennecy (France), à Genève (Suisse), à Washington DC, à Baltimore (États-Unis), sans oublier le SIEL de Paris et l’Expozine de Montréal. Les Éditions Dédicaces ont obtenu une forte couverture dans la presse, la radio et la télévision, tant au Canada, en France qu’aux États-Unis. Elle est la seule maison d’édition à s’être offert le sommet de la Tour du stade olympique à Montréal afin de célébrer de façon grandiose son quatrième anniversaire d’existence.
Comme vous le constatez, je ne suis pas arrivé ici comme un cheveu sur la soupe. J’ai un passé actif derrière moi. Mon intérêt ne se situe donc pas uniquement dans la publication d’articles qui exigent de moi de nombreuses heures de travail, sans aucun gain pécunier et sans même connaître le résultat exact auprès de mon lectorat. Je ne peux pas continuer à me sacrifier de cette façon. Je ne dis pas que j’arrêterai d’écrire des articles, car le partage d’information est une sorte de passion chez moi (bien que je pourrais continuer à faire des recherches et tout garder pour moi comme un simple égoïste). La passion ne disparaît pas d’un seul claquement de doigts. Comme l’écrivait Saint Augustin d’Hippone : « Celui qui se perd dans sa passion perd moins que celui qui perd sa passion. » Je n’arrêterai pas d’écrire des articles mais je ralentirai probablement la cadence. Je souhaite aussi faire un retour aux sources et revenir à mes racines. J’ai donc décidé de me relancer dans la création artistique et picturale, plus particulièrement dans la peinture abstraite, après 40 années d’absence dans ce domaine.
Malheureusement, je n’ai conservé pratiquement aucun souvenir de mes tableaux du passé. Comme je l’ai écrit plus haut, nous vivions à l’époque la bohême la plus totale. J’étais jeune et je n’avais pas encore l’esprit de conservation. Je ne prenais pas le temps de photographier mes œuvres et encore moins de préparer des certificats d’authenticité. J’ai créé durant la période de nos galeries d’art plusieurs dizaines de tableaux et ils ont tous été, soit vendus, soit donnés pour un pichet de bière ou un bon repas. Par contre, il me reste le Livre d’Or de mes trois expositions solo à la galerie Lézart en 1986, 1987 et 1988. J’ai numérisé ce livre d’Or. Vous pouvez donc consulter les témoignages qui y sont inscrits.
Comme je l’ai exprimé ci-haut, je souhaite maintenant faire un retour aux sources et revenir à mes racines artistiques. Prochainement, une première série de tableaux sera créée afin d’inaugurer mon retour dans le monde des arts visuels. Dès que mes œuvres seront terminées, elles seront présentées et mises en vente chez ArtMajeur, en France.
Avec le long métrage documentaire de Nicolas de la Sablonnière nous découvrons l’univers de mon ancien compère, Daniel T. Tremblay
Le 26 mars dernier, je vous annonçais mon intention de revenir à mes racines en me relançant dans la création artistique et picturale, plus particulièrement dans la peinture abstraite, après 40 années d’absence dans ce domaine. En fait, j’en ai un peu marre de sacrifier mes journées à publier des articles socio-politiques, en pensant pouvoir changer quoi que ce soit dans le mode de pensée des gens. Or, il n’en est rien. J’ai publié plus de 402 articles durant la période « covidienne » pour dénoncer les absurdités et les injustices sociales qui étaient si aberrantes. Cela a-t-il changé quelque chose ? Non ! Plus de 85 % de la population québécoise a reçu au moins une dose de la thérapie génique contre la COVID-19, malgré tous les avertissements qui ont été tentés.
