Gaspard De Gouges
Gaspard de Gouges vive y trabaja en el Gard, entre Montpellier y Marsella (Francia). Es graduado de la Escuela Nacional de Artes Decorativas de París. A principios de la década de 2000, comenzó a pintar lienzos figurativos de gran formato, retratos de grupo. Desde 2021 se dedica a la fotografía, que se ha convertido para él en un juego, una especie de viaje inmóvil.
"Empecé a fotografiar escenas cuando tenía 10 años, con juguetes muy realistas y maquetas que construía con tallos de hierba seca, vehículos en miniatura. Durante mucho tiempo quise fotografiar islas, en su poder onírico, me encanta viajar allí. y su recuerdo perdura. Su existencia nos sumerge en un otro lugar. Los imaginé tropicales, pero es en islas minerales y mediterráneas donde finalmente decidí evocar. Mi enfoque es crear escenarios, paisajes artificiales pero verosímiles, realistas. Creo imaginarios mundos, que a veces contienen ruinas, al menos rocas que a veces me hacen pensar en fortalezas. Estos paisajes me sorprenden y siempre me dan mucho placer de crear".
Descubra obras de arte contemporáneas de Gaspard De Gouges, explore obras de arte recientes y compre en línea. Categorías: artistas franceses contemporáneos. Dominios artísticos: Fotografía, Pintura. Tipo de cuenta: Artista , miembro desde el 2021 (País de origen Francia). Compre los últimos trabajos de Gaspard De Gouges en ArtMajeur: Gaspard De Gouges: Descubre impresionantes obras del artista contemporáneo. Explorar obras de arte, comprar obras originales o impresiones de alto nivel.
Valoración del artista, Biografía, Estudio del artista:
Todas las obras de Gaspard De Gouges
Hommage à Arnold Böcklin • 9 obras de arte
Ver todoCôte d'azur 1930 • 8 obras de arte
Ver todoNocturne indien • 5 obras de arte
Ver todoGorges du Gardon lightning • 9 obras de arte
Ver todoLes falaises imposantes sont baignées d'une lumière crue, mettant en valeur leurs textures et leurs reliefs. L'eau calme reflète les éclats lumineux, créant des jeux d'ombres et de reflets hypnotiques. Une lumière électrique rouge, audacieuse et vibrante, strie le ciel et serpente dans l'espace des canyons, dessinant des formes abstraites qui évoquent des éclairs ou des pulsations d'énergie.
L’atmosphère est à la fois mystérieuse et dynamique, transformant le paysage naturel en une scène onirique où la lumière danse en harmonie avec les éléments. Ces photographies invitent à une exploration à la fois poétique et sensorielle, où l'artifice lumineux sublime la beauté brute de la nature environnante.
Mouvement fluide • 7 obras de arte
Ver todoPollen Zen • 16 obras de arte
Ver todoUne ode formelle à la vie, au voyage, à l'imaginaire tout simplement.
Méditerranée imaginaire • 21 obras de arte
Ver todoj'étais étudiant à Barcelone du manifeste Bleu la méditerranée créatrice de Thierry Fabre, mon
immersion dans la mer tous les étés au pied de l'Estérel, la cuisine de ma mère ouverte comme
une fenêtre sur toutes les spécialités de l'arc latin...je ne sais pas. Mais je sais que j'ai vécu dans
tous les pays du bassin méditerranéen excepté l'Algérie, que j'ai travaillé un an à l'ouverture d'un
café culturel méditerranéen à Marseille, que j'ai ramené de mes voyages des milliers de photos
comme autant de traces des rencontres avec ces hommes et ces femmes qui sont de l'autre côté.
Il y a deux ans un accident m'a cloué chez moi et j'ai dû apprendre à voyager de manière immobile.
Pas question de toucher à mes archives, je laisse cela pour ma fin de vie.“ La mer était là-bas
derrière dans le réservoir de ma mémoire” comme écrivait John Fante. Il s'agissait de repousser les
limites de l'imagination. Mon projet serait de me transporter dans une Méditerranée rêvée,
recréée à travers des mises en scène uniques inspirées de mes voyages à travers les pays du
pourtour méditerranéen, le point commun à toutes ces photos comme à tous ces pays serait la
mer, la mer méditerranée comme fil directeur avec comme objectif d'en faire 365 vues, la photo le
permet contrairement à la xylogravure chère à Hokusai.
