Toutes les œuvres de Gael Toutain
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Plasticienne et écrivaine Gaël Toutain est née en 1975 à Brest. Académicienne de l'AIGM (L’Académie [...]
Plasticienne et écrivaine Gaël Toutain est née en 1975 à Brest. Académicienne de l'AIGM
(L’Académie Internationale de Sciences Lettres et Arts, Monaco) et membre de l'Académie des Beaux Arts du Québec, elle fait sa première exposition collective au Château de Vincennes et publie son premier ouvrage collectif en 2003 à l'Harmattan, Purgatoire, les bonnes adresses (collection exclamationniste).
Après des études d'Arts à la Faculté de Provence, elle expose chez Anne Marie Rona, à la galerie Les Contemporains, à Bruxelles en 2003 et 2005. L'expo de 2003 fête "la brique", allégorie des cinquante ans de la galerie et de la revue +/- O fondées par Elysabeth Rona. La brique se montre sous toutes ses formes, de Ben à Lizène en passant par Orlan (liste ci-jointe). Pluralisme qui se termine par un débat sur l'art contemporain. L'ensemble de l'exposition se trouve au Palais Royal des Beaux Arts, Bruxelles. L'exposition de 2005 est consacrée à l'univers rimbaldien que l'on peut retrouver dans l'ouvrage exclamationniste publié à l'Harmattan, Jean Nicolas Arthur Rimbaud. La lecture de l'ouvrage a été enregistrée par la RTBF, le 28 janvier, lors du vernissage (avec le soutien de l'Ambassade de France en Belgique), à la galerie. Gaël y écrit trois textes et partage dans un livret central ses œuvres picturales, inspirées de l’univers rimbaldien. Septembre 2005, Gael écrit sur sa démarche picturale dans un ouvrage collectif, aux éditions Alba, Ouvrage dédié et consacré à Rimbaud. Le livre fera l’objet d’une double lecture à l’espace Harmattan ,.
En 2006 Gaël écrit et illustre avec 9 autres femmes, Ombres de Femmes, publié aux éditions du Cygne (Patrice Kanovsaï et Marie Josée Lallart).
En 2008, Gaël expose à la galerie Alba à Ferrara et au Salon du Carrousel du Louvre. L'artiste a un espace dans le numéro 44 du magazine d'Art, Artension (novembre décembre 2008) . Elle est aussi référencée dans le Dictionnaire Encyclopédique d'Art Moderne et Contemporain 2008, aux éditions Alba en Italie et cotée chez Drouot Cotation.
Cette même année, l'artiste a été nommée Académicienne de l'Académie de Lettres, Sciences et Arts de Monaco, AIGM et elle est aussi membre de l'Académie des Beaux Arts du Québec.
2009 Gaël expose au Carrousel du Louvre et oriente sa production vers une série de ciels nuageux aux couleurs saturées. Vision dionysiaque qui se multiplie à l'infini. La frontière avec le réel y est transfigurée. En 2010, Gaël participe à l'exposition de groupe art-in-vivo à Ixelles avec des artistes comme J. Van Lennep, B. Piret, Undress Beton, luc Fierens, J Lizene.. Le 15 Mars, Gaël apporte sa contribution à l'exposition "Orlan, Corps de Livres", où la Orlan fait la lecture de passages de livres envoyés pour la performance, dont un texte sur la femme de Gaël Toutain. La lecture s'est déroulée à la galerie Les Contemporains, le 15 mars à minuit. A la rentrée Gaël expose à l'Espace Cardin (Paris, Metro Concorde). Elle prépare un nouvel ouvrage exclamationniste à l'Harmattan avec son ami Claude Degueldre, dont vous avez pu voir l'eau bénite dans l'exposition sur le Sacré au Centre Georges Pompidou.
(L’Académie Internationale de Sciences Lettres et Arts, Monaco) et membre de l'Académie des Beaux Arts du Québec, elle fait sa première exposition collective au Château de Vincennes et publie son premier ouvrage collectif en 2003 à l'Harmattan, Purgatoire, les bonnes adresses (collection exclamationniste).
Après des études d'Arts à la Faculté de Provence, elle expose chez Anne Marie Rona, à la galerie Les Contemporains, à Bruxelles en 2003 et 2005. L'expo de 2003 fête "la brique", allégorie des cinquante ans de la galerie et de la revue +/- O fondées par Elysabeth Rona. La brique se montre sous toutes ses formes, de Ben à Lizène en passant par Orlan (liste ci-jointe). Pluralisme qui se termine par un débat sur l'art contemporain. L'ensemble de l'exposition se trouve au Palais Royal des Beaux Arts, Bruxelles. L'exposition de 2005 est consacrée à l'univers rimbaldien que l'on peut retrouver dans l'ouvrage exclamationniste publié à l'Harmattan, Jean Nicolas Arthur Rimbaud. La lecture de l'ouvrage a été enregistrée par la RTBF, le 28 janvier, lors du vernissage (avec le soutien de l'Ambassade de France en Belgique), à la galerie. Gaël y écrit trois textes et partage dans un livret central ses œuvres picturales, inspirées de l’univers rimbaldien. Septembre 2005, Gael écrit sur sa démarche picturale dans un ouvrage collectif, aux éditions Alba, Ouvrage dédié et consacré à Rimbaud. Le livre fera l’objet d’une double lecture à l’espace Harmattan ,.
