Le dessin et la peinture ont toujours fait partie de ma vie. J'en ai fait mon métier en devenant professeur certifié d'Arts Plastiques. J'ai utilisé plusieurs techniques : aquarelle, gouaches, peinture à l'huile, j'ai réalisé des peintures murales et des mosaïques dans les établissements où j'ai enseigné. Et puis un jour je me suis tournée vers le modelage de la terre et cette nouvelle passion ne m'a plus jamais quittée.
Je suis autodidacte en sculpture. Je ne fais partie d'aucun atelier de groupe. Je suis très exigeante avec moi-même et très patiente.
Plusieurs voyages de vacances en Asie m'ont inspirée. Je représente essentiellement des femmes jeunes, épanouies, sereines, parfois rêveuses.
Je fais beaucoup de croquis pour rechercher une attitude, un mouvement. Quand je commence une sculpture je sais exactement ce que je veux obtenir.
Que tout soit beauté et sensualité. Des volumes généreux qui alternent les pleins et les déliés avec une surface lisse qui renvoie la lumière. Je veux exprimer la douceur, l'harmonie et le bonheur que peut ressentir le spectateur devant une oeuvre.
Non, j'utilise de l'argile rouge très fine qui permet d'obtenir une sculpture la plus lisse possible. J'essaie souvent de les faire réaliser en bronze par un fondeur.
Je suis perfectionniste et je n'aime pas l'à peu près. Donc il me faut beaucoup de temps pour terminer une sculpture.
Le travail d’artiste vous amène t-il à beaucoup voyager ?
Je circule beaucoup en France uniquement pour des Expositions ou des Salons.
L'obtention de la médaille de bronze au Salon des artistes français au Grand Palais en 2015 alors que je me présentais pour la 1ère fois.
Je voudrais réaliser des sculptures de grands formats pour des espaces publiques, des parcs.
Je transpose "La création d'Adam" de Michel Ange, version féminine, en sculpture.
Camille CLAUDEL, son travail est sensible et puissant.