Prof(c)ession de foi(es)
La photographie abstraite existe : je l'ai rencontrée ! Au siècle dernier... Dans les années soixante.
Avec elle ce fut l'amour vagabond. Sur des conseils malavisés, je l'avais lâchement abandonnée pour gagner les rives perdues du Confort. Pendant 30 ans, j'ai ramé, à en perdre mes illusions, au début de ce siècle. Alors, je l'ai retrouvée. Pendant deux ans, elle m'a mis à l'épreuve puis, très vite, généreuse, elle m'a sauté au cou. Nos démons nous ont repris, et depuis, sauvagement, nous nous perdons en frasques anti-photographiques, larguant l'abstraction directe, trop sage-singe, pour étreindre l'abstrait plasticien. Déchéance !
Défigurer les apparences, et révéler leur âme.
Transcender les outils trop sages de l'imagerie trop parfaite, du (con)formisme des copies, qu'on forme pour un goût, formaté par le matraquage policé de médias serviles, qui réclame insatiablement.
Utiliser tous les défauts pour en extirper le rêve d'une nouvelle utopie - ancienne pourtant - : refaire demain.
Un travail iconoclaste au sens primal du terme, une destruction pacifique de l'indigeste monde de clichés étouffants, et en remodeler un nouveau au Rêve Libre.
J'ai d'abord livré assaut à un grand cabot du bronze-cul régnant : le Mont Saint-Michel. Cette diva des grisbi-tourneurs, shootée des milliards de fois, avait besoin d'être sérieusement recadrée.
Aujourd'hui, je réécris, à ma manière, les univers prédigérés de cartes postales, sans pour autant montrer des envers de décors. Bronziers de Ouagadougou, vallées et bocage, si martyrisé, normand, souterrains de forteresses inexpugnables vaincues, vitraux de petites églises de campagnes si morales, fêtes cultivées, spectacles à grand ti(t)rage, même le quotidien ... Tout est matière à dématérialisation.
Point de clichés, uniquement des âmes impalpables, des passés resurgis, des rêves lumineux, des vapeurs d'imaginaire...
Ainsi parla Sédé Photoplasticien
Tranches de vie
Découvre la photo à l'âge de 12 ans (1964).
Passe à l'abstraction vers 1967
Première œuvre en 1970, selon son souvenir.
Incompréhension de son entourage, abandon des velléités artistique, études techniques puis marché du travail de 1973 à 2008. Relégation de la création dans les abysses pendant cette période conformiste.
2004, Pétage de plomb (pardon ! burn out, ça fait plus soft... sauf pour la victime !). Retour à la photo en passant au numérique. Valorisation, à travers sa création, d'un passé d'informaticien-chercheur, de l'expérience de photographe, des rêves d'adolescent et de la frustration accumulée par plus de trente ans de « devoir salarial ».
2005 début des expositions. Abandon photo classique vers 2007 et retour au tout-plasticien fin 2008.
Depuis 2005, près de 120 œuvres au catalogue, + de 70 expos avec élargissement du local à l'international.
Galerie Art'Course, Rue de la Course, Strasbourg, France
Haras d'Avranches, Allée Jacques Anquetil
Villedieu-les-Poêles, France
Dans le cadre du Mois de la photographie en Bocage normand, Jean-François Fourmond, Éric-Georges Michel, Alain Jarocinski, Danièle Schneider et Yvon Louis-Honoré et moi-même exposons en 6 lieux de la ville des tirages sur bâches de nos œuvres.
Pour ma part, je serai présent avec 5 bâches sur les bords de la Sienne en face de l'Office de Tourisme et une bâche près de l'église.
Shinmachi Kamikyo-ku, Kyoto, Japan
Concours et exposition de 18 artistes japonais et 15 ultramarins dont je fais partie.
25 Rue Carnot, Villedieu-les-Poêles, France
Un moment pour faire des courses de Noël intelligentes .
Je partagerai avec Dominique Fischbach l'ancienne boutique "Nomade" située au 25 rue Carnot.
Permanences des Artistes :
- Lundi, mardi, vendredi : Dominique Fischbach
- Mercredi, jeudi, samedi, dimanche : Sédé Photoplasticien
- Ouverture : lundis 14-18h, autres jours 10-12h 14-18h, sauf 24/12 10-12h
Place du Maréchal Foch, Granville 50400 (tél : 02 33 69 27 30) (près du casino)
Au côté de :
MARC DUPARD – Sculpteur de métal,
SABINE DEMATHIEU – Artiste peintre
Il est temps de jeter un pavé dans la mare. En 2008 quand j'ai adopté le nom de famille Photoplasticien, je cherchais à définir ma pratique artistique, à me distinguer des autres photographes, ou plutôt, me situer parmi eux.
Lorsque vous jouiez du moteur de recherche, après que j'eus créé et référencé mon premier site consacré à ce mode d'expression, vous cherchiez "Photoplasticien" en un seul mot, d'autorité on vous glissait un trait d'union séparateur, comme les ciseaux du censeur, on vous suggérait pudiquement de châtier votre vocabulaire. Vous ne trouviez, tout bonnement, pas mon site. Il m'a fallu ajouter une balise meta incluant aussi bien la version unioniste (photo-plasticien) , car tolérée, que celle, unie, plus « intégrée » (Photoplasticien). Quand on ne vous imposait pas la version séparatiste (photo plasticien), pour mieux vous noyer dans la cacophonie de la Toile.
Autres temps, autre mœurs ? En tout cas, pendant près de dix ans, ce nom de famille me collait plutôt bien à la peau virtuelle. Mes sites, les sites qui me citaient, savait me distinguer dans le brouhaha, que dis-je, le tohu-bohu internaute. J'avais la une sans débourser une thune. On peut pas en ainsi pour tout le monde, hein !
Las, depuis plusieurs mois apparaissent des gens qui se revendiquent de ma noble famille. Où donc fautais-je ? Je n'irai pas jusqu'à en exiger la preuve ADN, mais pour bon nombre d'entre eux, je jure qu'ils ne sont pas de ma famille.
À moi en est la faute, j'aurais peut-être dû me protéger, ou bien être plus clair dans mes intentions. Trop de passion rend aveugle ! Et comme Ésope, au hasard des agoras où je montrais les résultats de ma philosophie, je continuais à trébucher sur ces pierres de bonnes intentions. J'y ai, je crois, laissé quelque peu ma culotte... Enfin, la peau des genoux.
J'ai donc décidé de m’asseoir un peu au frais, à l'ombre de mon baobab, et de gloser sur ce nom de famille d'artiste...
Vous allez pouvoir entrer dans la danse le jour où j'aurai mis en place le blog.
Veuillez donc affûter vos arguments, ce sera en ligne dans quelques jours... Heu, années.
Promenade du Plat Gousset 50400 Granville De 15h à 17h30
Sur l'invitation de Slam'va Bien, j'exposerai,au moins, les reproductions sur bâche de mes œuvres «Les pèlerins», «Danse Montjoie» et «Manifestement». Les tirages ont été coproduits avec le «Mois de la Photographie en Bocage Normand» à l.occasion de sa biennale 2016.
Dangy Manche 02 33 56 63 51 02 33 57 40 10
Fidèle à cette fête annuelle depuis 2007, j'y retrouverai tous les amis qui le souhaitent ou qui ne le sont pas encore dans l'église de Dangy.
Fondée par le peintre manchois Albert Corbel en 1994, cette fête de rue accueille chaque dernier dimanche de juillet, 120 à 130 artistes, professionnels ou amateurs, dans les rues principales du bourg de Dangy, l'école, la mairie et l'église.