En 2006 Gaël écrit et illustre avec 9 autres femmes, Ombres de Femmes, publié aux éditions du Cygne (Patrice Kanovsaï et Marie Josée Lallart).
En 2008, Gaël expose à la galerie Alba à Ferrara et au Salon du Carrousel du Louvre. L'artiste a un espace dans le numéro 44 du magazine d'Art, Artension (novembre décembre 2008) . Elle est aussi référencée dans le Dictionnaire Encyclopédique d'Art Moderne et Contemporain 2008, aux éditions Alba en Italie et cotée chez Drouot Cotation.
Cette même année, l'artiste a été nommée Académicienne de l'Académie de Lettres, Sciences et Arts de Monaco, AIGM et elle est aussi membre de l'Académie des Beaux Arts du Québec.
2009 Gaël expose au Carrousel du Louvre et oriente sa production vers une série de ciels nuageux aux couleurs saturées. Vision dionysiaque qui se multiplie à l'infini. La frontière avec le réel y est transfigurée. En 2010, Gaël participe à l'exposition de groupe art-in-vivo à Ixelles avec des artistes comme J. Van Lennep, B. Piret, Undress Beton, luc Fierens, J Lizene.. Le 15 Mars, Gaël apporte sa contribution à l'exposition "Orlan, Corps de Livres", où la Orlan fait la lecture de passages de livres envoyés pour la performance, dont un texte sur la femme de Gaël Toutain. La lecture s'est déroulée à la galerie Les Contemporains, le 15 mars à minuit. A la rentrée Gaël expose à l'Espace Cardin (Paris, Metro Concorde). Elle prépare un nouvel ouvrage exclamationniste à l'Harmattan avec son ami Claude Degueldre, dont vous avez pu voir l'eau bénite dans l'exposition sur le Sacré au Centre Georges Pompidou.
Univers Rimbaldien • 1 œuvre
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Reflexions de Gael Toutain, Paris, été 2005 Puisqu'il s'agit d'aller à l'Esprit et à la Verité, Une [...]
Reflexions de Gael Toutain, Paris, été 2005
Puisqu'il s'agit d'aller à l'Esprit et à la Verité, Une Saison en Enfer relate l'affreux parcours du fils d'un faux Dieu la Beauté. Etant l'image même de son trône, il encule la beauté, voire tous ceux qui confondent Beauté et Eternité.
Il s'invite comme aux Noces (Mathieu XXII) et avant même d'être refusé, s'enfuira. Car qu'est-ce que la Beauté par rapport à l'Eternité, voire à la Vie?
A l'image de philippe Sollers pensons Rimbaud tel un "saint", "car qu'est-ce qu'un saint si ce n'est un homme qui sanctifie la vie ?" Plutôt que de boire sans soif des paroles bibliques, Rimbaud critique, raisonne et rend dans sa véracité la parabole du Christ. De Une saison en Enfer aux Illuminations, l'Eternité rimbaldienne, soit l'eternité dans la Vie, est une quête, une prière afin de se retrouver et de la retrouver:
Quoi?
L'Eternité
C'est la mer mêlée au soleil
La seule couleur parmi toutes que capte le soleil est le bleu qui se réfléchit dans l'eau, d'où une eau bleue, des toiles bleues.
Le regard blanc de mes figures bleues est à l'image de l'Eternité rimbaldienne, comme transfigurées. "J'écartais du ciel l'azur, qui est du noir, et je vécus étincelle d'or de la lumière nature." Ce que dit le poète ? Quelque chose de très précis. Soudain vous passez à travers le ciel, vous devenez vous même une lumière qui n'est plus artificielle, comme l'est celle de la terre. Cette "lumière nature" est dans le registre de "la mer mêlée au soleil".
Puisqu'il s'agit d'aller à l'Esprit et à la Verité, Une Saison en Enfer relate l'affreux parcours du fils d'un faux Dieu la Beauté. Etant l'image même de son trône, il encule la beauté, voire tous ceux qui confondent Beauté et Eternité.
Il s'invite comme aux Noces (Mathieu XXII) et avant même d'être refusé, s'enfuira. Car qu'est-ce que la Beauté par rapport à l'Eternité, voire à la Vie?
