Eric Millet
Eric Millet est photographe. Encore que… Au vu de son travail, le spectateur ne reconnaît pas l’outil photographique : il y voit tout d’abord des images, des traits, des couleurs… Le public croit généralement au premier abord qu’il s’agit d’une technique de peinture.
Pourquoi cette ambiguïté ? Parce que les photographies d’Eric Millet ne sont pas des « prises de vue » au sens propre. L’artiste, diplômé de l’école des beaux arts, utilise les techniques et supports de la photographie, mais sans pour autant produire de clichés : ses « images » comme il les nomme, sont libérées de leur rôle de re-production. Ce sont des œuvres abstraites, obtenues par un travail sur les matériaux de photographie : bains, papier, pellicule, et lumière sont ainsi détournés de leur fonction première, en une alchimie créative novatrice.
De ses œuvres, il parle peu. D’abord, par timidité. Et puis parce qu’il refuse d’être un théoricien de l’art : pour lui, l’artiste n’a pas à étayer ses productions d’un discours esthétique conceptuel. L’artiste ne donne pas à penser, mais à voir. Il laisse donc aux penseurs leur domaine, et se réserve le droit au silence : il demeure dans l’expression visuelle, laissant aux esthéticiens le discours et la théorisation artistique.
Après ses études aux beaux arts, il commence à travailler, chercher, mais très discrètement. Ce n’est que récemment qu’il a commencé à exposer ses œuvres. Entre temps, l’image numérique s’est imposée à tous : il est temps pour lui de proposer une nouvelle « catégorie » de photos : face aux innombrables clichés produits par le siècle de l’image, il peut reprendre l’outil « photo », le débarrasser de sa tâche informative et l’investir d’une démarche esthétique. Face aux millions de pixels que fournit désormais n’importe quel appareil photo, et aux milliards d’images générées en rafale par un monde assoiffé de visuel, il voit l’occasion de récupérer les vieilles techniques, et de les investir d’une démarche plus graphique. « Non plus rendre compte, mais simplement, donner à voir… »
On peut dire, en ce sens, qu’Eric Millet est davantage photographiste que photographe.
Son exposition à l’Illustré en janvier 2007, à Troyes dans l’Aube, se déploie en deux « rafales » :
Les grands formats sont issus directement de la période argentique, et ne sont redevables aux techniques nouvelles que pour l’agrandissement. On y trouve, soit des images qui n’ont pas nécessité de négatif, soit du travail « manuel » sur le négatif lui-même. Rien n’a été « photographié » au sens traditionnel du terme. C’est dans l’obscurité du laboratoire que le travail s’est entièrement effectué. Le résultat est frappant, d’une originalité affirmée.
Une seconde série présente des formats plus petits. Ce sont des compositions obtenues cette fois à partir de clichés numériques. « Je suis amené à m’interroger sur les supports, et à remettre en question la définition de l’image elle-même. Il me semble que notre siècle est propice à...
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Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
Colored Lights • 25 œuvres
Voir toutsauf n° 20,21,22, format 30x30cm
Photographisme • 10 œuvres
Voir toutReconnaissance
L'artiste a étudié les arts à travers ses études universitaires
Biographie
Eric Millet est photographe. Encore que… Au vu de son travail, le spectateur ne reconnaît pas l’outil photographique : il y voit tout d’abord des images, des traits, des couleurs… Le public croit généralement au premier abord qu’il s’agit d’une technique de peinture.
Pourquoi cette ambiguïté ? Parce que les photographies d’Eric Millet ne sont pas des « prises de vue » au sens propre. L’artiste, diplômé de l’école des beaux arts, utilise les techniques et supports de la photographie, mais sans pour autant produire de clichés : ses « images » comme il les nomme, sont libérées de leur rôle de re-production. Ce sont des œuvres abstraites, obtenues par un travail sur les matériaux de photographie : bains, papier, pellicule, et lumière sont ainsi détournés de leur fonction première, en une alchimie créative novatrice.
