Gazio
Né en 1958 , Gazio commence le dessin à l’âge de 10 ans. Admis à l’Ecole des Beaux arts de Paris en 1979, il en sort un an après, préférant l’apprentissage solitaire. Influencé par Paul Klee, Kandinsky ou encore Picasso, il monte son propre atelier.
De 1980 à 1983, il réalise de grands formats et des fresques murales parfois gigantesques.
Depuis 1984 il a exposé ses œuvres à la Galerie Breteuil (Paris), à la FIAP, à la galerie Noblaco (Paris), au SFYG ARCHITECTURE (Paris), à la galerie peinture fraîche (rue de Bourgogne – Paris), au Studio Michel Trois (Paris), à l’exposition Capital events (Barcelonne - Espagne), à la Galerie Puzzlart à Castres (Tarn), à la Maisons des Arts de Castres.
En 2002, la FNAC Forum des Halles lui consacre une exposition de 35 tableaux intitulée Conversation avec Boris. Depuis 2003, il a ouvert son atelier-galerie à Evreux où il expose ses peintures régulièrement.
On retrouve le formalisme de l’art singulier dans la peinture de Gazio. Les structures sont para-figuratives et linéaires. Les aplats sont colorés et le trait dominant. La matérialité structurée reste cependant légère.
Très coloré cette peinture est souvent narrative. L’univers poétique qui est suggéré, est peuplé d’humanoïdes, de bêtes, de femmes nues, de musiciens ou de bouffons. Seuls ou bien regroupés, ils sont tous les acteurs de la vie inventée. Si leurs jeux sont souvent absurdes, grotesques et semblent anodins, les postures qu’ils adoptent nous transportent dans un imaginaire à la fois gai et mélancolique, que chacun peut s’approprier. Avec ce langage pictural, Gazio fabrique de la scène.
Avec son alphabet, il amuse et invente la vie. Ainsi on pourra dire que les bestioles de Gazio ne ressemblent à rien de connu, en revanche, chacun sera certain de les avoir déjà croisées quelque part.
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Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
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Reconnaissance
Biographie
Né en 1958 , Gazio commence le dessin à l’âge de 10 ans. Admis à l’Ecole des Beaux arts de Paris en 1979, il en sort un an après, préférant l’apprentissage solitaire. Influencé par Paul Klee, Kandinsky ou encore Picasso, il monte son propre atelier.
De 1980 à 1983, il réalise de grands formats et des fresques murales parfois gigantesques.
Depuis 1984 il a exposé ses œuvres à la Galerie Breteuil (Paris), à la FIAP, à la galerie Noblaco (Paris), au SFYG ARCHITECTURE (Paris), à la galerie peinture fraîche (rue de Bourgogne – Paris), au Studio Michel Trois (Paris), à l’exposition Capital events (Barcelonne - Espagne), à la Galerie Puzzlart à Castres (Tarn), à la Maisons des Arts de Castres.
En 2002, la FNAC Forum des Halles lui consacre une exposition de 35 tableaux intitulée Conversation avec Boris. Depuis 2003, il a ouvert son atelier-galerie à Evreux où il expose ses peintures régulièrement.
On retrouve le formalisme de l’art singulier dans la peinture de Gazio. Les structures sont para-figuratives et linéaires. Les aplats sont colorés et le trait dominant. La matérialité structurée reste cependant légère.
Très coloré cette peinture est souvent narrative. L’univers poétique qui est suggéré, est peuplé d’humanoïdes, de bêtes, de femmes nues, de musiciens ou de bouffons. Seuls ou bien regroupés, ils sont tous les acteurs de la vie inventée. Si leurs jeux sont souvent absurdes, grotesques et semblent anodins, les postures qu’ils adoptent nous transportent dans un imaginaire à la fois gai et mélancolique, que chacun peut s’approprier. Avec ce langage pictural, Gazio fabrique de la scène.
Avec son alphabet, il amuse et invente la vie. Ainsi on pourra dire que les bestioles de Gazio ne ressemblent à rien de connu, en revanche, chacun sera certain de les avoir déjà croisées quelque part.
