François Garros
François Garros est né le 6-11-1949 dans la Vienne, au village du Vigeant. Il vit près de La Rochelle, à Nieul Sur Mer. Il se reconnaît d’abord comme poète. Fonde avec d’autres poètes l’association Contre-Temps à La Rochelle, l’anime de 1983 à 1998. Participe à l’organisation de rencontres nationales sur la poésie et sur le roman. Publie différents ouvrages dans le domaine poétique à partir de 1985. A partir de 1998 recherche la collaboration de photographes, musiciens, et de plasticiens. Animateur d’ateliers d’écriture depuis 1995. En 1997, tout en continuant à écrire, se lance de façon solitaire dans la peinture, puis rencontre le peintre abstrait contemporain Alain Villepigue, qui l’encourage dans ses recherches plastiques. Expose à partir de 2002, notamment, à Limoges, dans le Lot, La Rochelle et Paris.
Publications poétiques
François Garros a publié à ce jour de nombreux livres et recueils poétiques, parmi lesquels : Mémoire Toile, Arcam Paris, 1985 ; à La Bartavelle, Le Métier du Regard (1987), Voce Sostenuta (1991) ; à Encres Vives (Michel Cosem) Bois Noircis (1995), Embrasure d’Olt (1996), La résonance de l'amour I II III (1998,1999), Le Pays d'Encre (2000), La pauvreté du feu, l’empreinte lotoise, Vent de cazelles (2001), J’écrivais le cytise … (2002), avec un premier travail graphique de F. Garros, Calvignac après l’orage (2004), Entre ciel et terre, Jardin d’Irak le soir (2004), Eclaircie d’arbres bleus (2005) ; chez Océanes, Le soleil disparu (1995), Le travail du sable (1997) ; chez Rafael de Surtis, Monemvassia (1998) ; aux éditions Etre et Connaître, 12 Variations pour la ville (2004), avec une peinture de F. Garros, en couverture
Découvrez les oeuvres d'art contemporain de François Garros, parcourez les oeuvres d'art récentes et achetez en ligne. Catégories: artistes contemporains français. Domaines artistiques: Peinture. Type de compte: Artiste , membre depuis 2006 (Pays d'origine France). Achetez les dernières œuvres de François Garros sur Artmajeur: Découvrez de superbes oeuvres par l'artiste contemporain François Garros. Parcourez ses oeuvres d'art, achetez des oeuvres originales ou des impressions haut de gamme.
Cote artiste, Biographie, Atelier de l'artiste:
les grands travaux de la chapelle de Lauzières • 10 oeuvres
Voir touttendues sur chassis, format 1 m sur 1 m
Huiles et acryliques sur toile • 13 oeuvres
Voir toutLes Grands brous de noix • 11 oeuvres
Voir toutBrou de noix, encre de chine, acrylique, collages et huile
Les grands dessins technique mixte format 50/65 cm • 10 oeuvres
Voir toutReconnaissance
Biographie
François Garros est né le 6-11-1949 dans la Vienne, au village du Vigeant. Il vit près de La Rochelle, à Nieul Sur Mer. Il se reconnaît d’abord comme poète. Fonde avec d’autres poètes l’association Contre-Temps à La Rochelle, l’anime de 1983 à 1998. Participe à l’organisation de rencontres nationales sur la poésie et sur le roman. Publie différents ouvrages dans le domaine poétique à partir de 1985. A partir de 1998 recherche la collaboration de photographes, musiciens, et de plasticiens. Animateur d’ateliers d’écriture depuis 1995. En 1997, tout en continuant à écrire, se lance de façon solitaire dans la peinture, puis rencontre le peintre abstrait contemporain Alain Villepigue, qui l’encourage dans ses recherches plastiques. Expose à partir de 2002, notamment, à Limoges, dans le Lot, La Rochelle et Paris.