De ses œuvres, il parle peu. D’abord, par timidité. Et puis parce qu’il refuse d’être un théoricien de l’art : pour lui, l’artiste n’a pas à étayer ses productions d’un discours esthétique conceptuel. L’artiste ne donne pas à penser, mais à voir. Il laisse donc aux penseurs leur domaine, et se réserve le droit au silence : il demeure dans l’expression visuelle, laissant aux esthéticiens le discours et la théorisation artistique.
Après ses études aux beaux arts, il commence à travailler, chercher, mais très discrètement. Ce n’est que récemment qu’il a commencé à exposer ses œuvres. Entre temps, l’image numérique s’est imposée à tous : il est temps pour lui de proposer une nouvelle « catégorie » de photos : face aux innombrables clichés produits par le siècle de l’image, il peut reprendre l’outil « photo », le débarrasser de sa tâche informative et l’investir d’une démarche esthétique. Face aux millions de pixels que fournit désormais n’importe quel appareil photo, et aux milliards d’images générées en rafale par un monde assoiffé de visuel, il voit l’occasion de récupérer les vieilles techniques, et de les investir d’une démarche plus graphique. « Non plus rendre compte, mais simplement, donner à voir… »
On peut dire, en ce sens, qu’Eric Millet est davantage photographiste que photographe.
Son exposition à l’Illustré en janvier 2007, à Troyes dans l’Aube, se déploie en deux « rafales » :
Les grands formats sont issus directement de la période argentique, et ne sont redevables aux techniques nouvelles que pour l’agrandissement. On y trouve, soit des images qui n’ont pas nécessité de négatif, soit du travail « manuel » sur le négatif lui-même. Rien n’a été « photographié » au sens traditionnel du terme. C’est dans l’obscurité du laboratoire que le travail s’est entièrement effectué. Le résultat est frappant, d’une originalité affirmée.
Une seconde série présente des formats plus petits. Ce sont des compositions obtenues cette fois à partir de clichés numériques. « Je suis amené à m’interroger sur les supports, et à remettre en question la définition de l’image elle-même. Il me semble que notre siècle est propice à...
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Nationalité:
FRANCE
- Date de naissance : date inconnue
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Français
Evénements artistiques en cours et à venir
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Activité sur ArtMajeur
Dernières Nouvelles
Toutes les dernières nouvelles de l'artiste contemporain Eric Millet
Photographisme
L'Illustré, rue Champeaux
Son exposition à l’Illustré en janvier 2007, à Troyes dans l’Aube, se déploie en deux « rafales » :
Les grands formats sont issus directement de la période argentique, et ne sont redevables aux techniques nouvelles que pour l’agrandissement. On y trouve, soit des images qui n’ont pas nécessité de négatif, soit du travail « manuel » sur le négatif lui-même. Rien n’a été « photographié » au sens traditionnel du terme. C’est dans l’obscurité du laboratoire que le travail s’est entièrement effectué. Le résultat est frappant, d’une originalité affirmée.
Une seconde série présente des formats plus petits. Ce sont des compositions obtenues cette fois à partir de clichés numériques. « Je suis amené à m’interroger sur les supports, et à remettre en question la définition de l’image elle-même. Il me semble que notre siècle est propice à une révolution de la création visuelle : l’image ne peut rester à l’écart du travail numérique. Au contraire, c’est peut être par le biais d’écrans que la production d’œuvres à l’avenir devra passer ».
Il ajoute en souriant que « de toute façon les logiciels n’ont rien inventé », puisqu’ils reprennent, par quelques clics, exactement les mêmes procédures de correction d’images, à l’instar de l’ancienne technique argentique.
Cette seconde série est en réalité une esquisse de ce qui devrait fournir à l’artiste un nouveau mode d’expression, dans la continuité de sa démarche. « Il n’y a pas de technique qui soit plus noble que d’autres. Le travail numérique me libère de contraintes matérielles, et je peux me consacrer à la recherche esthétique en elle-même ». Une évolution qui devrait se traduire par la production de grands formats nouveaux, prochainement.
