Astrée 1996- Art Gothique Romantique Contemporain | 2025 (1996) Photographie par Gaboriau Gérald
Impressions "Fine-art" sur papier
Il s'agit d'un processus d'impression sur papier d'art utilisant des encres pigmentaires de très haute qualité et imprimé en très haute définition. Son niveau de conservation est exceptionnel (plus de 100 ans), sa qualité, sa profondeur et sa richesse de nuances dépassent celles de l'impression photo classique sur papier argentique.

Finition brilliante
Outre son épaisseur exceptionnelle, le papier fibre est composé d'une base d'alpha-cellulose sans acide et il est recouvert de sulfate de baryum, et d'une couche microporeuse améliorant l'absorption des pigments lors de l'impression. Arborant une couleur blanc pur, ne jaunissant pas à la lumière, ce papier est spécialement conçu pour être durable dans le temps. Il est utilisé par les principaux musées du monde entier car il offre une excellente résolution et un rendu de couleurs profondes et denses.
Impression d'art "Fine Art" - Finition brillante sur papier à base de fibres 325 g.

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Banque d'images artistiques-
Ce travail est une "Open Edition"
Photographie,
Giclée / Impression numérique
- Dimensions Plusieurs tailles disponibles
- Plusieurs supports disponibles (Papier d'art, Impression sur métal, Impression sur toile)
- Encadrement Encadrement disponible (Caisse américaine + sous verre, Cadre + sous verre acrylique)
- État de l'œuvre L'œuvre est en parfait état
- Catégories Symbolisme Portraits de femmes
Au hasard d'un classement méthodique, une photographie tomba au sol. 15/10/1996 De Profundis Ad Lucem. Souvenir singulier gravé dans le marbre de la mémoire. Elle, effilée comme un saule à la lisière d'un étang. Le teint maladif, blafard comme l'albâtre antique. Son regard abyssal déversant sur le monde son essence ténébreuse. Nulle expression de joie n'animait son visage. Lui arborait des cernes causés par les libations nocturnes et un sourire candide. Elle le tenait par la main, statue vivante guidant un mortel.
Elle avait surgi dans son existence comme apparaît la lune au centre de l'immensité céleste. Son sourire, glacial, dissimulé sous sa chevelure d'ébène. Ses joues, creusées à l'extrême, laissant presque deviner l'ossature, soutenant avec fragilité son visage de camée antique. Le silence la consumait graduellement et finirait inéluctablement par la réduire en cendres. Ses mains diaphanes, parcourues de veines azurées, étaient acérées comme des stylets. Elle semblait capable de lacérer l'aurore sans émettre un son. Lui était encore juvénile et dépourvu d'expérience.
Ils possédaient des relations communes et se rencontraient occasionnellement. Jamais il ne lui avait adressé la parole, par excès de timidité. Ne désirant pas briser cette fascination qu'il lui vouait dans l'ombre. Il la savait vouée à un destin funeste. Il refusait qu'elle perçût sa pitié, cette notion visqueuse qui lui faisait retenir son souffle en sa présence. Il ignorait son nom et le timbre de sa voix. Ses lèvres pétréennes, envoûtantes comme un sortilège.
Elle se maquillait avec élégance pour dissimuler l'appel sépulcral. Des fards fantasques et du rose colorant ses joues donnaient l'illusion que tout allait bien, telle une statue polychrome de l'Antiquité. Son parfum discret, mélange d'iris et de santal, agissait comme un philtre entêtant sur les sens.
Un jour, ils s'étaient rencontrés là-bas, par le jeu du hasard. C'était un samedi après-midi de septembre. Le soleil, d'une froideur de marbre, conférait aux feuilles tombées des teintes d'incendie maîtrisé. Lui était venu visiter les lieux en compagnie d'amis de passage. Elle se trouvait seule, statue vivante parmi les morts. Elle lui avait fait signe, et il l'avait suivie comme Dante suivit Virgile aux Enfers.