"Véritable pont entre l'information et l'histoire, le schème mnémonique est le lieu d'une mise en formes" nous dit, Michel poivert dans La photographie contemporaine (2002). La Méditerranée a toujours été une source d'inspiration pour les artistes, mais je vais peut-être plus loin en créant une Méditerranée qui n'existe que dans mon esprit, comme dans une synthèse personnelle de toutes les images mentales collectées. Ce travail de mémoire dialogue entre passé et présent, entre imaginaire et réalité passée. Comment redonner vie au passé, si ce n'est dans la construction, à partir du présent, d'une image de ce
passé. L'histoire commune du bassin méditerranéen ne pourrait-elle pas trouver dans la construction des images une forme de présence ?
La mer symboliserait, l'infini, le calme et la liberté dont j'ai besoin, et les îles rencontrées au
hasard symboliseraient un autre monde possible en dehors du monde, une utopie, où l'on pourrait
s'évader et oublier. Véritable espace des possibles ces lieux rêvés seraient un espace où se
projetterait mon imaginaire, tout comme une personne qui nous tourne le dos pour contempler un
paysage incarne tous les regardeurs et par extension nous même, la méditerranée imaginée
incarnerait tous les lieux où je pourrais trouver refuge.
À travers mon travail, je vous invite dans un monde où la réalité et l'imaginaire se confondent. La
Méditerranée imaginaire est un appel à l'évasion, à la découverte de mondes inconnus et fictifs.
En vous invitant à explorer notre propre imagination, je rappelle que les frontières ne sont que des
constructions mentales et que l'art a le pouvoir de nous emmener au-delà de ces limites qui ne
sont que des illusions
Reclined nude on the beach • 16 obras de arte
Ver todoMais cette série, peut être appréciée aussi pour son approche féministe. Je propose de libérer ces femmes enfermées dans des chambres en attente d'un homme concupiscent, je les libère des musées et je les mets dehors au sens propre, sans murs ni plafond, je les libère, je leur fait prendre l'air, le soleil.
Il mio cargo • 28 obras de arte
Ver todoBroken bridges over mediterranean sea • 56 obras de arte
Ver todoCe projet photographique a une double vocation politique et esthétique.
Politique d'abord afin de sensibiliser le spectateur sur le problème des migrants à travers la méditerranée. Les flux migratoires apaisés tels qu'on a pu les connaître durant les trente glorieuses se sont transformés en impasse qui ont contraint des milliers de personnes à traverser la méditerranée au péril de leur vie, changeant Mare Nostrum en cimetière marin. Alors que le nombre de migrants traversant la méditerranée s'amenuise depuis 2015, le nombre de décès en mer augmente. Pour la seule année 2021, quelque 3.200 personnes ont été enregistrées comme mortes ou disparues en mer en Méditerranée. Il s’agit d’une augmentation de près 40% par rapport à 2020 d'après le HCR. Ces morts sans sépultures qui hantent les vivants font écho aux ponts brisés mis en scène par Gaspard de Gouges. Pont metalliques, ponts de pierre, ponts de bois, toutes ces ruines symbolisent la mort et la rupture de liens qui furent jadis féconds entre les deux rives. Quand un pont est rompu il perd sa fonction, tout comme cette mer qui ne relie plus. La ruine interroge sur la cause de son abandon et fait écho au sentiment de déréliction qu'éprouve le migrant avant de prendre la mer et en mer.
Le projet se veut également esthétique. Il s'agit de faire des images qui choquent, qui interrogent, qui déroutent. Le réel est souvent absurde et sans beauté. L'art lui donne un sens. L'art donne la beauté au réel qui en est privé, le reconstruit au sens propre du terme, par la mise en scène pour l'auréoler si possible de son éternité. Cette quête iconique contre la lâcheté, la facilité, la compromission, l'indifférence est en train de se faire. Les mise en scènes de ces paysages marins se poursuivent avec des matériaux, des constructions, des lumières différentes.