C’est la même chose dans le domaine politique. Comme mes lecteurs les plus assidus le savent, je ne suis d’aucun parti politique. On aurait beau me chercher une carte de parti qu’on en trouverait jamais. En fait, je déteste les étiquettes. Suis-je un libertarien, ou bien encore un anarchiste ? Certainement pas. Par contre, je considère que je n’ai besoin de personne pour diriger ma vie. Nous accordons trop d’importance aux politiciens quotidiennement. Si nous arrêtions de parler d’eux dans les médias et les réseaux sociaux, rien ne serait plus pareil du jour au lendemain. On leur accorde définitivement trop d’importance, c’est ce qui leur donne tant de pouvoir. Qu’ils fassent leur travail correctement et qu’ils se taisent. C’est aussi simple que cela. Je suis donc très critique face aux politiciens. Qu’ils s’appellent Netanyahu, Macron, Poutine, Zelensky, Trudeau, Carney, Poilievre, Legault ou St-Pierre Plamondon, peu m’importe… ils nous mènent tout droit dans le mur. Croyez-vous que le Canada sera mieux dirigé par le globaliste Mark Carney ou par le « goy des prairies » Pierre Poilievre ? Je vous pose la question.
Il est vrai que depuis plusieurs semaines je me suis surtout concentré à dénoncer les actions négatives et malsaines du président des États-Unis, Donald Trump. Pourquoi donc ? Tout simplement parce que celui-ci est notre voisin immédiat et que je le considère comme étant notre ennemi No. 1 de par ses menaces répétées de tarifs douaniers et d’annexion du Canada en tant que 51e État des États-Unis. Il est bon de noter que lorsqu’un individu profère des menaces à mon encontre dans ma propre demeure, il devient automatiquement mon ennemi personnel, et sans aucun autre compromis. Depuis très longtemps les États-Unis et le Canada étaient considérés comme deux pays amis. Mais depuis l’arrivée de Trump, il nous est de plus en plus difficile de traverser la frontière canado-américaine sans être malmenés, arrêtés et mis en détention sans aucune raison apparente.
Je suis plutôt d’accord avec Bertholde lorsqu’il dit dans sa vidéo : « C’est incroyable de voir l’espèce de persistance dans l’erreur de gens lorsqu’ils défendent Trump. Trump qui est allé dire que le français nuit à l’économie des États-Unis. Puis là, il est rendu l’ennemi du français, il veut détruire le français au Québec. Ce gars est une vidange totale, c’est une merde intégrale totale, c’est un fond de poubelle total. Il n’y a rien à faire avec un cave de même. Ce bonhomme est tellement stupide. C’est vraiment un imbécile. Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? » C’est aussi le journaliste Derrick Broze qui a raison lorsqu’il explique parfaitement comment les partisans de Trump participent inconsciemment à la mise en place du monde voulu par le Forum Économique Mondial, tout en étant persuadés d’y résister.
« Après le dévouement à de justes causes et le combat politique et informationnel, on réalise qu’il est important de se ressourcer au cœur de nos talents naturels ! » ― Patrice-Hans Perrier, le 4 avril 2025
Comme je l’ai écrit dans mon article précédent, au cours de ma vie je n’ai pas seulement rédigé des articles comme je le fais depuis quelques années. Mon spectre d’activité est beaucoup plus large. En fait, je proviens du milieu artistique et culturel. De 1984 à 1988, j’ai co-dirigé les galeries d’art Frère Jérôme et Lézart, à Montréal. Par la suite j’ai ouvert ma propre galerie d’art, Imagine, située sur le boulevard Saint-Laurent, toujours à Montréal. J’ai créé plusieurs dizaines de tableaux qui ont tous été, soit vendus, soit donnés pour un pichet de bière ou un bon repas. Après avoir fermé la galerie Imagine en 1990, je me suis consacré à plusieurs autres activités culturelles, tout en laissant tomber la peinture.
J’ai longtemps cherché à savoir si mes anciens compagnons d’armes tels que Cécilia Buonocore, Danielle Auprix, Kathy Gauthier, Raymonde Lacasse, Audette Lemieux (Hildegarde), Jacinto Daponte et Eric Narboni avaient poursuivi leurs carrières d’artiste tout en espérant entrer en contact avec eux, mais sans aucun succès. C’est comme si les galeries d’art Frère Jérôme, Lézart et Imagine n’avaient été que des chapitres éphémères dans l’histoire culturelle québécoise. Suite à mon article du 26 mars dernier, j’ai décidé de faire une nouvelle recherche à propos de mon ancien collègue en peinture, Daniel T. Tremblay. Et quelle ne fut ma surprise de trouver des informations récentes le concernant, dont un long métrage documentaire. Je me suis donc empressé de communiquer avec lui de la façon suivante ....
