Terre silencieuse (2020) Peinture par David Braka

C'est au sein des couleurs Niçoise que David né et grandit.

Très rapidement l’entourage de David remarque son obsession pour le dessin. Puis pour la peinture à l'huile.

Déconnecté de toute réalité, le jeune David passe des jours et des nuits à peindre dans sa chambre emplie de la chaleur niçoise. C’est dans ce contexte que David absorbe et peint ce qu’il appellera plus tard « la douceur de la réalité ».

Le jeune David n’a qu’une chose en tête : devenir artiste. 

Mais à l’âge de 19 ans, il est accablé par le doute. Va-t-il vraiment réussir à vivre de son art ? Il décide de faire un compromis et part en Suisse pour se lancer dans des études d’architecture, métier plus « sûr ». 

Les études marchent bien, la vie d’étudiant est bonne… mais David, au plus profond de lui prend conscience qu’il est un artiste, et rien d’autre. 

Boulversé, il décide d’arrêter ses études d’architecture pour être ce qu’il a toujours été. L’étonnement et la désillusion est grande pour ses proches. Cela ne change rien à la décision de l’artiste.

Désormais il ne fera plus de compromis dans sa vie.

Il quitte la Suisse pour Versailles où il est accepté à l’école des beaux-arts. Là aussi, la désillusion est au rendez-vous. L’artiste n’arrive pas à se plier au cadre académique imposé.

Dans cette même période il découvre le message de la Torah et en est profondément marqué. 

Il y redécouvre l’histoire de ces ancêtres et de sa terre et cette attache mûri doucement en lui. Jusqu’à ce que l’artiste décide de tout quitter pour sa terre.

Là-bas, sa quête obsessionnelle de lui-même le pousse à approfondir l'étude de la Torah. Il s’interdit alors de retoucher au moindre pinceaux, jusqu’au jour où il se sera retrouvé réellement.

Durant près de deux ans et demi d’étude, l’artiste développe un amour inconditionnel pour son peuple et sa terre. Rien d'étonnant alors lorsqu'il prend la décision de donner sa vie pour les siens, en s’enrôlant dans l’armée.

Pas de compromis là encore.

L’être sensible et spirituel se confronte désormais au monde abrupt et matériel de l’armée. Les nuits glaciales, la faim et les marches sans fins sont le quotidien de David. Son âme pleure les pinceaux mis de côté depuis déjà si longtemps.

Déboussolé, il tente malgré tout de planifier son avenir.

C’est durant cette période qu’il rencontre sa future femme. Plus enclin à se plier à un carde académique, c’est aussi durant cette période qu’il réussit l’examen d’entrée à l'école des beaux-arts de Jérusalem, Betsalel.

L'artiste termine son service militaire, essoufflé, se marie et retrouve l’art que son âme avait pleurée toutes ces années. Et de nouveau, la désillusion le frappe. L’ambiance qui règne au sein de l’école porte atteinte à ses valeurs. Il est contraint d’arrêter.

Le coup est dur pour David.

Il se remet malgré tout directement au travail.

Sa décision est prise : désormais, du plus profond de son âme, il ne peindra plus que le David qu’il a retrouvé. Et rien d’autre.

Voici une peinture nouvelle, d'un être nouveau.

• Nationalité: ISRAËL
• Date de naissance : 1993
• Domaines artistiques:
• Groupes: Artistes Contemporains Israéliens