" 100 JOURS " - Série INDUS (2001) 绘画 由 Grégory Dreyfus
La toile qui est une pièce monumentale, prend tout l'espace autour de lui, à plus d'un titre ...Elle occupe ses pensées à un point tel qu'elle parvient à évincer, et sa femme, et sa galeriste, et son banquier etc ...en un jour monstre de grève générale sur Paris où tout lui arrive comme un agrégat de difficultés qui se serait donné rendez-vous chez lui et qui n'arrivent à ce point dans un même temps, que peu souvent dans une vie...
La toile m'est apparue dans sa facture, à sa conception, comme un véritable personnage 'modifié' quand je me suis mis à l'imaginer pour la construire.
Comme un personnage 'avec qui j'allais dialoguer l'histoire du film tout en la peignant'... Pour la créer et qui me répondrait pénétrée par ma vie, enfin par 'la vie de Max, en miroir incarnée' de celle-ci.
Non plus donc comme un objet à agrémenter mais bien comme un sujet qui se construirait de lui-même, qui se connaîtrait et deviendrait en tout cas imprévisible (pour le héros) à dévoiler.
C'est ainsi que l'histoire de 'Max' commence au sortir d'une folle journée de crises et de galères.
Le jour suivant, il se réveille dans un monde endormi. Les gens sont à terre, en apnée... Il est seul au monde.
Sa toile, celle qu'il peint, prend vie en même temps qu'elle prend forme...
Max cherche des réponses. La folie chez lui s'immisce lentement et l'entraîne...
Il doit retrouver sa femme et réveiller le monde... s'il peut.
Cette toile monumentale de 5m X 3m - montée en Quadriptyque (Juin 2001) créée pour et issue du film - est faîte, à base de dessins au fusain, de collages Affichiste, de peinture en bombe, d'huile et tempéra, d'acrylique puis encore de collage glanage d’à peu près tout... sur ces toiles de jute. Une place est construite pour soutenir et y réserver une télévision datée.
Donner du cachet, du caractère, voilà l'empreinte ouvragée au graphisme décidé.
J'y mélange photographie, typographie, calligraphie, ...et d’autres médias et d'autres 'matières' ...plus ou moins élaborées. Une installation d’un écran télévisé année 80, diffusant mes vidéos d’art également et où dans le film une part ésotérique des épisodes de la vie de Max, est présente comme une chasse au trésor, un mystère à honorer.
La toile est telle un miroir magique ou maléfique de conte de fée, semblable à celui de la sorcière dans " Blanche Neige ".
Elle est une plaque photographique pour Max qui s'essaie à communiquer avec elle ou à en comprendre les souhaits quand elle intime et délivre des indices à l'intérieur des endroits et lieux dépeints, où des actions sont à mener.
La toile vit.
Elle indique alors d'après les séances de peinture successives de Max,
-Ce qui se passe au dehors car le monde autour s’est arrêté.
Les gens dans la rue qui sont en apnée.
Une terrible lecture de l’avenir. Celle des errements, des peurs, des doutes.
-Et sous un angle différent les représentations possibles de 'la vue à distance' de Max distillées par la toile comme une lecture inconsciente de l’avenir projetant aussi les évolutions de ses recherches détectives mouvementées.
Tandis que la toile expose au devant de lui, seule désagrégation, malheur et solitude dans la ville, dans le monde, Max doit et se démènera pour retrouver son être aimée dans la ville désolée. Exactement la femme qui le quittait, restée perdue quelque part, morte ou esseulée. Et s'il peut réveiller le monde, pourra-t'il, la réveiller ?
Autant qu'il peint pour trouver ses réponses, il absorbe... - en cette méditation active profonde, libérée du 'tout' et en complète vacuité sur la vie - ...jusqu'à voir ce qui adviendra.
Se promener dans la ville, dans la vie tel un Robinson, presque à poil ...à parler aux gens dans les rues, à être un fou chantant, un Alexandre le bien heureux était une vraie réjouissance.
Incarner le rôle titre du peintre «Max » co-écrit avec Alexis a bien été une des plus chouettes aventures de cinéma, de tournages et d'amitié, mais aussi de peinture qu'il m'ait été donné de vivre, je dois l'avouer.
Grégorydreyfus©2006
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格雷戈里·德雷福斯很早就决定成为一名画家。显而易见,艺术家,但不仅仅是……演员、作家、导演、导演、摄影师……一种家庭返祖现象,通过一个人的行动,在艺术中得到光荣的平衡。对方的行动。然而,舞者、哑剧、设计师和歌手是他最初的活生生的表现形式。
在朱利安学院以及巴黎“Met de Penninghen”平面艺术和室内建筑学院学习艺术和设计四年后。在成为最后一位伟大的油画炼金术士之一的学徒之后。或者雄心勃勃地被纽约玛格南图片社聘为摄影师。 ……会见大师,与伟大艺术家保持交流。对思想史、自知之明充满热情…… - 对亚洲有明显的品味。但特别是生活在伦敦、巴黎、纽约和台北——他从未停止过发展自己的创作,将他们的行动在各个方面联系起来。
绘画、绘画、演奏、舞蹈、框架、装置……开始从事横向工作,作为各种形式的戏剧舞台和电影布景的演员——作者、导演……和视觉艺术家。从而滋养了从一个到另一个的每一个创造“行为”,他共同放大了这种创造力。
...同时,他以不同的创造力和责任感拥抱了广告、音乐、戏剧和电影的世界和行业。
...像编织一样,这种多主体的工作与幸福的生存线一起,在永恒进步的生活中。 ......经常联系,总是发展,不断地投射,从横向的角度来看,这种长期的“运动”。
今天,他在几乎音乐般的对话平衡中正面领导所有战斗......简而言之! ...只是为了创作作品。