Obras vendidas • 8 obras de arte
Reconocimiento
La carrera del artista es prometedora.
El artista ha ganado premios y galardones
El artista ha sido publicado en medios de comunicación, prensa radial o televisiva
El artista estudió las artes a través de sus estudios académicos.
Las obras del artista han sido notadas por el equipo editorial.
El artista participa en muestras y ferias de arte
Ejerce la profesión de artista como actividad principal
Biografía
Gaspard de Gouges vive y trabaja en el Gard, entre Montpellier y Marsella (Francia). Es graduado de la Escuela Nacional de Artes Decorativas de París. A principios de la década de 2000, comenzó a pintar lienzos figurativos de gran formato, retratos de grupo. Desde 2021 se dedica a la fotografía, que se ha convertido para él en un juego, una especie de viaje inmóvil.
"Empecé a fotografiar escenas cuando tenía 10 años, con juguetes muy realistas y maquetas que construía con tallos de hierba seca, vehículos en miniatura. Durante mucho tiempo quise fotografiar islas, en su poder onírico, me encanta viajar allí. y su recuerdo perdura. Su existencia nos sumerge en un otro lugar. Los imaginé tropicales, pero es en islas minerales y mediterráneas donde finalmente decidí evocar. Mi enfoque es crear escenarios, paisajes artificiales pero verosímiles, realistas. Creo imaginarios mundos, que a veces contienen ruinas, al menos rocas que a veces me hacen pensar en fortalezas. Estos paisajes me sorprenden y siempre me dan mucho placer de crear".
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Nacionalidad:
FRANCIA
- Fecha de nacimiento : 1971
- Dominios artísticos: Obras de artistas profesionales,
- Grupos: Artista Profesional Artistas Franceses Contemporáneos

Eventos artísticos actuales y próximos
Influencias
Formación
Cotización de artista certificada
Logros
Exposiciones colectivas
Residencias
Exposiciones individuales
Actividad en ArtMajeur
Últimas noticias
Todas las últimas noticias del artista contemporáneo Gaspard De Gouges
Les estivales de Sceaux, festival d'art contemporain
Mairie de Sceaux (92)
Hommage à Arnold Bocklin
Hôtel du Bélvèdere du rayon vert, Cerbère (66)
les photographies en hommage à Arnold Bocklin étaient accrochées sur les murs de l'Hotel
Food waste, présentée à la capitainerie de la Grande Motte
La capitainerie de la Grande Motte, Hérault (34)
Légende de l'image
Méditerranée Imaginaire
Librairie galerie de Natura Rerum
Vues de l'exposition Food waste au jardin médiéval d'Uzès
Le 21 et 22 septembre, lors des journées du patrimoine j'ai rencontré les visiteurs venus découvrir le jardin médiéval gratuitement et également les deux expositions, celles de Jean Louis Crudenaire et la mienne.
Voici quelques vues de l'exposition Food waste visible du 03 septembre au 01 novembre 2024 dans la superbe salle d'exposition dans la partie nord du jardin. Dans le vestibule étaient présentes 4 photos montrées à l'exposition Répliques au festival de photographie de Pierrevert en juillet 2024
.
Gaspard de Gouges expose Food waste à Uzès
Jardin Médiéval d'Uzès, Rue Port Royal, Uzès, France
A l'origine le projet Food waste avait pour vocation de sensibiliser le spectateur au problème du gaspillage alimentaire. Pour évoquer ce véritable gâchis alimentaire représentant rien qu'en France 10 millions de tonnes de produits par an, soit une valeur commerciale estimée à 16 milliards d’euros, Gaspard de Gouges a décidé de jeter cette nourriture à la mer, du moins en apparence. Ces fruits et légumes flottant à la surface de l'eau sont définitivement perdus pour les hommes. Les images intriguent, les légumes semblent surdimensionnés pour symboliser la quantité colossale des pertes, comme une allégorie du gaspillage.
Ces images nous frappent aussi parce qu'inconsciemment elles évoquent la montée des eaux, la dérive, le déluge, la fin du monde.