Cher Daniel,
Plus de 40 ans sont passés depuis que l’on s’est vus. J’ai regardé tes deux documentaires “La magie de Daniel T.” et “Tout est de l’art : Dialogue intergénérationnel sur l’art”. BRAVO ! Je constate que tu n’as jamais arrêté de peindre. Tu es toujours aussi passionné. C’est une constance qui permet d’affirmer sans l’ombre d’un doute que tu es un véritable artiste.
Pour ma part, je me suis surtout concentré sur l’édition et l’écriture. Je n’ai jamais arrêté non plus. Je nous considère comme les deux seuls « survivants » des galeries d’art Frère Jérôme et Lézart. J’ai beau chercher mais je ne trouve aucune information récentes sur d’autres de nos compagnons d’arme de l’époque, comme Cécilia Buonocore, Danielle Auprix, Kathy Gauthier, Raymonde Lacasse, Eric Narboni et Hildegarde.
J’ai publié plus de 1 482 articles sur mon site internet, tous aussi diversifiés les uns que les autres, et je viens d’annoncer que je prévois de faire un retour aux sources et de revenir à mes racines artistiques. Je créerai donc une première série de tableaux afin d’inaugurer mon retour dans le monde des arts visuels. Tu peux consulter cet article dans lequel je te cite.
Je vais très prochainement publier un article à ton sujet sur mon site internet, en partageant des publications du journaliste Daniel Côté (puisque je n’ai pas à réinventer la roue). Ce sera très intéressant de te faire connaître à mon lectorat.
J’espère bien recevoir de tes nouvelles. N’hésite pas à m’écrire.
Ton ami,
GUY BOULIANNE
J’ai reçu cette réponse de Daniel deux jours plus tard : « Hé bien, avec le nombre d’articles que tu as publié on peut dire que tu n’as pas chômé. Bravo. Content d’avoir de tes nouvelles. J’ai failli ne jamais avoir connaissance de ton courriel. J’allais flusher [jeter] mes indésirables. Je me suis dit que je devrais regarder avant de les faire disparaitre et j’ai vu ton nom. Je me suis empressé de te lire et j’en suis très content. Je vais aller voir ton site sans faute et on va se tenir informer. Merci de ton intérêt pour mon travail. »
Daniel T. Tremblay a commencé à nous côtoyer en 1985 alors que je m’occupais de la galerie Frère Jérôme avec l’artiste peintre Pierre Corbin. Né à Chicoutimi en 1956, le goût de Daniel pour la peinture est inné, antérieur à toute formation ou instruction. Fasciné par le beau, épris de liberté, c’est au cours de nombreux voyages, qui l’amèneront du Canada (Ouest canadien, Arctique) aux pays de l’Europe de l’Ouest et de la Méditerranée, qu’il assume en autodidacte, sa formation à la peinture. Il voit ce que d’autres ne voient pas, imagine ainsi la réalité. C’est dans les grands musées que se produit la gestation de son art de communiquer ce qu’il voit et ce qu’il ressent : Van Gogh à Amsterdam, les impressionnistes à Paris, la FLAC à Bâle, Picasso à Barcelone, etc. Depuis 1985, il a exposé dans plusieurs galeries de Montréal et Chicoutimi. Ils s’est aussi prêté à de nombreuses performances publiques (peinture en direct). Si d’autres atteignent la perfection dans le conforme, lui, c’est dans l’insolite qu’il produit la plus vive émotion. Son art est vivant, son mouvement impulsif et heureux.