Publications poétiques
François Garros a publié à ce jour de nombreux livres et recueils poétiques, parmi lesquels : Mémoire Toile, Arcam Paris, 1985 ; à La Bartavelle, Le Métier du Regard (1987), Voce Sostenuta (1991) ; à Encres Vives (Michel Cosem) Bois Noircis (1995), Embrasure d’Olt (1996), La résonance de l'amour I II III (1998,1999), Le Pays d'Encre (2000), La pauvreté du feu, l’empreinte lotoise, Vent de cazelles (2001), J’écrivais le cytise … (2002), avec un premier travail graphique de F. Garros, Calvignac après l’orage (2004), Entre ciel et terre, Jardin d’Irak le soir (2004), Eclaircie d’arbres bleus (2005) ; chez Océanes, Le soleil disparu (1995), Le travail du sable (1997) ; chez Rafael de Surtis, Monemvassia (1998) ; aux éditions Etre et Connaître, 12 Variations pour la ville (2004), avec une peinture de F. Garros, en couverture
- Nationalité: FRANCE
- Date de naissance : 1949
- Domaines artistiques:
- Groupes: Artistes Contemporains Français
Influences
Formation
Cote de l'artiste certifiée
Accomplissements
Activité sur Artmajeur
Dernières Nouvelles
Toutes les dernières nouvelles de l'artiste contemporain François Garros
une expression "matiériste"
Exposition Internationale avec le FLAC (Lot)
Château de Grézels (près de Cahors, Lot)
L'exposition rassemble les artistes du FLAC et leurs invités
Exposition personnelle François Garros
Maison du Pays de Limogne Lot (46)
Rencontres artistiques de Trizay
Centre d'Art Contemporain de l'Abbaye de Trizay (17250 Trizay)
Grand collectif - expressionnistes, singuliers, abstraits
Espace Lucrèce PARIS 17ème
Cette exposition présente différents artistes de la galerie choisis pour la facture expressionniste de leur travail.
CIMAISES'ART 2006
Galerie Le Clos des cimaises 17700 ST Georges du Bois
Cette première édition de cimaises'art 2006 rassemble les oeuvres d'une trentaine d'artistes, sculpteurs et plasticiens choisis par les galeristes, Mathilde et Jacques Harbelot. Chaque artiste présente une seule oeuvre récente.
François Garros présente pour la première fois Murmure I, technique mixte (brou de noix, encre de chine et acrylique sur toile, format 1 m sur 2 m.
Communiqué de presse
des oeuvres de François Garros
techniques mixtes sur papier, acryliques sur toile
Article
Je suis né en 1949 dans la Vienne, de parents « dévorés » à leur manière par une expérience de sentir qui leur venait de leur « Sud » natal, L’Aude pour mon père, le Lot pour ma mère. Ces deux paysages, ces deux manières de vivre, je les ai portés longtemps dans mon écriture poétique, ils ont été des « passeurs » pour d’autres lieux. Mais dès les premiers livres (Mémoire toile, 1985) mon écriture était travaillée de l’intérieur par la peinture, je m écartais « d’instinct » d’une poésie trop « savante », trop « cultivée », pour privilégier un rapport plus direct, presque « primitif » aux choses, aux êtres, un rapport plus sensible, plus « plastique », comme si je voulais donner à voir les « détails » d’une « observation » non « littéraire ».
L’aventure de la peinture est pour moi inséparable de celle de la poésie, de celle de l’écriture. J’ai écrit pas mal de poèmes, une dizaines de livres et recueils ont été publiés. Vous les découvrez aussi dans cette exposition. Je tiens aussi à ce qu’ils soient présents. Peindre ou écrire, c’est pour moi la même chose. Bien sûr le média est différent, mais pour moi, un poème, s’il est « bon », c’est la même chose qu’un tableau « réussi » : il se vérifie par lui-même. Il « tient » ou « ne tient pas ». On s’aventure dans le même risque : faire exister quelque chose, donner à la matière une impression de vie. Sans doute est-ce pourquoi je m’intéresse au mouvement, à la peinture non figée, à la violence de la touche, à la légèreté aussi, comme quelque chose en ébauche, qui ne doit pas devenir trop rigide. De même en poésie, je m’écarte résolument de ce qui est trop en place, trop « léché » comme on dit en peinture. C’est toujours le mouvant que j’essaie de saisir et peut-être le vivant ...