D'un point de vue formel, ces photographies prises en lumière naturelle sans aucun photomontage, nous séduisent par leur couleur, leur fraîcheur, leur naïveté qui nous ramène au jeu et à l'enfance. Ici la composition est maîtrisée comme dans un tableau où chaque objet est mis en scène pour que le naturel se mêle à l'artificiel, le vrai au faux. Comme le suggère le format, nous ne sommes pas devant un véritable paysage, nous sommes face à un objet hybride qui mélange les genres, le paysage et la nature morte, mais aussi les codes de la peinture et de la photographie.
Ce diaporama est celui présenté en juillet 2024 aux nuits photographiques de Pierrevert et qui a permis de décrocher le deuxième prix du public. La série est titrée Méditerranée imaginaire et regroupe des photographies mises en scène sans photomontage inspirées de mes voyages en méditerranée. Comme un peintre peint d'après ses croquis après un voyage, je compose mes images d'après des impressions, des souvenirs, dans mon jardin atelier.
Cette série a été présentée à Pierrevert dans la salle d'honneur du festival au sein de l'exposition Réplique, en contrepoint d'images générées par IA.
Song to the siren, titre choisi pour accompagné le diaporama, est interprété par Elisabeth Fraser pour l'album du collectif This mortal coil intitulé It'll end in tears.
Méditerranée imaginaire à Pierrevert
Méditerranée imaginaire, une des quatre expositions de l'exposition collective Réplique à Pierrevert, organisée par Marie Koch
Parution du livre 7 escales à Ithaque
Livre broché de 66 pages. Dimensions 15.24 x 0.41 x 22.86 cm Date de publication 5 juin 2024 ISBN-13 979-8326884473
Il s'agit de photographies donnant l'illusion de regarder des criques méditerranéennes alors qu'il s'agit d'éléments en miniature, accompagnés de 7 poèmes contemporains quelque peu inspirés d'odyssées antiques.
Artistes à suivre, Haute vallée de l'Aude / 51 expositions ( Au sud de Carcassonne)
Artistas a seguir, Alto valle del Aude / 51 exposiciones (sur de Carcasona)
Place du village, Commune de Cassaignes (11073)
Estaré presente durante 4 días en Cassaignes, en casa de Marie, en la planta baja de su casa con vistas a la plaza de este pequeño pueblo encaramado en la colina frente a Reine-le-château para mostrar, entre otras cosas, mi serie Puentes rotos.
Se venden varios cientos de grabados numerados y firmados por entre 50 y 280 euros.
Horarios:
Jueves 09/05/2024: de 10 a 21 horas.
Viernes 10/05/2024: de 10 a 18 horas.
Sábado 11/05/2024: de 10 a 18 horas.
Domingo 12/05/2024: de 10 a 17:30 horas.
Rotterdam Photo
Rotterdam Photo, Willemsplein 85, 3016 DR Rotterdam, Pays-Bas
Sur la colonne Morris ci dessus on voit qu'une de mes photos a été sélectionnée pour la promotion de l'événement.
Environ 1500 visiteurs en 3 jours, à gauche les photos de Claude Corbier
https://www.rotterdamphoto.eu/
Méditerranée imaginaire 43 de la série Méditerranée imaginaire
Imagine – un mot qui évoque l’imagination, la créativité et les possibilités illimitées. L’édition 2024 de Rotterdam Photo se concentre sur le thème « Imagine » et invite les photographes et les artistes à remettre en question et à transformer la perception de notre monde grâce à leur imagination.
Ce thème soulève les questions suivantes : Comment notre imagination influence-t-elle notre réalité ? Quelles sont les possibilités qui s’offrent à nous lorsque nous nous ouvrons à de nouvelles idées ? Quel est le rôle de la photographie dans notre compréhension du monde qui nous entoure ?
Dans la société complexe d’aujourd’hui, nous avons plus que jamais besoin de l’imagination. Elle peut servir d’outil d’espoir et de positivité. Qu’il s’agisse de créer des solutions innovantes ou de stimuler le dialogue sur des questions culturelles et sociales. Ce sont les expressions créatives qui agissent souvent comme un catalyseur de changement. Dans les moments d’incertitude, d’agitation et de chaos, l’art nous rappelle la résilience de l’esprit humain et la capacité de transformer la situation actuelle.
