Les feuilles sèches (2005) Sculpture par Myriam Ferrer

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  • Œuvre d'art originale Sculpture, Céramique
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Les feuilles sèches .Conte d’Afrique Dieu donc créa le monde, les arbres, prés et buissons, animaux à poil dur, oiseaux, bêtes rampantes. Après quoi il pétrit un homme et une femme, bâtit pour lui une cabane dans un champs à l’orée d’un bois, et pour elle une hutte au bord d’une rivière. Entre eux il traça un chemin .Mais aucun ne le vit .Tous[...]
Les feuilles sèches .Conte d’Afrique
Dieu donc créa le monde, les arbres, prés et buissons, animaux à poil dur, oiseaux, bêtes rampantes. Après quoi il pétrit un homme et une femme, bâtit pour lui une cabane dans un champs à l’orée d’un bois, et pour elle une hutte au bord d’une rivière. Entre eux il traça un chemin .Mais aucun ne le vit .Tous deux étaient nés aveugles .Leurs yeux étaient semblables à ceux des nouveau-nés. La porte des paupières était close .Ils vécurent un moment ainsi ,sans que rien ne les pousse ensemble, et dieu, tout ce temps là, put dormir sans souci.
Mais un jour, puisant l’eau chacun devant chez soi, leur vint au même instant le même sentiment déraisonnable et sûr : au bout du sentier droit qui traversait les herbes était une présence infiniment précieuse à leur vie, à leurs rêves. Dieu, voyant naître leur désir, pensa dans sa lumière haute que l’un bientôt irait à l’autre. Il voulu savoir qui, de l’homme ou de la femme, ferait le premier pas. Il fit tomber sur le chemin une averse de feuilles sèches. Ayant ainsi pensé, il alla se coucher dans son lit de nuée.
La femme, ce soir là, sortit devant sa porte, et cherchant ça et là quelque chose à manger mit par hasard la main sur un crapaud ventru .La bête lui cracha son venin au visage et coassant éperdument bondit dans l’herbe de la rive .La femme, dépitée, essuya sa figure .L’ongle du petit doigt lui érafla les yeux. Ses paupières s’ouvrirent .Elle vit, et s’étonna .Au dessus d’elle était un ciel, autour d’elle la terre ,un fleuve scintillant ,des arbres ,des fourrés ,mille couleurs mouvantes, un vieux soleil couchant à l’horizon de l’ouest ,une maison, là-bas, et devant ses pieds nus un sentier qui allait à ce lieu désirable .Elle vit aussi les feuilles sèches .Elle flaira le piège divin.>Elle s’assit ,réfléchit au moyen de tromper les oreilles divines ,puis elle sourit ,maligne ,courut emplir son sceau à la rivière proche, arrosa le feuillage pour qu’il ne bruisse pas .Quand ce fut fait, prudente et preste, elle s’en fut sur le bout des pieds chez celui qu’elle voulait connaître .Dieu remua dans son sommeil ,grogna et revint à ses songes.
La femme trouva l’homme admirablement fait .Elle lui ouvrit les yeux en deux coups d’ongles vif. Il trouva sa compagne exactement semblable à celle qui hantait ses rêveries d’aveugle .Ils s’émurent, ils se palpèrent, tremblèrent tant qu’ils se couchèrent, ils trouvèrent à tâtons les chemins désirés, ils jouirent, ils se demandèrent comment ils avaient pu survivre sans leurs regards, sans leurs visages .Ils se baisèrent encore .enfin la femme dit dans un souffle ravi :
-vois, le soleil se lève. Dieu ne va pas tarder à tomber de son lit, et je n’aimerais pas qu’il nous surprenne ici, ensemble, l’un sur l’autre. Homme, je dois partir .Demain soir à la nuit tu viendras me rejoindre.
L’homme vit le matin pour la première fois, il vit son ombre longue, il la vit se raccourcir, vit le soleil d’aplomb sécher les feuilles mortes et les ombres à nouveau jusqu’au soir s’allonger .enfin il vit la lune et son troupeau d’étoiles sortir de la bergerie célestes .Alors il chaussa ses sandales et chantonnant tout doux s’en fut à ses amours.
Son talon écrasa lourdement les feuillages .Il bruissèrent, ils craquèrent .Il ne s’en émut pas son esprit était tout à son plaisir nouveau .Il entendit tonner au-dessus de sa tête :
-Où vas-tu donc, mon fils ?
L’autre courba le dos, mit les mains sur son crâne.
-C’est toi, reprit la voix, qui le premier succombes à la fièvre d’amour .Jusqu’à la fin des temps, qu’il en soit donc ainsi .Tu iras à la femme et la femme attendra que tu la pries d’aimer.
-Mais seigneur, risqua l’homme.
Il ne dit plus un mot. Il était amoureux et craignait pour l’aimée le jugement divin .Lui seul, depuis cette heure où dieu l’interpella, sait que la femme veut sans cesse la première .C’est son désir qui tout allume. , dit-elle, et l’homme vient à elle, et Vieux Père, là-haut, sourit dans son sommeil.
Henri Gougaud, Le livre des amours
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Vous trouverez actuellement certaine de mes pièces à la galerie *Art Crans-Montana* Fabienne CIAMPARINI R. Théodore Stephani - Les Acacias 3963 Crans-Montana

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Dame nature semble avoir donné un talent certain à Myriam Ferrer, jeune artiste Suisse de la région de Savièse.
Même si tout semble lui réussir (vitrail, dessin, peinture...)
Elle garde une préférence pour le travail de la terre, où naissent entre ses doigts des personnages attachants, toujours un peu mystérieux, mais terriblement envoûtants.
En vous recevant dans son atelier, elle vous fera également découvrir ses créations de bagues qui suscitent un grand intérêt par leur originalité

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