Photographe
Eric Millet est photographe. Encore que… Au vu de son travail, le spectateur ne reconnaît pas l’outil photographique : il y voit tout d’abord des images, des traits, des couleurs… Le public croit généralement au premier abord qu’il s’agit d’une technique de peinture.
Pourquoi cette ambiguïté ? Parce que les photographies d’Eric Millet ne sont pas des « prises de vue » au sens propre. L’artiste, diplômé de l’école des beaux arts, utilise les techniques et supports de la photographie, mais sans pour autant produire de clichés : ses « images » comme il les nomme, sont libérées de leur rôle de re-production. Ce sont des œuvres abstraites, obtenues par un travail sur les matériaux de photographie : bains, papier, pellicule, et lumière sont ainsi détournés de leur fonction première, en une alchimie créative novatrice.
De ses œuvres, il parle peu. D’abord, par timidité. Et puis parce qu’il refuse d’être un théoricien de l’art : pour lui, l’artiste n’a pas à étayer ses productions d’un discours esthétique conceptuel. L’artiste ne donne pas à penser, mais à voir. Il laisse donc aux penseurs leur domaine, et se réserve le droit au silence : il demeure dans l’expression visuelle, laissant aux esthéticiens le discours et la théorisation artistique.
Après ses études aux beaux arts, il commence à travailler, chercher, mais très discrètement. Ce n’est que récemment qu’il a commencé à exposer ses œuvres. Entre temps, l’image numérique s’est imposée à tous : il est temps pour lui de proposer une nouvelle « catégorie » de photos : face aux innombrables clichés produits par le siècle de l’image, il peut reprendre l’outil « photo », le débarrasser de sa tâche informative et l’investir d’une démarche esthétique. Face aux millions de pixels que fournit désormais n’importe quel appareil photo, et aux milliards d’images générées en rafale par un monde assoiffé de visuel, il voit l’occasion de récupérer les vieilles techniques, et de les investir d’une démarche plus graphique. « Non plus rendre compte, mais simplement, donner à voir… »
On peut dire, en ce sens, qu’Eric Millet est davantage photographiste que photographe.
Son exposition à l’Illustré en janvier 2007, à Troyes dans l’Aube, se déploie en deux « rafales » :
Les grands formats sont issus directement de la période argentique, et ne sont redevables aux techniques nouvelles que pour l’agrandissement. On y trouve, soit des images qui n’ont pas nécessité de négatif, soit du travail « manuel » sur le négatif lui-même. Rien n’a été « photographié » au sens traditionnel du terme. C’est dans l’obscurité du laboratoire que le travail s’est entièrement effectué. Le résultat est frappant, d’une originalité affirmée.
Une seconde série présente des formats plus petits. Ce sont des compositions obtenues cette fois à partir de clichés numériques. « Je suis amené à m’interroger sur les supports, et à remettre en question la définition de l’image elle-même. Il me semble que notre siècle est propice à une révolution de la création visuelle : l’image ne peut rester à l’écart du travail numérique. Au contraire, c’est peut être par le biais d’écrans que la production d’œuvres à l’avenir devra passer ».
Il ajoute en souriant que « de toute façon les logiciels n’ont rien inventé », puisqu’ils reprennent, par quelques clics, exactement les mêmes procédures de correction d’images, à l’instar de l’ancienne technique argentique.
Cette seconde série est en réalité une esquisse de ce qui devrait fournir à l’artiste un nouveau mode d’expression, dans la continuité de sa démarche. « Il n’y a pas de technique qui soit plus noble que d’autres. Le travail numérique me libère de contraintes matérielles, et je peux me consacrer à la recherche esthétique en elle-même ». Une évolution qui devrait se traduire par la production de grands formats nouveaux, prochainement.