Alors que nous nous frayons un chemin dans la dynamique complexe du monde d’aujourd’hui, Rotterdam Photo offre une plateforme où l’imagination, l’innovation et la pensée critique se rencontrent. L’édition de cette année offre une occasion unique de plonger dans le monde illimité de l’imagination. Le festival promet d’être une expérience absolument inoubliable pour les passionnés de photographie et tous ceux qui sont à la recherche de nouvelles perspectives.
Le thème « Imagine » met les photographes au défi d’aller au-delà de la réalité et de laisser libre cours à leur imagination, au-delà des frontières et des limites connues. Plusieurs photographes modernes ont déjà adopté ce concept. Ils explorent des angles divers tels que le surréalisme, la photographie de portrait et de paysage, et la romantisation du quotidien.
À propos de Rotterdam Photo
Rotterdam Photo est une foire photographique annuelle aux allures de festival. L’événement célèbre le spectre de la photographie contemporaine dans toute sa diversité.
S’inscrivant dans le cadre de la Semaine artistique de Rotterdam, l’événement attire environ 10 000 visiteurs, parmi lesquels des amateurs d’art, des collectionneurs, des galeristes et des professionnels de la presse artistique internationale venus des quatre coins du monde.
Nous transformerons un site de la Willemsplein, au centre de Rotterdam, en un village de la photographie et une plaque tournante pour les amateurs de photographie, peuplé de plus de 60 conteneurs d’expédition réaffectés en espaces d’exposition.
En plus des expositions, Rotterdam Photo organise des conférences, des ateliers et un programme parallèle avec de la musique et des installations numériques dans toute la ville. Le sentiment de festival est créé grâce aux diverses expositions et activités de loisirs proposées à tous les participants. Des vendeurs ambulants, des cafés et des restaurants situés sur le site du festival proposent de la bonne nourriture et de délicieuses boissons. Le public et les participants peuvent profiter de l’atmosphère de l’événement, en célébrant la photographie avec nous.
Exposition collective de l'association Rue des arts
Galerie Jules Salles, 13 Bd Amiral Courbet, 30000 Nîmes / 10H-18H
Une dizaine d'artistes, dont Claude Corbier et moi même, seront représentés à la galerie Jules salles, où l'on pourra voir de 10h à 18h des sculptures, des peintures, et bien sûr des photos.
A cette occasion j'ai présenté la série Broken Bridges
Texto de BTN, Bernard Teulon-Nouailles, crítico de arte, novelista, poeta
En los paisajes marinos compuestos por Gaspard de Gouges todo es artificial: las rocas, las islas, las ruinas, el mar e incluso, si lo piensas bien (…) el cielo que es fotografiado en un espejo. Las rocas se pintan sobre siporex, poliestireno o yeso; el mar juega a las cartas sobre una mesa azul cubierta de celofán; las nubes parecen demasiado densas para aparecer en su verdadero lugar; Se trata de frutas y verduras familiares que sustituyen a islas o arrecifes, aunque sean realmente extrañas. La imagen y lo real son dos, e incluso tres, dado el uso del espejo que, como sabemos, refleja según sus propios códigos.
El uso del formato cuadrado contribuye a este efecto de desrealización. Estamos en la imagen antes que en un paisaje o en un retrato. En una zona intermedia. El retrato onírico de un Mediterráneo particular y del paisaje marítimo que se asoma en el horizonte. Incluso podemos decir que se refiere a un proceso específicamente pictórico (recordemos a Joseph Albers), sabiendo que Gaspard de Gouges se inició como pintor, precisamente de retratos. En efecto, la pintura combina materia, luz y colores. Sin embargo, las rocas están pintadas aguas arriba en colores cálidos o marrones, lamidas por la luz natural y podemos apreciar las vetas, los matices de la superficie y los valores. Esta fotografía es de plástico. Su dimensión pictórica es obvia.
