Fredrey

Paris, 프랑스 •

아티스트 (미술작품) •

1971 출생 •

Né à Thionville en Moselle en 1971, j’ai rapidement choisi la voie artistique. C’est après avoir décroché mon Bac A3 en 1991 que je décide de m’installer à Strasbourg pour suivre une licence d’Arts Plastiques, que j’obtiens en 1995. Je poursuis alors mes études avec un DESS en images de synthèse appliquées à la communication dont je sors major de promo. Je suis alors repéré par un studio d’effets spéciaux qui me proposera ma première opportunité de travail à Paris. Dès lors je vais travailler successivement pour le cinéma, la publicité et la communication d’entreprise. L’informatique et l’image de synthèse deviennent à la fois ma toile et mon pinceau.

20 ans plus tard l’informatique avec sa rigidité mathématique et notre monde technologique me contraignent de mon travail à ma vie. C’est alors que se fait sentir le besoin de reprendre les pinceaux, les vrais, ceux en poils et en bois.

J’aime jouer avec des formes simples pour construire un tableau: un rond, un carré, une ligne, un plan autant de prétextes à l’utilisation d’aplats, de coulures, de couleurs… Mon travail est essentiellement pictural et à priori abstrait.

Peindre sur le moment, revenir sur le moment, effacer, changer de direction, laisser “macérer”, oublier l’élan initial, le remplacer comme dans un fil d’actualité par une autre actualité c’est alors qu’une idée chasse la précédente ou qu’au contraire je traine et répète un processus jusqu’à l’épuisement ou l’achèvement de la peinture. J’essaie de rendre à la peinture son langage propre, de peindre une composition qui génère du sens sans référence directe au concret. L’idéalisation des formes et des traits permet à chacun d’y trouver sa lecture, son émotion, et à la peinture de délivrer son histoire, son discours pictural.

Parallèlement, je m’amuse à donner un code presque mathématique (peut-être une réminiscence de ma vie passée ?) et informel, une référence – que j’appelle Reyf-errance – année/mois/jour+42 (un clin d’œil à Douglas Adams et son « guide du voyageur galactique »), pour revenir à une abstraction au sens premier du terme. Paradoxalement, chaque peinture est accompagnée d’un court commentaire, pour proposer une direction de lecture ainsi que d’inciter chacun à chercher sa propre interprétation ou critique.

J’aime que l’on regarde mes tableaux de loin et que l’on s’en approche pour finir par s’y coller le nez, juste pour se demander…