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Nationalité:
FRANCE
- Date de naissance : 1958
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Français
Evénements artistiques en cours et à venir
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Activité sur ArtMajeur
Dernières Nouvelles
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Communiqué de presse
GALERIE 3F - 58, RUE DES TROIS FRERES - PARIS 18éme
Grands et petis formats
Vernissage le jeudi 13 mars 2008 à 19h
Communiqué de presse
GALERIE 3F - 58, RUE DES TROIS FRERES - PARIS 18éme
Grands et petis formats
Vernissage le jeudi 13 mars 2008 à 19h
Communiqué de presse
GALERIE 3F - 58? RUE DES TROIS FRERES - PARIS 18éme
Grands et petis formats
Vernissage le jeudi 13 mars 2008
Communiqué de presse
GALERIE 3F - 58? RUE DES TROIS FRERES - PARIS 18éme
Grands et petis formats
Vernissage le jeudi 13 mars 2008
Gazio ou la générosité de la peinture - Claude Roëls
Il a le geste large
Nous sommes le 6 décembre 2006 à Saint-Ouen. La scène se passe dans l’atelier du peintre Gazio, sous le regard expert de Charlot en personne, bien placé dans son cadre, à gauche au fond du mur. Sur la toile à laquelle travaille alors le peintre, occupant à peu près la moitié du tableau, un piano est en train de se désintégrer. On voit très clairement que la chose vient de lui, et l’on comprend aussi que les gestes de Gazio captent le mouvement même de désintégration. Capter et capturer font deux. Tout sépare à vrai dire le retour à la source, lequel est délivrance, de l’emprisonnement. Les gestes de Gazio libèrent le mouvement et nous le restituent sous de multiples guises, comme par exemple ici cette désintégration. Mais pourquoi le piano se désintègre-t-il ? Le peintre n’en sait rien, ne veut pas le savoir, non certes par ignorance, mais bien par grandeur d’âme, par générosité. La peinture ne juge pas, ne cherche pas à comprendre, mais elle nous donne à voir ce que précisément les strates de notre savoir nous interdisent de voir. Et le peintre est à l’œuvre perpétuellement, à la source des choses et de leur mouvement, saluant au passage Georges Braque, le patron : « le perpétuel et son bruit de source. »
Gazio ne nous fait pas l’aumône de ses trouvailles. Il ne se contente pas de juste faire un geste. Il a le geste large et l’ampleur de son geste fait que ses toiles respirent la générosité. Elles sont fortes comme la vie, et croisent sans cesse la mort. La peinture de Gazio est amour de la vie au plus proche de la mort. Nul ne peut sérieusement prétendre l’étiqueter. Il n’y a pas non plus de titres aux tableaux. Peinture, peinture, nous dit l’écho, tout le reste est littérature.
Si la fête est bien autre chose que le vide d’une interruption, que l’appel un peu niais au festif à tout prix, alors oui nous sommes là devant une fête des sens. Et la fête continue, de tableau en tableau, spectacle permanent, véritable théâtre. Et jamais le spectacle ne vire au voyeurisme. Les corps complètement nus et les couples d’amoureux ne manquent cependant pas comme vous pouvez le voir. C’est même sans doute là une des composantes les plus manifestes des dernières toiles de Gazio. Regardez par exemple cette femme nue encourageant un musicien, cette autre avec un oiseau, ce tendre baiser près d’une cabine de bain, ce couple de femmes et cette scène d’amour avec une belle jeune fille, l’un des derniers tableaux, et cet homme et cette femme, au beau milieu d’un parc où les arbres font comme des notes colorées de musique. La musique est souvent présente et c’est d’ailleurs un musicien qui figure sur l’affiche de l’exposition. L’acrobate sur un monocycle, les clowns, les damiers qui ondulent, sans oublier la lune, qui ne tient pas en place, comme on le voit dans le tableau de l’homme qui tombe d’une barre, voilà autant de figures déjà vues, toujours à voir.
Une jeune fille, une actrice. Un monocycle encore. Et le soleil couchant, la lune déjà levée. Et le ciel bleu de nuit qui s’ouvre tel un sourire. Ainsi souriais-tu, actrice désintégrée qui perdit l’équilibre. Regardons les tableaux et saluons Gazio, mais n’applaudissons pas. Rilke nous dit pourquoi : « Mais déjà ils éclataient en applaudissements, par crainte du pire : comme pour détourner d’eux, au dernier moment, ce qui aurait dû les contraindre à changer leur vie. »
Claude Roëls
Notice biographique
Né en 1958 , Gazio commence le dessin à l’âge de 10 ans. Admis à l’Ecole des Beaux arts de Paris en 1979, il en sort un an après, préférant l’apprentissage solitaire. Influencé par Paul Klee, Kandinsky ou encore Picasso, il monte son propre atelier.
De 1980 à 1983, il réalise de grands formats et des fresques murales parfois gigantesques.