Además, el cuadrado tiene una forma perfecta que coincide con el deseo del artista de sugerir la totalidad (de los cuatro elementos en particular: agua del mar, fuego del sol, aire de las nubes, tierra de las rocas), equilibrio, sin duda. incluso la esperanza, lo que el poeta tituló Una invitación a viajar. Va de la mano con la búsqueda de una impresión de concentración inducida por la presencia de bloques laterales, que redoblan y desarrollan informalmente las líneas puras del marco. Los lados están acanalados.
El viaje se vuelve imaginario. No es necesario viajar. Una mesa de jardín y algunos accesorios son suficientes para el artista cuya única limitación es el azul del cielo. La imagen que ofrece es suficiente para el espectador. Ya no es el cuerpo el que aprehende y ocupa el lugar sino los ojos, sino la mano. La mano del artista que fabrica los artefactos. Los ojos que se sumergen en estas aberturas sugeridas por las rocas laterales. Las dimensiones no son modestas por casualidad. Se trata de apropiarse del Mediterráneo. Y esta ilusión de posesión sólo puede realizarse con total humildad, presentándola a la vista, al alcance. Para el cuerpo, tienes que moverte allí. Nos encontramos así más ante una imagen fotográfica que ante un paisaje real. La foto pretende ser ante todo una foto. En este sentido, podríamos crear un curioso oxímoron: el distanciamiento cercano. Además, este modesto formato corresponde aproximadamente al que contendría, a escala real, el rostro del espectador (artista o espectador, comprador, coleccionista). Así, el paisaje contemplado evoca, por metonimia, la presencia de un espectador. Se percibe desde nuestra modesta escala de percepción.
De cara al horizonte, a menudo nos invade un sentimiento de infinitud, también de curiosidad, sabiendo que cuanto más viajamos, menos satisfechos estaremos porque la perspectiva de la repetición, de la renovación perpetua y de la infinitud choca precisamente con nuestra finitud. Ésta es sin duda la razón por la que ciertas imágenes de Gaspard de Gouges recurren a la ruina, siguiendo el modelo romántico de la nostalgia de una época dorada que los grandes pintores no dudaron en representar. Las rocas, que densifican el paisaje, nos devuelven a nuestra condición. Vivimos en la tierra y somos sedentarios. La puerta que va de lo imaginario a lo real es una puerta estrecha. De hecho, notaremos que las grietas cinceladas de las rocas contrastan fuertemente con el horizonte y el mar en calma. La esperanza choca con la realidad, como antaño Ulises, obligado a permanecer, para su gran pesar, incluso desesperación, en las islas de sus sueños.
El Mediterráneo que propone Gaspard de Gouges no es, por tanto, auténtico. Es subjetivo. Está plagado de recuerdos de la infancia, referencias culturales y viajes realizados. La noción de juego es crucial: se refiere a los modelos y al diminuto mundo con el que los niños construyen su imaginación. De hecho, se recrea: es recreación pero también recreación en relación con la furia y el ruido de la actualidad y de la Historia. De hecho, los humanos brillan por su casi ausencia, al menos en apariencia: una serie de puentes y la presencia de barcos. Excepto que es él quien mueve los hilos y nos libera para pastar en el paisaje recreado. Recompuesto. Como si estuviera concediendo al mundo, en escala, desde su cala imaginaria, un nuevo nacimiento. Una especie de renacimiento. Después de todo, la vida es un viaje.
Ahora bien, nunca sabemos cuál será el destino ni del ser, ni de la cosa, ni de todo lo que viene al mundo. De ahí surge esa sensación de misterio que asalta al contemplar sus fotografías y que se relacionan con lo que los surrealistas denominaron Extrañeza inquietante. Esto se debe a que, en un mundo demasiado perfecto, el peligro acecha. El hombre no se lleva bien con el paraíso. Gaspard de Gouges, que trabaja en series temáticas, es sensible a las grandes causas: humanitarias o ecológicas. No en vano modela puentes destruidos, utiliza, no sin humor, frutas y verduras para que sirvan de arrecifes o trabaja con notable economía de medios. Sus paisajes inspiran descanso pero el artista no se deja engañar. Sabe que al final de un viaje, cualquiera que sea, nos enfrentamos al drama, a la tragedia, a la ansiedad del día siguiente. Su Mediterráneo es un mar de sueños pero ¿quién dijo que en un Sueño todo es ideal?