Ensemble, ils avaient parcouru longuement les allées sinueuses et les passages étroits du Père-Lachaise, consumant ces longues cigarettes noires au parfum de girofle, apparaissant tels des personnages de tragédie entre deux mausolées dressés comme des portes vers l'au-delà. Elle lui avait expliqué que la mort constituait un passage étroit et humide qui s'ouvrait sur l'authentique Existence. Le véritable monde, quand les sens s'éteignent et que la chair rigidifiée épouse parfaitement la structure osseuse, tel un marbre de Canova.
Plus il s'enfonçait dans cette forêt pétrifiée, plus son visage s'épanouissait comme une fleur nocturne. Elle irradiait au contact du néant, défiant de son pas de sylphe la pesanteur du granit, s'affranchissant des racines oppressantes du deuil. Sa voix modulait un air d'outre-tombe. Perséphone... Hécate... Astarté... Elle lui avait décrit ces artistes maudits, fauchés en pleine création. Ces musiciens aux partitions inachevées, peintres aux toiles orphelines, écrivains à la plume brisée par le destin, sculpteurs privés de leur matière première...
Elle lui avait narré les légendes et les mythes des fantômes qu'elle reconnaissait à l'heure de minuit, comme une prêtresse antique communiant avec les morts. Ils avaient passé la nuit ainsi, à écouter la musique de la pluie et la harpe invisible des spectres. Ils avaient échangé quelques baisers glacials ainsi que leur sang, comme dans un pacte infernal. Et bu dans la pénombre le vin de la nuit éternelle. Perséphone... Hécate... Astarté...
Elle l'avait guidé au-delà des tombes, vers ce lieu secret. La nuit s'était écoulée à la lueur des ombres et des apparitions. Elle avait obscurci son cœur et son âme à jamais, l'enchaînant à ses Supérieurs Inconnus comme dans les rites maçonniques. L'Astre d'Argent se manifesta au-dessus des ombres cruciformes, resplendissant d'une clarté immaculée. Ultime égrégore, parfait dans sa géométrie sacrée... À l'aurore, elle lui prodigua l'ultime étreinte, sceau final d'un pacte scellé dans la pierre. Puis ils se séparèrent, sans promesse ni lumière, chacun reprenant sa route selon le décret du Destin.
Plus tard, ses relations lui annoncèrent son trépas. Elle avait mis fin à ses jours dans un parc, ne laissant aucun message posthume, comme une statue grecque fracassée par le temps.
Collection Art Majeur 2025 - Pièce unique, certificat d'authenticité, livraison internationale sécurisée.
Gérald Gaboriau est un artiste calligraphe contemporain autodidacte de renommée internationale, reconnu pour sa fusion magistrale entre les techniques ancestrales japonaises et une vision résolument moderne.
Né en 1977 à Saint-Cloud (France), son parcours artistique est une quête d'expression authentique qui se matérialise dans chaque œuvre. Sa maîtrise du Sumi-e, l'art de la peinture à l'encre, lui permet de capturer l'essence pure de l'émotion en un seul geste fluide et puissant.
Expertise technique et Philosophie Zen
Ancré dans une profonde philosophie zen, l'art de Gérald Gaboriau est le fruit d'une harmonie parfaite entre une maîtrise technique rigoureuse et un total lâcher-prise. Il sélectionne méticuleusement des matériaux nobles qui honorent la tradition : encre de Chine premium, pinceaux Raphaël d'exception et papier japonais traditionnel. Cette exigence technique est le socle sur lequel il bâtit des œuvres d'une grande puissance narrative, où l'abstraction dialogue avec le symbolisme. Le contraste saisissant entre le noir et le blanc n'est pas seulement esthétique ; il devient une métaphore de l'équilibre universel entre l'ombre et la lumière.
Chaque création est une invitation à une expérience introspective, un voyage vers la résonance intérieure. Ses tableaux, très recherchés par les collectionneurs, sont des miroirs de l'âme qui transcendent les frontières culturelles. Découvrez ses œuvres exclusives sur Art Majeur et plongez dans l'univers d'un artiste français qui redéfinit la calligraphie contemporaine.
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Nationalité:
FRANCE
- Date de naissance : 1977
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Français