Depuis 1984 il a exposé ses œuvres à la Galerie Breteuil (Paris), à la FIAP, à la galerie Noblaco (Paris), au SFYG ARCHITECTURE (Paris), à la galerie peinture fraîche (rue de Bourgogne – Paris), au Studio Michel Trois (Paris), à l’exposition Capital events (Barcelonne - Espagne), à la Galerie Puzzlart à Castres (Tarn), à la Maisons des Arts de Castres.
En 2002, la FNAC Forum des Halles lui consacre une exposition de 35 tableaux intitulée Conversation avec Boris. Depuis 2003, il a ouvert son atelier-galerie à Evreux où il expose ses peintures régulièrement.
On retrouve le formalisme de l’art singulier dans la peinture de Gazio. Les structures sont para-figuratives et linéaires. Les aplats sont colorés et le trait dominant. La matérialité structurée reste cependant légère.
Très coloré cette peinture est souvent narrative. L’univers poétique qui est suggéré, est peuplé d’humanoïdes, de bêtes, de femmes nues, de musiciens ou de bouffons. Seuls ou bien regroupés, ils sont tous les acteurs de la vie inventée. Si leurs jeux sont souvent absurdes, grotesques et semblent anodins, les postures qu’ils adoptent nous transportent dans un imaginaire à la fois gai et mélancolique, que chacun peut s’approprier. Avec ce langage pictural, Gazio fabrique de la scène.
Avec son alphabet, il amuse et invente la vie. Ainsi on pourra dire que les bestioles de Gazio ne ressemblent à rien de connu, en revanche, chacun sera certain de les avoir déjà croisées quelque part.

Article
EXPOSITIONS RECENTES
- juin 2006 – Galerie Jamaï – Paris 11
- Janvier 2007 – Art Studio galerie – Paris Montmartre –Paris 18
- Mars 2007 – Espace art – Foire de Nice
- Avril 2007 - GMAC Bastille
- Mai 2007 – Le bouche à oreille – Beaumont – 27
- Juin 2007– Sm’art – Aix en Provence
- Juin à août 2007 – Château de Rully – 71150
- Salon d’été de Boissezon - Tarn
- Septembre 2007 - Essec-Management-Education – Paris la défense
- Octobre 2007 – Salon Court circuit – Nantes
- Novembre 2007 – GMAC Bastille
- Novembre 2007 - Salon Art Atlantique – La Rochelle
- Novembre 2007 - Conflans Ste-Honorine – Marché de l’art
- Décembre 2007 - Galerie Parisienne -Paris
EXPOSITIONS A VENIR
- Mars 2008 - Galerie 3F - Paris Montmartre
- Septembre 2008- Galerie de l'angle - Paris 11ème
GAZIO Par Yann Kerninon.
Errance, opinion et vérité
Ce que la peinture de Gazio est… et ce qu’elle n’est pas
Par Yann Kerninon*
« L’individu est comme la vague qui se soulève à la surface de l’eau. Elle ne peut s’en séparer tout à fait. Et elle retombe très vite dans la masse solidaire qui l’engloutit. Elle retombe toujours dans le mouvement irrésistible de la marée qui la porte. Mais pourquoi ne pas se soulever encore et encore et encore ? »
Pascal Quignard – Les ombres errantes
Les sages, les poètes et les artistes n’ont pas d’opinion. La peinture de Gazio, donc, est une peinture sans opinion. Elle n’est même pas « conceptuelle », encore moins « engagée », « militante »… Elle ne juge pas la vie, ni les êtres. Mais elle se penche sur eux, les regarde, les observe. Et elle leur rend hommage. C’est pourquoi, malgré tout, elle nous dit quelque chose et elle est politique.
La peinture de Gazio fait sourire. Bestioles bizarroïdes rappelant la BD, bateleurs humanoïdes sur le point de tomber, pochetrons alcoolisés sur le zinc accoudés, grosses bonnes femmes, seins à l’air, chevaux-girafes hirsutes, chiens-fakirs improbables mais curieusement intégrés au commerce des hommes… Son bestiaire en deux dimensions, collé sur des décors bancals à la perspective volontairement douteuse nous jette à la figure le cirque de la vie, ses animaux, ses clowns… les clowns que nous sommes !
La peinture de Gazio fait sourire. Certes. Mais elle nous fait sourire de notre propre sort. Elle risque donc aussi de nous en faire pleurer… Car derrière chaque clown, chaque « bestiole », chaque bourgeois-à-chapeau ou chaque femme à l’air tendre transparaît – qui donc ne le voit pas ? – toute l’errance des hommes, notre mélancolie et la mort.
