F2mc

revue création numérique - revue Mac Art - Design Stockholm magazine Golden n° 35

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Amérique

auteur numérique, j'utilise l'ordinateur comme outil
acrylique sur toile

L’art avec lequel j’entretiens une relation suivie depuis presque toujours, est le centre de mon univers reste entravé par des problèmes de santé depuis mon adolescence. Très tôt, j’observe le travail de ma mère, peintre amateur. Tout naturellement, je me met à mon tour à l’oeuvre. Si, comme tout un chacun, ce fou d’images que je suis commence par dessiner sur du papier avec un crayon, je comprends très vite les possibilités d’affranchissement des contraintes que l’informatique offre à ma palette. Ma création s’étoffe au fil de l’évolution des techniques, jusqu’à ce que, par l’un de ces étranges revirements du sort, je renoue avec la plus artisanale de toutes : la peinture…Après un parcours scolaire presque banal,entravé par la maladie, j’ai suivi les cours artistiques de la Ville de Paris et mis à profit mes capacités en dessin pour trouver une orientation qui me convienne. « Il y a presque trente ans que je dessine avec un ordinateur, passe. J’ai commencé avec un Atari, une machine réputée pour ses capacités dans le traitement des images et une tablette graphique. Il fallait jongler avec ses quatre couleurs pour obtenir un résultat satisfaisant. Mais on osait tout et j’y arrivais ! » Pour me faire la main, je reproduisais alors des affiches, rejoignant à ma manière les jeunes artistes qui copient les tableaux dans les musées. Depuis, les machines ont beaucoup évolué, mais l’imaginaire demeure aux commandes. « On s’aperçoit que, aussi sophistiqués que soient l’ordinateur et les logiciels, il arrive un moment où on reste bridé par la machine. » C’est peut-être aussi pourquoi je continue de pratiquer le dessin à la craie d’art, « pour ne pas perdre la main ».
Mal à l’aise dans la vie, je puise l’essentiel de mon inspiration dans mon imaginaire extrêmement fertile. « La peinture est mon moteur. » Elle est mon lien au monde. Sans elle, je me sens démuni, vide, inutile. Mes portraits déformés sont l’expression en creux du sentiment tragique de la vie que j’éprouve. « Je ne suis jamais à l’aise. Dès que quelque chose me dérange, je me replie sur la peinture. » Et là, alors que je pourrais m’épancher tristement sur sa toile, je laisse éclater les pans de bonheur que j’ héberge : Je peins pour échapper au monde en forçant la couleur à exécuter mes rêves de vie. À l’aise dans le portrait, je le suis tout autant dans les travaux non figuratifs. Ces derniers peuvent habiter toute la toile, comme servir de simple décor à un portrait féminin ou de chat, autre expression dans laquelle je suis particulièrement habile.
Je n’aime toutefois pas trop mêler les genres. « Je trouve ces deux modes d’expression différents. On est vite arrêté par leurs limites respectives. » C’est pourquoi, je préfère utiliser chacun dans son meilleur rendu.
Mes créations numériques sont réservées aux œuvres qui privilégient la couleur comme expression d’un trouble parfois violent et révolté. Mes acryliques sur toile traduisent des émotions plus retenues, plus fines. Chaque œuvre est différente, un puits à surprises
J’ai exposé et obtenu des récompenses, je voudrais exposer davantage.

médaille d'argent à Cannes - médaille de bronze à l'académie des sciences arts lettres à Paris - trophée d'argent à Monaco (FAUST)
médaille d'argent - prix du jury - médaille d'or - coupe argent (artmajeur)

77, rue haxo hall C 75020 PARIS

Franck dit F2MC, Je suis né dans une ville du nord de la France, au milieu de pinceaux, de térébentine et de peinture à l'huile, ma mère
peignait des paysages, des fleurs, des portraits, très jeune j'ai eu à noêl un ordinateur, c'était un Atari, j'ai commencé à dessiner et à peindre à l'aide de la tablette graphique, Tintin devant une glace, un oeuf en trtain de cuire dans la poele, j'ai eu un autre ordinateur un commodore, puis le premier Mac, ensuite le deuxième Mac, et j'ai commencé à exposer quelques oeuvres.