BTN
Exposition collective à la Fontaine obscure sur la thématique du mouvement
La fontaine Obscure, Espace Photographique Galerie, 24 Av. Henri Poncet, 13090 Aix-en-Provence


Horaires :
lundi Fermé
mardi 14:00–18:00
mercredi 14:00–18:00
jeudi 14:00–18:00
vendredi 14:00–18:00
samedi 10:00–12:00
Série Food waste exposée au Gazette café à Montpellier
Gazette café, 6 Rue Levat, 34000 Montpellier
Une dizaine de photographies de la série Food waste, une hybridation entre nature morte et paysage, qui évoque aussi bien la montée des eaux, le gaspillage alimentaire et les OGM est exposée sur les cimaises du Gazette café pour un mois.
Organic island 1
40x40cm
Exposition Food waste et Broken bridges à la Garde (var)
La Galerie La Rue, Rdc complexe G.Philipe Rue Charles Sandro 83130 La Garde
Un article écrit par jean-paul gavard-perret, critique d'art
https://www.lelitteraire.com/?p=95724
Les Iles de Gaspard de Gouges
Iles et exils, architectures et exotismes
Gaspard de Gouges vit et travaille dans le Gard. Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris, il a commencé par peindre des toiles figuratives de grand format, des portraits de groupe.
Depuis 2021, il se consacre à la photographie. Elle est devenue pour lui un jeu de construction pour des déplacements immobiles. Aux personnages, succèdent des paysages marins construits et scénarisés de diverses structures, histoire de “noyer le poisson” des paysages maritimes classiques.
Ces constructions viennent de loin. A savoir, de l’enfance : “j’ai commencé à photographier des mises en scène quand j’avais 10 ans, avec des jouets et des maquettes très réalistes que je construisais avec des tiges d’herbes sèches, des véhicules miniatures.” dit l’artiste. Désormais, il photographie des îles mystérieuses et désertes initiatrices d’onirisme.
L’artiste nous plonge dans un ailleurs à l’exotisme très particulier, aussi ludique que rigoriste. Il déstabilise la vision par ses états. L’artiste les voulaient tropicaux mais ils sont devenu minéraux et méditerranéens.
Tout est artificiellement ficelé mais pour créer du plausible, du réaliste. Jaillissent des mondes imaginaires faits de ruines et rochers-citadelles. En surgissent des scénarii. Chaque photo devient un film en arrêt sur image, un film d’action où rien ne se passe. Tout reste pierre d’achoppement dans un monde de pure invention. Il existe là un vrai destin à la croisée du vrai et du faux, de l’imaginaire et de l’évidence.
jean-paul gavard-perret
Gaspard de Gouges, représenté par : Galerie Chantal Melanson, Tarascon.
Derniers jours de l'exposition Food waste
Village de Fanjeaux dans l'Aude, maison Gramont
Des paysages au-delà du réel, par Anne Devailly, correspondante au journal Le Monde
La mer, le ciel, quelques rochers… A première vue, des paysages simples et reposants. A y regarder de plus près, certains éléments incitent à une lecture plus complexe. Les photos plasticiennes de Gaspard de Gouges permettent d’imaginer qu’il existe encore des îles insoupçonnées sur terre.
Gaspard de Gouges est un photographe qui avoue volontiers ne pas être un grand technicien. Il a beaucoup voyagé, et comme beaucoup, a fait des photos au cours de ses voyages. Mais il s’est fait une raison : “Finalement la photo de choses existantes ne m’intéresse pas en tant que producteur d’images”.
Voilà donc un photographe confronté à une problématique relativement insolite : que photographier et comment, quand on n’aime pas photographier la réalité, quand on n’est pas passionné par la technique et quand on avoue n’avoir aucune compétence avec un outil comme Photoshop?
Gaspard de Gouges n’a pas changé de métier, mais a trouvé la solution : aborder la photo avec les outils du plasticien.
