Peindre, poussée par un élan de vie, qui veut jaillir et s'incarner.
Le laisser être et être avec. La création est souffle de vie...
Il m'a été offert par la danse, qui d'un coup s'exprime et ouvre une porte:
celle du corps relié à la vie, à tout ce qui est.
Respiration de l'infime face à l'infini. Déploiement.
Puis, la calligraphie apparait comme une réponse à un appel de pureté, d'épuration de l'être.
Découverte du souffle qui pénètre l'intime, de l'élan du centre propulsé par la terre,
mouvement sensible qui côtoie les étoiles pour venir s'incarner dans un trait.
Quête de présence, d'harmonie, d'équilibre et de force, au service d'une symphonie de noir et de blanc à l'écoute de l'indicible. Revenir à l’essentiel. Toujours.
Jusqu'à ma rencontre avec B. Sénéca, qui m’amène à explorer la peinture lié à la connaissance de soi.
Recherche plus approfondie, au delà du jaillissement: Former l’œil, ouvrir le cœur, déployer l'être
pour rencontrer et incarner les forces vives et créatrices, leur laisser la place.
Espace de silence et de solitude. Espace d'absolu.
Comment exprimer cet indicible qui nous habite et nous relie? Comment honorer cette perle de beauté?
Comment l'incarner, lui laisser la place pour mieux la révéler sur la toile?
Présence invisible, force douce et puissante à la fois, au delà de la forme et, en même temps, intrinsèquement liè à elle, point d'appui pour qu'elle puisse éclore d'elle-même.
Chemin infini qui mène à l'Amour, et à l’Être.