A l'image de philippe Sollers pensons Rimbaud tel un "saint", "car qu'est-ce qu'un saint si ce n'est un homme qui sanctifie la vie ?" Plutôt que de boire sans soif des paroles bibliques, Rimbaud critique, raisonne et rend dans sa véracité la parabole du Christ. De Une saison en Enfer aux Illuminations, l'Eternité rimbaldienne, soit l'eternité dans la Vie, est une quête, une prière afin de se retrouver et de la retrouver:
Quoi?
L'Eternité
C'est la mer mêlée au soleil
La seule couleur parmi toutes que capte le soleil est le bleu qui se réfléchit dans l'eau, d'où une eau bleue, des toiles bleues.
Le regard blanc de mes figures bleues est à l'image de l'Eternité rimbaldienne, comme transfigurées. "J'écartais du ciel l'azur, qui est du noir, et je vécus étincelle d'or de la lumière nature." Ce que dit le poète ? Quelque chose de très précis. Soudain vous passez à travers le ciel, vous devenez vous même une lumière qui n'est plus artificielle, comme l'est celle de la terre. Cette "lumière nature" est dans le registre de "la mer mêlée au soleil".
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Reflexions de Gael Toutain, Paris, été 2005 Puisqu'il s'agit d'aller à l'Esprit et à la Verité, Une [...]
Reflexions de Gael Toutain, Paris, été 2005
Puisqu'il s'agit d'aller à l'Esprit et à la Verité, Une Saison en Enfer relate l'affreux parcours du fils d'un faux Dieu la Beauté. Etant l'image même de son trône, il encule la beauté, voire tous ceux qui confondent Beauté et Eternité.
Il s'invite comme aux Noces (Mathieu XXII) et avant même d'être refusé, s'enfuira. Car qu'est-ce que la Beauté par rapport à l'Eternité, voire à la Vie?
A l'image de philippe Sollers pensons Rimbaud tel un "saint", "car qu'est-ce qu'un saint si ce n'est un homme qui sanctifie la vie ?" Plutôt que de boire sans soif des paroles bibliques, Rimbaud critique, raisonne et rend dans sa véracité la parabole du Christ. De Une saison en Enfer aux Illuminations, l'Eternité rimbaldienne, soit l'eternité dans la Vie, est une quête, une prière afin de se retrouver et de la retrouver:
Quoi?
L'Eternité
C'est la mer mêlée au soleil
La seule couleur parmi toutes que capte le soleil est le bleu qui se réfléchit dans l'eau, d'où une eau bleue, des toiles bleues.
Le regard blanc de mes figures bleues est à l'image de l'Eternité rimbaldienne, comme transfigurées. "J'écartais du ciel l'azur, qui est du noir, et je vécus étincelle d'or de la lumière nature." Ce que dit le poète ? Quelque chose de très précis. Soudain vous passez à travers le ciel, vous devenez vous même une lumière qui n'est plus artificielle, comme l'est celle de la terre. Cette "lumière nature" est dans le registre de "la mer mêlée au soleil".
Puisqu'il s'agit d'aller à l'Esprit et à la Verité, Une Saison en Enfer relate l'affreux parcours du fils d'un faux Dieu la Beauté. Etant l'image même de son trône, il encule la beauté, voire tous ceux qui confondent Beauté et Eternité.
Il s'invite comme aux Noces (Mathieu XXII) et avant même d'être refusé, s'enfuira. Car qu'est-ce que la Beauté par rapport à l'Eternité, voire à la Vie?
A l'image de philippe Sollers pensons Rimbaud tel un "saint", "car qu'est-ce qu'un saint si ce n'est un homme qui sanctifie la vie ?" Plutôt que de boire sans soif des paroles bibliques, Rimbaud critique, raisonne et rend dans sa véracité la parabole du Christ. De Une saison en Enfer aux Illuminations, l'Eternité rimbaldienne, soit l'eternité dans la Vie, est une quête, une prière afin de se retrouver et de la retrouver:
Quoi?
L'Eternité
C'est la mer mêlée au soleil
La seule couleur parmi toutes que capte le soleil est le bleu qui se réfléchit dans l'eau, d'où une eau bleue, des toiles bleues.
Le regard blanc de mes figures bleues est à l'image de l'Eternité rimbaldienne, comme transfigurées. "J'écartais du ciel l'azur, qui est du noir, et je vécus étincelle d'or de la lumière nature." Ce que dit le poète ? Quelque chose de très précis. Soudain vous passez à travers le ciel, vous devenez vous même une lumière qui n'est plus artificielle, comme l'est celle de la terre. Cette "lumière nature" est dans le registre de "la mer mêlée au soleil".
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