C’est en 1997 que j’ai commencé à utiliser les couleurs pour dire autre chose que ce que je disais, ou ne disais peut-être pas, par l’écriture. Sans doute dans mon travail poétique la peinture était-elle présente, depuis longtemps. Sans doute ai-je été guidé plus ou moins consciemment par les œuvres et les peintres que j’ai pu rencontrer. Sans doute les peintres sur lesquels j’ai écrit, Brauner, Balthus, Prassinos, Van Rogger ont-ils éveillé en moi une approche plus directe, moins contemplative du geste pictural. Sans doute ce n’est pas un hasard si les poètes sur lesquels j’ai écrit et qui ont façonné mon écriture étaient aussi hantés par la peinture, Pierre Reverdy, Jean Rousselot notamment : peut-être la peinture nous hante-t-elle longtemps en effet avant que l’on passe à l’acte, avant qu’on tente de la réaliser.
La découverte de l’atelier de deux grands peintres : celui de Roger Toulouse, qui est aussi poète, avec qui j’ai correspondu, échangé (il a illustré un de mes livres), plus tard celui de Roger Van Rogger (poète et peintre dont on commence à découvrir l’œuvre longtemps restée inconnue), alors que je n’ai pas connu l’artiste de son vivant, a été décisive, dans le sens où elle a avivé un désir de peindre, sans doute longtemps enfoui en moi, même si l’écriture – surtout l’écriture poétique – a facilité ce désir, lui a donné une possibilité d’existence, une sorte de « liberté ». Aujourd’hui j’écris et je peins. Je ne fais plus de différence. Je tente d’écouter ces deux désirs.
François Garros
une expression "matiériste"
D’abord poète, je publie différents ouvrages poétiques à partir de 1985. J’écris sur l’œuvre de peintres, dont Roger Toulouse, Roger Van Rogger ... C’est à partir de 2001 que je me décide à montrer mon propre travail de peintre, après avoir travaillé dans l’atelier d’Alain Villepigue plusieurs années. Le travail de peintre me rapproche de ce que j'ai longuement cherché en poésie : une simplicité authentique qui laisse place au mystère. Je peins et j'écris, je me situe dans cette proximité-là : donner au poème une touche plastique, redonner à la peinture une trace parmi d’autres traces, comme un élan poétique.
A partir de 1997 j'utilise la technique du cut up et masque mes propres poèmes de taches d’encres, d’aquarelle, de pigments acryliques, allant, de façon solitaire, à la rencontre de la peinture à l’huile. Puis, utilisant la toile, le bois ou le papier, j'associe, oppose et superpose les couleurs et différentes matières et matériaux (collages de dessins antérieurs, sable, sciure, papier journal, papier déchiré, sopalin, brou de noix, encre de chine, laque industrielle …) pour trouver, au cœur de l’œuvre en train de se faire, mon rythme pictural, mon « expression » matiériste et graphique.
Principales expositions
Principales expositions
Galerie Vincent Pécaud, Limoges (14 mai - 8 juin 2002) les Détails Inobservés, techniques mixte sur papier et huiles sur toile ; Pavillon du Verdurier, Limoges (19 novembre - 1er décembre 2002, expo collective) ; Salon Arts Atlantic, La Rochelle ( 22-23-24 novembre 2003) ; De la trace au signe, Théâtre de la Ville en Bois, La Rochelle (6-15 mars 2004) (exposition proposée par F. Garros, avec Maryvonne Gueguen, Patrick Sanitas et René-Claude) ; Renc’Arts, Angoulins sur mer (29 juin - 8 juillet 2004) ; Maison du Pays de Limogne (Lot) 31 juillet - 6 août ; Rupell’Art, salle de l’Arsenal, La Rochelle, 3-26 septembre 2004 ; l’art à l’air , les 18 - 19 septembre 2004, Jardin des Plantes, La Rochelle ; PHELIPPOT/GARROS Bibliothèque de Nieul sur Mer 14 - 29 janvier 2005, première présentation des Grands Brous de noix, techniques mixtes sur papier Chagall ; 7 + 7, Chapelle St Vincent, La Rochelle, Printemps