Que fait-il celui-là avec ses maracas ? Il ne sait pas jouer mais il essaye d’apprendre, sur-le-champ, pour séduire la nénette qui est là, tout au fond – mais qui ne le regarde pas. Et qui regarde un autre… Un autre qui est seul. Tout seul avec la lune. Et qui ne la voit même pas – la nénette tout en bas… Mais que font-ils ces deux là ? Ils se montent l’un sur l’autre ! Pédérastie ! Outrages aux bonnes mœurs ! Mais les juges derrière leur estrade se poussent du coude et se marrent et le chien yogi, lui aussi, semble très satisfait. Alors ça va… Un hippopotame dans une galerie d’art interrompt le dialogue d’un clown funambule et d’une petite girafe… Des cubes géants s’effondrent sur quelques imbéciles qui ont l’air tout surpris d’être tout d’un coup morts… Bref, c’est la vie ! C’est les hommes. C’est nous… In girum imus nocte et consumimur igni nous dit le fascinant palindrome de Virgile : « nous tournons dans la nuit et sommes consumés par les flammes ».
La peinture de Gazio n’est pas dans la tendance, mais elle est dans l’époque : absurde, mélancolique, animale et violente. La peinture de Gazio fait sourire, mais elle n’est pas très drôle. Elle nous dit « un monde merdique et complètement dingue », comme disait Richard Huelsenbeck il y a déjà un siècle. Un monde qui tombe en ruine. Un monde désenchanté où s’agitent les hommes. Un monde où Dieu est mort.
La peinture de Gazio pourrait nous faire pleurer, mais elle nous fait sourire parce qu’elle nous parle d’amour et pas du désespoir. La peinture de Gazio nous parle du cul des femmes ! « Cul » s’entendant ici au sens métaphysique ! Le cul qui dit la lune, le cul qui dit le monde, le cosmos, les planètes… Le cul qui dit le style, la manière de danser, de marcher, de s’asseoir, de séduire. « Ton style c’est ton cul », disait l’autre, sans la moindre vulgarité et avec une infinie tendresse.
Gazio peint les femmes comme un objet de désir, mais aussi et surtout comme un objet d’espoir, un passage vers un salut possible et une rédemption. Une blonde à peau blanche donne et cache à la fois sa pudeur. Une brune callipyge aux seins gonflés d’orgueil joue soudain sa timide et son effarouchée ! Deux chipies sur un banc se taquinent en jouant les lesbiennes du dimanche. Les femmes…
Lorsqu’il peint des femmes, Gazio peint l’amour tout entier. Du coup il peint aussi un homme. La rencontre de l’homme avec la femme. Puis leur capacité à se pencher l’un vers l’autre pour expérimenter un tout petit baiser. Il nous parle également de la capacité des êtres à s’enlacer, la possibilité de ne pas se déguiser, d’être nu, d’être là – juste présent à l’autre – hors de la mascarade. Il y a beaucoup de couples dans les toiles de Gazio. Des couples effrayés, des couples qui ont souffert, des couples un peu tristes qui ont beaucoup pleuré. Une femme sur une chaise en position fœtale et derrière elle un homme qui ne sait pas trop quoi faire, qui l’enlace et la serre sur son ventre pour tenter d’absorber sa douleur – inconsolable, intolérable – tant bien que mal.
A la fois triste et joyeux, désespéré et enthousiaste, utopiste et sans illusion, passionné et lucide, l’homme que décrit Gazio est à l’image des funambules récurrents et malhabiles de ses toiles. L’homme tient sur le fil tendu entre sa naissance et sa mort par sa seule aptitude à rejouer sans cesse son équilibre, à le repenser à chaque pas ou à chaque tour de roue de son monocycle. Pour que le chien yogi l’admire et l’applaudisse, il lui faut tous les jours réinventer son innocence et se dire, malgré ses échecs répétés, qu’il parviendra un jour à décrocher la lune.
De l’animalité et du chaos des œuvres de Gazio transparaissent, diaphanes et fragiles, une capacité des êtres à la tendresse et à la bienveillance, une aptitude à la vie et une faculté à s’élever, fut-ce au risque de la chute, vers quelque chose de plus haut qu’eux. Une capacité, pour chaque homme, malgré tout, à être digne au sein de l’errance… Un projet politique au-delà de l’opinion.