Laurence Gay-Para
Née en 1972, Laurence Gay-Para a commencé à peindre vers 15 ans.
A partir de septembre 2001, elle suit les cours
de Jean-Yves Guionet (ATEXFO, Paris 11ème).
Les oeuvres exposées sur ce site ont été peintes
à l'atelier de J.-Y. Guionet
ou dans l'atelier personnel de l'artiste
depuis 2002.
En 2005, Laurence Gay-Para s'est installée en Ardèche.
Pour connaître le site personnel de l'artiste, sur lequel vous trouverez toutes ses oeuvres, taper l'URL (SANS les W) : l"point"gp"point"free"point"fr (en remplaçant "point" par un point).
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Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
PEINTURES 2010-2011 • 12 oeuvres
Voir toutReconnaissance
Biographie
Née en 1972, Laurence Gay-Para a commencé à peindre vers 15 ans.
A partir de septembre 2001, elle suit les cours
de Jean-Yves Guionet (ATEXFO, Paris 11ème).
Les oeuvres exposées sur ce site ont été peintes
à l'atelier de J.-Y. Guionet
ou dans l'atelier personnel de l'artiste
depuis 2002.
En 2005, Laurence Gay-Para s'est installée en Ardèche.
Pour connaître le site personnel de l'artiste, sur lequel vous trouverez toutes ses oeuvres, taper l'URL (SANS les W) : l"point"gp"point"free"point"fr (en remplaçant "point" par un point).
- Nationalité: FRANCE
- Date de naissance : 1972
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Français
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Activité sur Artmajeur
Dernières Nouvelles
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L'atelier de l'artiste
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Article
Née en 1972, Laurence Gay-Para a commencé à peindre vers 15 ans.
A partir de septembre 2001, elle suit les cours
de Jean-Yves Guionet (ATEXFO, Paris 11ème).
Les oeuvres exposées sur ce site ont été peintes
à l'atelier de J.-Y. Guionet
ou dans l'atelier personnel de l'artiste
depuis 2002.
En 2005, Laurence Gay-Para s'est installée en Ardèche.
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Article
Discours inaugural, mairie du XIe arrondissement, ATEXFO – oct. 2003
Voici quelques réflexions sur l’association ATEXFO, son travail, ses recherches, son esprit.
Je commencerai par rappeler que le travail de l’artiste, comme celui de tout intellectuel, est un travail critique. Le rôle de l’artiste – tel que nous le vivons dans l’association – est d’apprendre à regarder le monde, apprendre à porter sur lui un regard lucide et critique. L’artiste n’est pas là pour justifier l’ordre établi, ni pour approuver les valeurs actuelles de la société. Il est là pour s’opposer, via ses œuvres et ses prises de position, aux valeurs qui lui semblent mauvaises : valeur toute puissante de l’argent, recherche du confort et du bien-être matériel aux dépens de recherches intérieures, spirituelles, sensibles… L’artiste est là pour s’opposer au conformisme ambiant. Et, pour citer Castoriadis, qu’on devrait davantage lire dans les milieux dirigeants de notre monde et dans celui des « consommateurs » élémentaires, l’artiste doit échapper à l’illusion trop répandue qui consiste à se croire libre de donner à sa vie le sens que l’on veut quand, dans l’écrasante majorité des cas, il ne s’agit que du non-sens de l’augmentation indéfinie de la consommation.
L’artiste place au cœur de ses préoccupations l’individu, l’individu en marche vers une autonomie de plus en plus grande. Il est chercheur. Chercheur qui ne dispose que de peu de moyens – une toile, quelques couleurs, une brosse, un couteau… – et qui explore. Que cherche-t-il ? Giacometti a répondu : « Je cherche, mais je sais que je ne trouverai jamais. » L’artiste cherche avec toute sa sincérité, en se détachant le plus possible des préjugés et des idées toutes faites – qui nous disent ce qu’il faut admirer, ce qu’il faut acheter, ce qu’il faut faire pour être artiste…
Au cours de son travail de chercheur, l’artiste apprend à se détacher de ses prétendues connaissances et certitudes. Il doit aller au-delà. Au-delà de ce qu’il pensait lui-même de l’art. L’œuvre est le lieu d’une remise en question permanente. L’artiste ne s’arrête jamais.
Bien sûr, ce travail de création, ces recherches infinies, s’accompagnent d’un autre rapport au temps. Prendre son temps, « perdre » son temps. Consacrer des heures et des heures à des recherches qui pourraient sembler dérisoires, à travailler la matière. On est si loin de l’efficacité tant prisée par notre société ! On est si loin de ce que le système et les médias apprennent, dans un monde où tout s’enchaîne à une vitesse vertigineuse et où les gens ont bien du mal à s’intéresser à un sujet qui dépasse quelques secondes ou à la rigueur quelques minutes.
Si les membres de l’atelier apprennent la lenteur et « l’inefficacité », le public aussi doit l’apprendre. Il doit apprendre à regarder l’œuvre, non comme un produit qui se regarde et se comprend en une poignée de secondes, et qui s’oublie aussi vite, mais comme le début d’une aventure au cours de laquelle il ne sait pas ce qu’il rencontrera. L’œuvre d’art a besoin de temps ; elle ne peut pas être décorative parce que son sens est terrible ; d’elle sourdent et sont projetés l’être humain, le monde, la sensibilité de l’artiste.
L’association ATEXFO défend un art qui n’a aucun lien avec l’« art loisir », le hobby. Elle défend un art aux antipodes de la culture telle qu’elle est définie par notre actuel premier ministre pour qui la culture se réduit à n’être, je le cite, qu’un « facteur d’attractivité touristique pour nos régions ».
L’association ATEXFO est loin également de cet art officiel qui tend à recouvrir toute autre création. Loin de cet art officiel pour qui installations et vidéos sont reines, pour qui la peinture est condamnée pour cause de ringardise. Loin de cet art officiel qui n’aime surtout pas la peinture lorsqu’elle relève du sensible. Loin de cet art officiel qui tend à voir l’artiste en producteur d’objets marchands. La liste est longue des valeurs qui nous séparent de cet art officiel. La liste est longue des valeurs que nous défendons et que nous défendrons pour que vive, à la place qui doit être la sienne, cet art qui se situe non dans l’actualité et la mode mais dans une inactuelle sensibilité.
Une nouvelle citation, pour terminer, de Castoriadis : « L’évolution actuelle de la culture n’est pas sans rapport avec l’inertie et la passivité sociale et politique qui caractérise notre monde, de même que la renaissance de sa vitalité, si elle doit avoir lieu, sera indissociable d’un nouveau grand mouvement social, historique, qui réactivera la démocratie et lui donnera à la fois la forme et le contenu que le projet d’autonomie exige. »
Laurence Gay-Para