Je souhaite maintenant vous faire découvrir le travail de Daniel T. Tremblay en partageant avec vous deux articles de Daniel Côté, journaliste aux arts et éditorialiste au journal Le Quotidien.
Lorsque mon collègue, l’artiste peintre Pierre Corbin, paraissait dans le National Geographic Traveler (1984). Un de ses tableaux est retrouvé
J'ai récemment retrouvé — complètement par hasard — une peinture de mon ancien complice et collègue, l’artiste peintre Pierre Corbin, né en 1950 et malheureusement décédé en 2015. Il s’agit d’une acrylique sur toile d’une dimension de 40″ x 30″ (~101cm x 76cm), réalisée par le peintre montréalais en 1993, intitulée « Matières en suspension ». L’œuvre est signée à la main par l’artiste à l’avant et dédicacée à l’arrière du tableau. Pierre Corbin côtoya l’atelier du frère Jérôme, situé à l’arrière du Collège Notre-Dame sur le chemin de la Reine-Marie à Montréal, avant de devenir le directeur de la galerie Frère Jérôme et le fondateur de la galerie Lézart sur la rue Saint-Denis à Montréal.
J’ai connu Pierre Corbin en 1984 lors d’un récital de poésie à la galerie Frère Jérôme. Je devins rapidement l’un des artistes principaux de cette galerie avec Cécilia Buonocore, Danielle Auprix, Kathy Gauthier, Raymonde Lacasse, Daniel Tremblay, Eric Narboni, Audette Lemieux (Hildegarde), Thérèse Dulude et Michéle Wilhelmy. Comme je l’écrivais en 2009 : « Cette galerie était bien plus qu’une galerie d’art… c’était une véritable pépinière d’artistes. C’était un atelier où chacun pouvait prendre ses pinceaux et ses toiles et peindre sans gêne, devant tous, et accrocher ses nouvelles œuvres directement sur les murs, sans autres formalités ! » Nous étions sans conteste « les rois et les reines » du quartier latin sur la rue Saint-Denis, vivant la vie de bohême. Plus tard, je fondais ma propre galerie d’art, la Galerie Imagine située au troisième étage du célèbre Cooper Building, sur le boulevard Saint-Laurent à Montréal.
Pierre Corbin a notamment exposé à Paris, en Asie, aux États-Unis et bien sûr au Québec. En 1988, l’entraîneur professionnel Daniel St-Hilaire a remis une de ses importantes œuvres,— une peinture à l’huile qui mesure 3,8 m sur 1,68 m —, au Ministre des Affaires étrangères et Maire du village olympique de Séoul, Kim Yong-Shik. Au printemps 1993, j’avais réalisé une entrevue avec Pierre Corbin pour le petit fanzine d’intervention culturelle que j’avais créé, “Le lys d’or”, et dans lequel j’avais écrit en introduction : « Pierre Corbin est l’un des premiers bohèmes à avoir prôné la libre pensée et la libre expression à Montréal. Quatorze ans plus tard, il devint l’instigateur de la galerie Frère Jérôme sur la rue Saint-Denis. Lorsque cette première belle aventure se termina en 1985, avec l’aide de ses ami(e)s, Pierre Corbin décida de conserver le local et d’y fonder la galerie Lézart. Comme il le dit si bien : «Y’a juste les monuments qui ne bougent pas», cette galerie fut à l’image de son fondateur : bohème et porteuse d’explosions créatrices. Conçue principalement pour la relève, Lézart fut un lieu propice à l’éclatement des couleurs et un endroit où les rencontres se fusionnaient au rythme des passions. Lorsque la réalité dépasse les apparences … » Cette entrevue fut plus tard reproduite sur mon site internet afin de faire œuvre de mémoire.
En 1987, Pierre Corbin illustra mon second recueil de poésie intitulé “La Bataille des Saints“, tiré à 700 exemplaires. Ce livre fut réédité plusieurs années plus tard par les Éditions Dédicaces.
Avant-propos d'un prince fou, par Guy Boulianne.
Guy Boulianne dans le Dictionnaire des poètes d'ici de 1606 à nos jours.