“Le point de départ est très simple: j’aime voyager, mais pour différentes raisons dont le Covid, il est devenu plus simple de voyager depuis chez soi. J’ai commencé en 2021 la photo telle que je la pratique aujourd’hui. L’Idée au départ était de faire sur une même œuvre un mélange de ce que j’aime : des îles, de la jungle et du patrimoine. Mais sans logiciel, il a fallu que j’invente mes solutions. Ayant un peu plus de temps, j’ai bricolé des petites choses que j’ai installées sur le toit d’une maison, dans les Cévennes. C’est comme cela qu’est née la technique que j’utilise maintenant pour toutes mes photos.”
Bref, on a beau être au XXI ème siècle, on est plus proche de Méliès que de l’intelligence artificielle.
“Je me suis toujours intéressé aux maquettes, aux miniatures, à leur mise en scène, précise encore l’artiste. Ces petits mondes, où l'artiste contrôle tout, englobe tout, font écho à mon intérêt pour la cartographie, une réduction du monde pour voyageurs immobiles”.
Il en ressort plusieurs séries, avec une permanence : des paysages marins construits dans son atelier à partir d’éléments de maquette en siporex, plâtre, ou autre, tous peints avec des lavis très liquides. Autour de ces pseudo-rochers et pseudo-ruines, la mer, faite également de peinture recouverte de plastique, et un ciel qui vient du reflet du ciel réel dans un miroir.
Aucune série n’est définitive, toutes sont en évolution que ce soit celle sur le gaspillage alimentaire, celle sur les migrations méditerranéennes, ou sur le voyage d'Ulysse.
Toutes ont pour caractéristique d’intriguer le regard, sans qu’on sache vraiment pourquoi.
Et de fait, les deux éléments de chacune de ses œuvres participent de ce flou qui fait qu’on a envie d’y regarder de plus près.
Premier élément, le ciel, qui, s’il est réel, apporte son lot de bizarrerie: “Le miroir de mon dispositif rabat le ciel, les nuages, du zénith sur la ligne d’horizon, ce qui fait un drôle d’effet”, explique l’artiste. C’est notamment le cas quand les nuages très chargés, généralement hauts dans le ciel, se retrouvent à l’horizon, comme dans Onion Island. Le résultat laisse un sentiment d’étrangeté.
Et sous le ciel, tout le reste, des îles à la fois proches et lointaines, réelles et utopiques: “A part le ciel, explique l’artiste-artisan, je peins toutes les surfaces représentées, y compris la mer”. Le dispositif permet à l’artiste de faire ce qu’il veut. La plupart du temps, il recherche un “effet de réel” mais de temps à autre, il affirme aussi le côté artificiel comme dans les œuvres où se trouvent au milieu des rochers des oranges, des oignons, un boulon: cette fois-ci, il y a quelque chose qui cloche dans les rapports d’échelle. Mais là encore, difficile d’imaginer que tout est ici artificiel, jusqu’à la mer et aux rochers.
L’œuvre laisse à chacun ses interrogations. Dans un monde où les visages peuvent être le fruit d’une intelligence artificielle, difficile d’imaginer que ces paysages sont le fruit… d’un bricoleur dans son jardin-atelier.
Pour l’instant, Gaspard de Gouges réalise ses paysages avec des éléments qui passent pour des rochers, des îles, des bateaux, sur un espace bleu qui passe pour une mer.
A l’avenir, il n’exclut pas d’intégrer de nouveaux sujets. “Je ne mets pas de personnages, mais je réfléchis à intégrer des silhouettes humaines, toujours dans l’optique qu’elles se fondent dans la scène”, voire du texte, par le biais de petits éléments collés soit dans les maquettes, soit sur le miroir.
Ce qui est sûr en revanche, c’est que comme toujours, tout commencera par des croquis essayant de donner vie à l’idée première, comme il l’a toujours fait, quand il était encore peintre et réalisait des portraits très colorés sur de grands formats.
“Maintenant que je fais de la photo axée sur les objets et leur mise en scène, je trouve évidemment des points communs avec mes portraits de groupe, où la composition était un élément fondamental”.
Derrière chacune de ses œuvres, peinture ou photo, une réflexion rigoureuse sur l’équilibre qui doit sous-tendre chaque réalisation. Une exigence sans doute encore plus forte avec la technique actuelle, qui utilise des moyens atypiques et inédits.
Reseñas y comentarios