des poètes 2005 (mars 2005), présentation à cette occasion de 7 œuvres sur papier qui accompagnent un poème de Béatrice Bonhomme, Sur la trace légère de quelques oiseaux ; l’art à l’air (2ème) pour jardin secret, parc de la Maison de Retraite Massiou, La Rochelle, les 4 et 5 juin 2005 ; François Garros en vallée du Lot : exposition à la Bibliothèque de Cénevières et à l’espace d’art contemporain Epicerie de St Martin Labouval, août 2005 ; Exposition à la galerie Espace Lucrèce, Paris, septembre 2005, huiles sur toile et Grands Brous de noix (dépôt permanent) ; dépôt à la galerie Le Clos des Cimaises, St Georges Du Bois (Surgères), depuis octobre 2004 ; l’art à l’air (3ème), Jardin des Plantes, La Rochelle, 17 et 18 septembre 2005 ; participation à l’exposition Petits Formats, Espace Lucrèce, Paris , 7 novembre 2005 au 16 décembre ; 7 murmures dans le temps, une expérience plastique et musicale dans la chapelle de Lauzières (près de La Rochelle) avec le plasticien Olivier Rocheau et le compositeur Laurent Méneret, du 6 au 12 mars 2006 (participation à l’exposition pour la partie plastique et à 2 concerts comme poète-récitant, auteur de l’œuvre poétique inédite 7 murmures dans le temps) ; exposition salle de Conseil de l’Université de Nice, mars 2006 ; participation à la Biennale d’Arts Contemporains de Beaumesnil, les 16, 17 et 18 juin 2006 ; Plein’Art, Le Bois Plage en Ré, le 8 juillet 2006 ; l’art à l’air (4ème), Jardin des Plantes, La Rochelle, 16 et 17 septembre 2006
une "lecture" de l'oeuvre par Béatrice Bonhomme
L’aventure de la peinture est pour lui inséparable de celle de la poésie . Il nous présente un travail de sable et de pierre où s’inscrivent les signes essentiels du minéral. Termes d’éboulement, de pierrailles, de sécheresse, d’effraction et de creusement.
Le peintre affronte son talent à la minéralité. Rapport de violence et de contact. Peinture qui prend à la gorge, peinture comme agôn.
Pierre ou pulvérence, montagne, roc, monde aride. Enserrement, empierrement, opacité. Les paysages qui manifestent leur présence abstraite, mais obsédante, disent de façon stylisée la matière hérissée d’espaces déserts où l’homme semble avoir disparu. Archéologie, signes, espaces arides originels, denses et solitaires, éblouis de lumière crue.
L’abrupt est la dimension principale de cette œuvre, avec cette conscience aigue, élémentaire de la matérialité des choses, de leur aspérité, de leur rugosité, de leur résistance, de notre absence de prise sur elles.
Ecran, paroi, mur, sol, glacier, précipice, abîme. Des objets ou plutôt des éléments, des matières de pierre et de couleur, placés devant nous, offrant leur résistance de traces ocres et silencieuses. Et c’est à partir de cette prise de conscience de la matière, si rude soit-elle qu’une relation dynamique, un rythme bleu pénétre le tableau. Heurts, chocs, affrontements et séparations brusques. Rien n’est achevé, immobile, tout est en perpétuel mouvement, tout bouge inlassablement, silence et fracas.
Peinture-sculpture dans l’épaisseur, la mutité, la compacité rousse.
Rythme, espacements comme partitions, aveugles ou lacunaires, données élémentaires. Le paysage présente des failles, des pics, des déchirures, tout se fragmente et se disjoint.
De la rupture naît un signe, une écriture, un hérissement de signes.
Dans un climat de dénuement, d’aridité la peinture revient sur sa fracture.
Une peinture qui frappe le regard et s’en empare, peinture arrachée émergeant violemment d’un conflit brutal entre le jour et la nuit, entre la vie et la mort.
Peinture du côté du vide, de la béance mais du désir.
Aucun artifice ne vient creuser artificiellement ce vide ou tenter d’atténuer l’impact de cette minéralité.
