D.L Estrabaut

Né à Bordeaux en 1970. Diplômé de l'EDAAG (école d'arts appliqués de la Gironde) en 1991. Réside à Panama de 1996 à 2006. Vie et travaille dans les landes depuis 2007
Exposé en permanence à la 16 art Gallerie à Bayonne (France)

Collectives :
1997 - (juillet)
Dans le cadre du programme « culture de paix » de l'UNESCO avec le collectif ANTUMIA : exposition
thématique: « el que siembra Cosecha » à l'Aleph Café / ciudad de Panama, Panama.
- (septembre)
Exposition thématique : « Canalisis, testimonio y memorabilidad del canal de Panama », Bernheim
Gallery / ciudad de Panama, Panama.
- (novembre)
Exposition thématique : « VERDE »: Aleph Café / ciudad de Panama, Panama.
1998 - (octobre) Exposition thématique : « homenage pictorico y escultorico de Panama al 50
aniversario del estado de Israel »(hommage pictural de Panama pour les 50 ans de la création de l'état
d'Israël) : Berheim Gallery / ciudad de Panama, Panama.
- (17 novembre) Collectif ANTUMIA : Super Poster Gallery / ciudad de Panama, Panama.
- (24 novembre) Collectif ANTUMIA : exposition thématique « VERDE »: espace culturel de
l'ambassade de France / ciudad de Panama, Panama.
1999 - Collectif ANTUMIA : à l'espace culturel de Santiago de Veraguas, province de Veraguas / Panama.
2001
Concepteur, producteur et organisateur du premier festival d'art érotique de Panama: « EROTROPIC »,
exposition thématique (présentation: performances et défilés): au Musée Anthropologique de Panama/
ciudad de Panama, Panama
2002
Festival « EROTROPIC », expositions thématiques au Musée Anthropologique, à la « Casa Gongora »,
au café Neri et café Asis. Spectacles (performances) à la discothèque « Space ». Nuit de cloture
(spectacles, performances, défilés de mode...), salle « Under Live » /ciudad de Panama, Panama
« Vistazo Latino »: collectif d'artistes d'Amérique centrale: Latin Side Gallery / Miami (USA)
2003 - «ENTRELINEAS», exposition thématique (collectif international): espace culturel de l'ambassade
de France à Panama / ciudad de Panama, Panama
2004 - « hommage à Paul Gauguin », sous les auspices de l'ambassade de France et de l'Alliance
Française de Panama, à la « casa Moore » , île de Taboga / Panama
2005 - (octobre) Espace culturel, Université Nationale de Panama / ciudad de Panama
- (novembre) « Ojo! » exposition thématique (collectif international) : Weil Art Gallery / Panama
2006 - (novembre) « mémoire et traditions »: dans le cadre des rencontres de la maison de l'Amérique
Latine en Rhone-Alpes, Mairie du 6ème/ Lyon (France)
2008 - (mai) Musée Georgette Dupouy / Dax
2009 - (août) la Grange de Cristus : St Paul les Dax
(septembre) la Minoterie : Mont de Marsan
(octobre) le Colisée : Biarritz
2010 – (avril-mai) Salon des Indépendants de Saint Jean de Luz (mention du jury)
- (14 et 15 mai) les arts à ciel ouvert (moulin de Galoppe/Leon)
- (septembre) Art'Soule (Tardets)
- (Octobre) Salon d'Art Contemporain de Saint Martin (Blaye)
- (Novembre) Abbaye de St Hilaire (Aude)

Individuelles :
1993 - Maison du Pérou et de l'Amérique Latine / Bordeaux
1995 - Collages et portraits : espace culturel de l'ambassade de France à Panama / ciudad de Panama
- maison du Pérou et de l'Amérique Latine / Bordeaux
1997 - « Paseo del buen gusto »: espace culturel de l'ambassade de France à Panama
1999 - « Cronica de Fin de Siglo » (chronique d'une fin de siècle): Bernheim Gallery / Panama
2006 - (janvier) « rétrospective » : espace culturel de l'Alliance Française de Panama
2007 - « paysages » : l'Atrium café / Dax (France)
2010 – (mars) Abbaye de Saint-Hilaire (Aude)

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D.L Estrabaut

L'œuvre de D.L Estrabaut est très hétérogène. Loin de la quête obsessionnelle, elle tient plus d'un besoin d'apprivoiser les envies et les humeurs du moment et d'assouvir une curiosité sans cesse renouvelée, « la technique n'est pas une finalité pour moi mais un simple outil de narration ».
On pourrait y voir la marque d'un artiste « en recherche » permanente, mais il s'agit plus ici d'un souci d'adapter la technique au propos, au risque d'égarer quelque peu le public, néanmoins le travail sériel et thématique apporte la cohésion et la continuité nécessaire: « J'aime assez l'idée de ne pas être forcément « moi » d'un jour sur l'autre, et que cet autre ne se révèle finalement plus vrai!...je revendique le droit à un « zapping esthétique » quasi permanent, du moment que le plaisir de la découverte s'en trouve à chaque fois renforcé. »
Pas de désir de révolutionner mais plutôt de s'inscrire dans une continuité et l'héritage des maitres anciens. Plus proche de la peinture hollandaise du XVIIe siècle, de la grande tradition britannique du portrait, des romantiques ou même de la tradition réaliste américaine que de l'iconoclasme Pop.
Depuis 2009, c'est une série de scènes « banales » de bars aux accents tantôt fauves, tantôt réalistes qui nourrit sa production. Ses cafés « théâtre » juxtaposent les solitudes et les errances. L'espace y est volontairement obturé, sans horizon. Une traque du quotidien dans ce qu'il a de plus banal, et de médiocre, pour en révéler les beautés insoupçonnées, à travers une esthétique tantôt sobre, tantôt exubérante. Le non-dit, l'immobilité et le silence sont des acteurs à part entière. Une dramatique du familier savamment mis en scène grâce à une exigence du dessin et à un œil de scénographe.