Sensation à l’état brut
Nous livrant au dehors
Un instant qui est du temps rompu
Orchestration dramatique du vide et du plein
Jaillissement d’énergie pure
Rupture de rythme
Expériences élémentaires
Le peintre avance vers le rayonnement de l’être mais en reçoit l’aveuglement
Rythme mis en espace
Peinture comme projetée, jetée
Brutalité, rapt essentiel, sol devenu lumière
L’être est une ardeur et un vide
Aridité
Le jour rayonne comme une cécité
Obstacles vertigineux dans le départ des choses
Epaisseur ravinée de la matière
Insistance liée à une résistance
Incision, arrachement, météore
Aridité devenue lumière
Multiples pierres de lumière
La lumière corrode la matière
Archétypes, mémoire du monde
Laisser chanter
La pierre striée.
Béatrice Bonhomme
voir la page LIENS
Informations sur Béatrice Bonhomme (à suivre)
Informations sur la revue Nu(e)
Lien avec le site de la revue
Collaboration Béatrice Bonhomme / François Garros
Réalisation d’un livre d’artiste « Sur la trace légère de quelques oiseaux » , poème de B. Bonhomme, mis en page et illustré par F. Garros
Tirage limité à 26 ex, s’adresser aux auteurs
bio bibliographie
François Garros est né le 6-11-1949 dans la Vienne, au village du Vigeant. Il vit près de La Rochelle, à Nieul Sur Mer. Il se reconnaît d’abord comme poète. Fonde avec d’autres poètes l’association Contre-Temps à La Rochelle, l’anime de 1983 à 1998. Participe à l’organisation de rencontres nationales sur la poésie et sur le roman. Publie différents ouvrages dans le domaine poétique à partir de 1985. A partir de 1998 recherche la collaboration de photographes, musiciens, et de plasticiens. Animateur d’ateliers d’écriture depuis 1995. En 1997, tout en continuant à écrire, se lance de façon solitaire dans la peinture, puis rencontre le peintre abstrait contemporain Alain Villepigue, qui l’encourage dans ses recherches plastiques. Expose à partir de 2002, notamment, à Limoges, dans le Lot, La Rochelle et Paris.
Publications poétiques
François Garros a publié à ce jour de nombreux livres et recueils poétiques, parmi lesquels : Mémoire Toile, Arcam Paris, 1985 ; à La Bartavelle, Le Métier du Regard (1987), Voce Sostenuta (1991) ; à Encres Vives (Michel Cosem) Bois Noircis (1995), Embrasure d’Olt (1996), La résonance de l'amour I II III (1998,1999), Le Pays d'Encre (2000), La pauvreté du feu, l’empreinte lotoise, Vent de cazelles (2001), J’écrivais le cytise … (2002), avec un premier travail graphique de F. Garros, Calvignac après l’orage (2004), Entre ciel et terre, Jardin d’Irak le soir (2004), Eclaircie d’arbres bleus (2005) ; chez Océanes, Le soleil disparu (1995), Le travail du sable (1997) ; chez Rafael de Surtis, Monemvassia (1998) ; aux éditions Etre et Connaître, 12 Variations pour la ville (2004), avec une peinture de F. Garros, en couverture
écriture_peinture ou le lieu rejoint
Quelque chose a été recouvert. C’est là le début de ma peinture. Le poème a laissé la place.
Je vis quelque chose d’infiniment matériel. Pour peindre le poème doit être recouvert.
D’abord pour masquer le mot – une façon de lui donner paradoxalement plus d’impact. Je m’en rends compte aujourd’hui. Cela se fait dans la nécessité de la couleur.
D’abord des encres colorées. Puis l’aquarelle. Puis l’acrylique, puis le fusain, les pastels gras, enfin l’huile, le sable, la sciure etc… - que j’utilise sur des papiers ordinaires - tout est utilisé en vue de recouvrir.
Il n’y a pas pour moi de nécessité de telle ou telle peinture. Je ne veux pas peindre ! Mais la peinture advient. Elle s’impose à moi. Je ne peux la fuir. Un long travail pour la reconnaître.
Dire qu’elle est une trace parmi d’autres traces, qu’elle recouvre l’écriture, mais pas seulement l’écriture, mais d’autres peintures.
Ainsi apparaît la nécessité du collage. J’avais déjà fait cette expérience dans l’écriture poétique.